La NBA a repris ses droits le 22 Octobre pour notre plus grand plaisir. C’est l’heure pour le CCS de vous proposer les avis de la rédaction basket sur chacun des trophées individuels. Aujourd’hui, c’est le dernier et pas des moindre. Aujourd’hui, c’est le trophée du meilleur joueur de la saison : le Most Valuable Player.
Le MVP de Titouan
⭐ Son favori : Kawhi Leonard (Clippers)
Pourquoi faire de Léonard mon favori ? Si l’on prend tout les joueurs NBA, le meilleur qui n’a jamais eu cette récompense individuelle ultime, c’est lui. Double champion NBA, double MVP des finales, double DPOY, il ne lui manque plus que cela. A 28 ans, il arrive à l’âge de maturité pour un sportif de haut niveau. Avec son changement de dimension de la saison passé, l’arrivée dans une nouvelle équipe pour un défi hors norme, toutes les cases semblent cochés pour Leonard. Défenseur hors paire, il possède désormais la palette offensive des touts meilleurs. Si les Clippers grimpe sur la boîte à l’ouest, il a toutes les chances de remporter le trophée Maurice Podoloff.
👁️🗨️ Ses outsiders : LeBron James (Lakers)/ Joel Embiid (Sixers)
LeBron James a faim. Très faim. Beaucoup critiqué l’an dernier, le King, accompagné d’un autre possible candidat à ce titre, Anthony Davis, est reparti sur les mêmes bases qu’il tient depuis 16 saisons. Plus altruiste que jamais, il pourrait bien finir une saison en double double de moyenne pour la première fois de sa carrière si il continuer sur cette lancée. Surtout, il semble enfin refaire de gros efforts en défense. Si les Lakers sont tout en haut, The Choosen One, sera, encore une fois, dans la discussion. De l’autre côté du pays, Joël Embiid a également des arguments à faire valoir. Une présence massive dans la raquette, un talent offensif pas vu depuis très longtemps pour un pivot, des stats incroyable dans tout les compartiments du jeux, et une équipe qui fait figure de favori dans sa conférence. Charismatique, grande gueule, le personnage se démarque sur le terrain est en dehors. Malgré tout, dans une ligue où les statistiques priment parfois sur l’efficacité, il lui faudra augmenter légèrement sa moyenne aux points et au rebonds pour devenir un vrai favori.
🎁 Sa surprise : Luka Doncic (Dallas)
Et oui, encore un choix surprenant, mais le concept de la surprise, et bien… c’est la surprise. Aucun intérêt donc à mettre ici un joueur comme Harden, Antetokounmpo ou Westbrook. C’est donc vers Luka Doncic que mon choix c’est porté. Évidemment, le futur bilan des Mavericks annule déjà presque toutes chances pour le slovène, puisque Dallas n’a aucune chance d’être dans le top 3 à l’ouest. Mais le sophomore est sans aucun doute un des meilleurs joueurs de ce début de saison. Et honnêtement, on n’a pas l’impression que Luka surjoue. Il s’est adapté au jeux nord américain et régale offensivement. Statistiquement, il devrait tourner tranquillement en 23-8-8, et encore, ça semble être la fourchette basse d’un joueur qui pourrait approcher de très près le triple double de moyenne. Déjà adoubé par LeBron, l’ancien joueur du Real aura, sauf accident, son trophée de MVP dans sa carrière. Ce ne sera pas cette année, mais il fait aucun doute qu’à ce rythme là, il recevra des votes.
Le MVP d’Alex
⭐ Ses favoris : Joel Embiid (Sixers)/ Giannis Antetokounmpo (Bucks)
Un duel entre ces deux volatiles semble se dégager dans la MVP Race.
Dans une conférence Est qui s’apparente comme un boulevard tant pour les 76ers que pour les Bucks, deux monstres se détachent clairement. Joël Embiid (quand il est focus) est capable de dominer physiquement à peu près tout le monde dans la ligue et prouve qu’en bonne santé il peut tourner en 30-15 (c’est pas du Tennis) sans forcer. Il représente parfaitement le pivot moderne capable de tout faire sur un terrain et il est la tête d’affiche d’une des meilleures équipes de la ligue. Pour Giannis, il s’agit du prototype de l’ailier moderne capable d’attaquer et de défendre tous les postes (aka LeBron style). Le Freak a époustouflé la ligue la saison passée et semble reparti sur les mêmes bases avec des codes wi-fi en guise de ligne de stats, dans une équipe qui joue les premiers rôles. Le choix se fera selon moi en fonction de l’équipe qui terminera première à l’Est.
👁️🗨️ Ses outsiders : LeBron James (Lakers)/ Kawhi Leonard (Clippers)
Outsider et LeBron ça pique les yeux. Mais on sait que le King n’a pas grand intérêt à se saigner toutes les nuits, c’est pourquoi on va le considérer comme tel. Fort de son expérience, la saison régulière n’est qu’une étape de son chemin vers le titre pour laquelle il ne s’implique à 100% que dans les rencontres cruciales. LeBron James est sans doute capable de dominer la ligue dans quasiment tous les compartiments du jeu, c’est pourquoi dans le cas où les Lakers maintiendrait leur niveau de jeu et s’installerai a l’une des deux premières places à l’Ouest, le King serait un candidat sérieux pour le titre de MVP. Pour le deuxième client, on parle tout de même du dernier MVP des Finales. Capable de porter les Clippers en ce début de saison avec une efficacité diabolique, Kawhi doit forcément être considéré comme un des meilleurs joueurs de la ligue (Top 5 en gros, voir Top 3). Cependant le cuir va bien devoir être partagé après le retour de Paul George et une période d’adaptation sera peut être nécessaire. Je place Kawhi outsider en attendant de voir cette équipe des Clippers évoluer au complet, mais si les promesses se confirment et que LA parvient à finir premier à l’Ouest, l’ami Leonard sera dans la course au MVP.
🎁 Sa surprise : Damian Lillard (Portland)
Pour le moment j’ai cité des joueurs au sein d’équipes très solides où le ballon doit forcément être partagé. Mais dans l’hypothèse où Portland s’immisce sur le podium à l’Ouest comme ils ont l’habitude le faire sans que personne s’en rende compte, on peut considérer Dame dans la Race. Capable de tourner à plus de 30pts et de porter son équipe à bout de bras dans le money time, Lillard a sans aucune doute une des plus grosses paires de ****** de la Ligue. Grosse côte donc, vu les clients qu’on a évoqué, mais pas impossible.
Le MVP de Ben
⭐ Son favori : Joel Embiid (Sixers)
Sacré Jojo. Ce n’est plus à prouver, le pivot des Sixers n’a pas sa langue dans sa poche. Cet été, Joel Embiid a annoncé qu’il voulait obtenir un titre individuel. Si le trophée de Défenseur de l’année peut lui aller à merveille, celui de MVP n’est pas à écarter. Pourquoi ? Nous parlons tout simplement du pivot le plus dominant de la ligue, et sans concurrence mesdames, messieurs. Indéfendable, presqu’inattaquable, Joel Embiid domine de la tête et des épaules toutes les raquettes de NBA. Mais ce constat était déjà effectif la saison dernière. Alors qu’est-ce qui pourrait faire la différence cette saison pour Embiid ? Entouré d’un des meilleurs cinq de la ligue, Embiid peut prendre la tête d’une équipe performante capable de dominer la Conférence Est. Joel Embiid devra, avec son équipe, franchir quelques caps : assumer son statut de leader, contribuer à la quête de la 1ère place à l’Est et continuer d’améliorer ses stats aussi bien offensives, que défensives. Il en est capable. Mais pour tout ça, c’est un cap qui semble bien plus difficile à passer qui attend le pivot : gagner en maturité. S’il a annoncé vouloir arrêter le trashtalking, le début de saison à prouver le contraire. À voir si cela évolue au cours de la saison. De même, avec l’arrivée d’Al Horford, le staff des Sixers aura tendance à laisser Embiid plus souvent au repos… Peut-on devenir MVP en jouant moins de 70 matchs ? Telle est la question. S’il y a beaucoup d’inconnues dans l’équation Embiid = MVP 2020, le pivot des Sixers est clairement capable de tout balayer toutes concurrences cette saison.
👁️🗨️ Ses outsiders : Giannis Antetokounmpo (Bucks)/ LeBron James (Lakers)
D’un côté le MVP en titre, de l’autre le MVP de ces 10 dernières années. D’un côté le probable monstre qui écrasera la ligue, et de l’autre le monstre qui l’a déjà écrasé. Sans contestation possible, deux candidats au titre de MVP. Le Grec a les moyens et surtout les capacités de reprendre son trophée de MVP mais pour cela il devra faire mieux que la saison dernière… Mais, est-ce réellement possible ? Différents éléments viennent jouer en défaveur de Giannis. Sera-t-il capable d’améliorer ses statistiques individuelles ? L’une des solutions passe assurément par de meilleurs pourcentages au shoot. Parviendra-t-il à maintenir son équipe au sommet de la Conférence Est ? Compliqué de réitérer la performance de 60 victoires en saison régulière, notamment avec la perte de Malcom Brogdon. Difficile pour le Grec d’espérer de conserver son titre de MVP mais, sa domination sans partage, lui assure une place dans la course à ce trophée. Du côté des Lakers, tout brille pour le moment. LeBron James n’y est évidemment pas étranger. Avec une équipe très compétitive, le King possède enfin des coéquipiers capables de jouer autour de lui et ça se voit très clairement sur ce début de saison. Déjà auteur de deux triple-doubles, c’est LeBron revanchard qui arrive pour, encore une fois, tout écraser. Pour autant j’ai du mal à voir le titre de MVP partir à l’Ouest. Trop de concurrence, trop de densité et un classement général qui s’annonce très compliqué à remporter… Outre ces données externes, c’est au sein de sa propre équipe que LeBron trouve un autre concurrent en la personne d’Anthony Davis. Leur duo semble très bien fonctionner (pour le moment) mais l’Unibrow est une machine à stats qui peut masquer celles du King. Ces deux joueurs seront dans la course au MVP et il faudra être exceptionnel pour ravir ce titre. Ils le sont, à eux de nous le prouver.
🎁 Sa surprise : Luka Doncic (Dallas)
Pour une surprise, c’est une surprise. Difficile de croire qu’un gamin de 20 ans puisse entrer dans la course au trophée de MVP. Pour cela, il faudrait qu’il soit magique, injouable, inclassable et capable d’emmener son équipe vers des sommets. Et bien, il semble que le Slovène, Luka Doncic, coche absolument toutes ces cases. Vous n’êtes toujours d’accord pour considérer Doncic comme un potentiel MVP dès cette saison ? Très bien. Regardons ses stats sur les 6 premiers matchs de la saison : 26,7pts à 46%, 10,3 rebonds et 9,5 passes de moyenne. Presque en triple-double de moyenne avec plus 25pts par match… Tout simplement époustouflant. Rappelons que le prodige slovène n’entame que sa seconde saison et qu’il déjà dans les pas des plus grands, battant des records de précocité à tour de bras. Pour autant, reprenons nos esprits quelques instants. D’abord, il ne s’agit que du début de saison et il faudra continuer sur cette lancée pour candidater au titre individuel le plus prisé. Ensuite, c’est le bilan collectif qui fera probablement défaut à Doncic. Si l’effectif des Mavs est très prometteur, la place en Playoffs est loin d’être acquise. Avec l’effondrement des Warriors, une place semble se libérer. Il faudra sauter sur l’occasion pour Dallas et même faire encore mieux en allant jouer les troubles fêtes dans le top 5 de Conférence Ouest. Tout dépendra de la régularité du jeune slovène et des performances encore trop irrégulière de son coéquipier Kristaps Porzingis.
Le MVP de Clem
⭐ Son favori : Anthony Davis (Lakers)
Il vient juste d’être nommé joueur de la semaine et si l’on part du principe que les Lakers seront deuxièmes de la conférence ouest – comme c’est mon pronostic – AD (ou LeBron, obviously) sera un candidat evident au titre individuel suprême de la Grande Ligue. Son jeu spectaculaire, ses qualités immensément nombreuses en défense comme en attaque lui donnent un crédit suffisant pour prétendre être MVP. Si les Lakers sont la franchise du « Chosen One », c’est bel et bien Anthony Davis que l’on cherche le plus sur le terrain. Ses différences sont énormes quand il met son footwork en valeur. Il est pour l’instant encore en mini-crise avec son shoot extérieur mais ça commence doucement à aller mieux. Si les Lakers sont au top, AD en sera un acteur majeur. Et la NBA aime changer de visage chaque fin de saison pour ce titre, alors…
👁️🗨️ Son outsider : Joel Embiid (Sixers)
Il est fâché le pépère. Le pivot le plus dominant de la Ligue semble plus affamé que jamais pour mener les Sixers au sommet de la Conférence Est. Force est de constater que pour l’instant, ça marche. Même si Embiid n’a que partiellement répondu présent pour le moment (un premier match mal géré face aux C’s, puis suspendu 2 matchs et demi en comptant le Wolves @ Sixers), il n’a pas encore pu montrer l’immense talent qu’il a. Mais gare à Jojo, qui beneficie de sa médiatisation pour être LE candidat des Sixers si la franchise doit avoir un représentant pour ce titre.
🎁 Sa surprise : Kawhi Leonard (Clippers)
Lol. Bon, impossible de parler de surprise avec le trophée de MVP pour Kawhi Leonard mais un élément rentre en ligne de compte : The Glove ne joue pas 82 matchs par saison. Avec le « load-management » qui le protège de l’enchaînement des rencontres, Kawhi peut être légèrement mis de côté dans l’esprit de certains mais le talent est tel ! On parle d’une reférence absolue dans le jeu en demi-terrain, que ce soit en attaque comme en défense. Son leadership naturel ne lui permet pas de forcer des passes décisives ou de grands discours. Son jeu suffit à lui-même. Alors Kawhi, qui a tout gagné hormis le titre de MVP, les conditions ne seraient-ce pas réunies cette année, dans une Ligue incertaine et ô combien excitante ?
Le MVP de Julien
⭐ Son favori : Kawhi Leonard (Clippers)
Double MVP des finales (2014, 2019) et double DPOY, le natif de Los Angeles a mis tout le monde l’accord l’an passé avec des Play-Offs jordanesque pour mener les Toronto Raptors à leur premier titre de champion. Fort d’un statut de meilleur joueur actuel (en l’absence de KD et avec un Lebron à presque 35 ans) de la planète basket, il a une opportunité à saisir pour écrire l’histoire. Arrivé dans sa ville natale cet été, il peut faire basculer les Clippers dans une autre dimension en les menant à un premier titre NBA. Pour cela, Kawhi devra se montrer dominant comme jamais sur une saison régulière (Ses meilleurs stats datant de la saison dernière) et pourquoi pas égaler Jordan et Olajuwon en remportant MVP et DPOY dans la même saison. Une saison sans trop de pépin physique, la rivalité avec les Lakers et l’apport de Paul George (actuellement blessé) seront des atouts dans cette perspective.
👁️🗨️ Son outsider : Giannis Antetokounmpo (Bucks)
MVP en titre, le grec est le plus jeune MVP (24 ans) depuis Derrick Rose (22 ans) en 2008. Pas encore dans son prime, celui-ci possède encore une belle marge de progression et peut naturellement enchainer dans la course au titre de meilleur joueur de la saison. Également citer comme un outsider au DPOY, il peut à l’instar de Kawhi écrire l’histoire. Déjà bien en jambe (27,7 points, 14 rebonds, 7,4 passes) malgré un temps de jeu aux alentours des 30 minutes, il pourrait cependant faire du titre NBA son objectif prioritaire et relâcher ses efforts afin de se préserver pour les Play-Offs.
⭐ Son favori : Kyrie Irving (Brooklyn)
Comme Kawhi, il a changé d’air cet été, passant de Boston à Brooklyn. Fan des Nets depuis l’enfance (il est né dans le New-Jersey), Irving arrive avec une image ternie par une deuxième année ratée du côté des Celtics. Attendu comme le leader d’une franchise armée pour le titre, il n’a pas réussi à imposer son leadership. Au contraire, il s’est même retrouvé isolé dans le vestiaire suite à ses déclarations ambiguës et son manque d’impact sur le terrain. À NY, le champion 2016 aura l’occasion de redorer son blason au sein d’une franchise talentueuse, en pleine progression et en l’absence de Kévin Durant, out pour la saison. Après les premiers matchs, les stats sont là (31,7 pts, 6 rebonds, 7,7 passes), pas encore le bilan collectif (3V 4D) mais cela ne devrait tarder.