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SuperCopa : comment le Real et l’Atlético se sont neutralisés? (0-0, 4-1 TAB))

Avec le nouveau format de la Supercopa, c’est un derby Madrilène qui était offert aux fans de football. A Abu Dhabi, c’est aux tirs aux buts que se sont départagés les deux écuries Espagnoles. Et sur la séance, le Real a dominé, comme il l’as fait toute la rencontre. 4 à 1 aux tirs au but, avec un pénalty vainqueur de Sergio Ramos.

Une première mi temps assez terne.

Très remuant en première mi-temps, Valverde confirme sa bonne forme du moment. (Photo: Real Madrid CF)

Côté Atletico, peu de surprises dans le onze ou les titulaires habituels sont alignés. Zidane quant à lui, reconduit l’équipe qui l’a mené à la victoire contre Valence quelques jours plus tôt. Organisé en sapin de noël (4-3-2-1) avec Modric et Isco derrière Jovic seul en pointe, le Real timidement son match. Le pressing de l’Atléti gêne la relance merengue, et les hommes de Simeone donnent quelques frayeurs au Real par l’intermédiaire de Félix après une relance ratée de Ramos. Le Real va, à partir de la 15e, prendre le jeu à son compte mais ne trouvera jamais Jovic. Ce dernier n’arrive pas à se placer, évolue à contre-courant du jeu et ne créé pas d’espaces. Isco tente de créer du jeu, avec Valverde placé milieu droit notamment, mais sans réussite. Les coéquipiers de Saul laissent le ballon à leurs adversaires, refusant le jeu tout en ne concédant que très peu d’occasions, qui échouent sur un Oblak toujours aussi rassurant.

Le Real dominant, mais l’Atlético résiste.

Les colchoneros ont longtemps souffert, sans jamais craquer. (Photo: Real Madrid CF)

Durant toute la seconde mi temps, les joueurs de Zidane vont se montrer inquiétants. Valverde va louper une énorme occasion en loupant sa tête, Jovic, un peu plus en vue, va aussi louper une frappe. Rodrygo et Mariano rentrent en jeu sans inquiéter plus que ça la défense des Colchoneros. Vitolo donne un allant intéressant à ces derniers en rentrant en jeu à la 55e, mais ne parvient pas à changer le rythme du match. Dans les 10 dernières minutes, Correa et ses coéquipiers tentent de pousser vers le but de Courtois, sans réussite malgré quelques tentatives. Les équipes se départageront aux prolongations. Le jeu très frileux de l’Atleti n’est pas contré par le Real, qui, à la manière du handball, a beaucoup tourné autour des 30 derniers mètres adverses durant les 90 minutes.

Prolongations : un rouge pour Valverde, qui ne change rien.

Décisif durant le match, puis durant la séance de TAB, le belge permet aux siens de l’emporter. (Photo: naciondeportes.com)

L’Atlético repart avec ses bonnes intentions aperçues sur la fin de la seconde période. Jouant simplement, en une touche, ils auront une grosse occasion via Vitolo qui échoue sur Courtois. Le Real reprend le contrôle, jusqu’au rouge de Valverde qui tacle par derrière un Morata qui partait seul au but. Courtois, dès lors, va se muer en sauveur, essuyant 2 frappes dangereuses de Correa. Les équipes vont se départager aux tirs aux buts. L’Atlético va manquer ses 2 premières tentatives, une sur le poteau et un arrêt de Courtois, jusqu’à la tentative réussie de Trippier. 3 à 1 puisque le Real ne manque pas les siens. C’est alors que Ramos s’avance et, comme à son habitude, ne tremble pas et offre au Real sa 36e SuperCopa.

Un 10e trophée pour Zidane qui repart sur de nouvelles bases victorieuses avec ses joueurs. Dans une rencontre terne, ou ses joueurs ont dominé sans trouver la solution, il a su garder le cap, ne pas perdre son calme et s’imposer dans la séance des TAB, un exercice qui leur réussit plutôt bien.

Les apprentissages de ce match:
– Correa intéressant avec son apport lorsqu’il joue dans l’axe: tous les mouvements inquiétants de l’Atléti passent par lui.
– Le choix des milieux latéraux merengue pour bloquer Trippier et Renan Lodi.
-Partey, couvrant toutes les trajectoires de passes possibles dans sa zone d’action.
-Jovic, quasi inexistant durant les temps de possession des siens, n’as pas su peser sur la défense des colchoneros.
-Mendy a été intéressant, intraitable défensivement et apportant quasi tout seul sur l’aile gauche jusqu’à l’entrée de Rodrygo.
-Zidane aime de plus en plus les systèmes hybrides. Aujourd’hui, la phase défensive était en 4-4-2, la phase offensive en 4-3-2-1.
-L’Atlético manque vraiment d’idées devant, comptant beaucoup trop sur les exploits individuels.

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