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NY Knicks : le changement, à tous les étages ?

Les Knicks sont une immense franchise. Champions en 1970 et 1973, “when the garden was eden”, Walt Frazier, Willis Reed, Pat’ Ewing, etc… Et le MSG, bien sûr. Cette franchise possède une histoire magnifique et ne cesse d’être le pitre de la NBA depuis les années 2000. Aujourd’hui, le propriétaire James Dolan a viré l’entraîneur David Fizdale et compte aller encore plus loin.

Un nouveau coach, et un nouveau GM ?

Les Knicks ont un bilan famélique pour le moment NBA et ne sont même pas en opération tanking. C’est dire le désert dans les intentions de jeu offensives et dans la mentalité défensive de cette équipe. Même RJ Barrett, beast global offensif, n’arrive pas à se défaire de l’étreinte que c’est d’être un Knick en ce moment. Le big boss de la franchise, James Dolan, envisage de reprendre en profondeur les fondations de sa maison qui brûle.

Si la quête du nouveau coach est importante, il est aussi possible que Dolan fasse le choix de changer les têtes également à l’étage supérieur. Steve Mills (Président des Knicks) et Scott Perry (General Manager) sont notamment en danger, c’est en tous cas ce que rapporte le très sérieux média local SNY en évoquant par la même occasion une piste jugée très sérieuse :

Si Mills et Perry sont virés après la saison, Masai Ujiri sera l’un des top candidats sur la liste des Knicks. Les Knicks ont-ils une chance de ramener Ujiri ? Ce n’est pas clair. Mais dès que les Knicks ont commencé à traverser des turbulences le mois dernier, de nombreux membres des hautes sphères du Madison Square Garden ont été « obsédés » par le dirigeant des Raptors.

Pourquoi cette piste est évidente ?

Le duo Mills/Perry a laissé filtrer, l’an dernier, que les Knicks allaient frapper un grand coup sur le marché des agents libres. Un marché, pour rappel, dont les principales têtes d’affiche sont des Kevin Durant, Kyrie Irving, Kawhi Leonard. Les Knicks avaient tout : salary cap, visilité, marketing, développement d’image, public de dingue, une salle, une ville. Tout, sauf un projet sportif solide et une bonne réputation. Résultat des courses : le meilleur joueur intrinsèque qui a posé ses valises au MSG s’appelle Julius Randle. Un joueur de complément, un lieutenant féroce qui n’a ABSOLUMENT pas de quoi être un franchise player. Tout comme Marcus Morris.

Les Knicks sont donc une nouvelle fois le dindon de la farce, Mills/Perry en tête. Aux antipodes se trouve Masai Ujiri. Son coup de maître avec Kawhi Leonard aux Raptors est encore applaudi aujourd’hui, tant son pari a été aussi osé que gagnant. Et au-delà du titre 2019 de la franchise canadienne, qui est à n’en pas douter l’une des plus belles constructions de l’Histoire* NBA, il y a l’aspect Kawhi Leonard. Ujiri a réussi à faire venir une superstar incontestable dans une franchise au rayonnement médiatique moyen, du fait de sa jeune expérience dans la Ligue. Forcément, pour les Knicks, ça donne envie…

* Le coup Leonard/Green, envoyer à San Antonio le meilleur scoreur de ton histoire, la trade deadline avec l’arrivée de Marc Gasol, un coach rookie aussi excellent que Nick Nurse, après avoir viré le Coach of the year 2018 Dwane Casey… Il fallait le faire. Pour aller au titre, en un an.

Masai Ujiri ne viendra pas sans garantie. Il est aussi férocement désiré par les Wizards et il est probable que plusieurs franchises essayeront de le séduire. Ujiri demandera les clés du camion (comment peut-il faire autrement ?) et James Dolan est-il en phase avec ce type de personnalité ? Rien n’est moins sûr mais au-delà des égos, il y a le lustre d’antan d’une franchise ultra mythique à retrouver. Les Knicks au top, c’est tout ce dont la NBA, la conférence Est et le marketing du basket a besoin.

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