Ligue 1

Coupe de France : l’analyse des 1/8ème de finale

Avant le dernier 1/8ème de finale ce soir entre Nice et Lyon, le Café Crème Sport vous propose de revenir sur les 7 premiers affrontements de la semaine en Coupe de France. Des exploits, des désillusions, et des buts, voici les premiers noms des équipes qualifiées pour les quarts de finale.

Après cette nouvelle semaine de Coupe de France, le Café Crème Sport vous propose de revenir sur les 8 affrontements auxquels le public français a pu assister. Des exploits, des désillusions, et des buts, voici les noms des équipes qualifiées pour les quarts de finale.

Angers – Rennes (4-5 a.p.) : Le Stade Rennais, avec les émotions !

Au terme d’un match complètement fou, le Stade Rennais a éliminé le SCO d’Angers en prolongations. En effet, il aura fallu 120 minutes pour départager deux équipes très proches. Les hommes de Julien Stéphan avait idéalement commencé le match ; en rentrant aux vestiaires avec deux buts marqués, l’affaire semblait bien partie. Oui mais voilà, Sada Thioub par deux fois répond à M’Baye Niang (auteur d’un doublé) et James Lea Siliki, tandis que Stéphane Bahoken égalise sur penalty à la 89ème minute pour le SCO. En prolongation, c’est le jeune Yann Gboho (19 ans) qui pense délivrer son équipe en marquant à la 110’ mais Mathias Pereira Lage égalise 5 minutes plus tard. 4-4 donc à la fin de la première partie de prolongation, puis 4-5 lorsque Jérémy Gélin délivre les siens d’une frappe lointaine après une passe d’Eduardo Camavinga à la 110ème minute. Vibrant.

Belfort – Montpellier (0-0 – 5 tab à 4) : Elhinger et sa bande font tomber les Pailladins

Quelle sensation à Belfort ! La réception du Montpellier HSC s’annonçait compliquée, et ça a été le cas. Dans un match serré, Andy Delort a manqué un grand nombre d’occasions devant le jeune Eddy Elhinger, gardien de but de 18 ans de l’ASM Belfort. Tombeur de l’AS Nancy Lorraine en 1/16è de finale (3-1), les joueurs de Belfort avaient à cœur de livrer une grosse performance. Pas le plus spectaculaire de la semaine, ce match a pourtant été l’un des plus rocambolesques. Aucune des équipes de parvient à marquer en 90 minutes, mais dans le temps additionnel, alors que la fin du match semble proche, Belfort lance une dernière offensive par une longue balle dans la profondeur. Geronimo Rulli, portier montpelliérain, sort de sa surface pour aller au devant de l’attaquant et prend le ballon de la main. Carton rouge indiscutable ! Toujours pas de but au terme de la prolongation : c’est l’heure des tirs aux buts. Et à ce jeu-là, c’est Eddy Elhinger (premier gardien du FC Crack « made in CCS ») qui sauve les siens. L’ASM Belfort sort le MHSC et plonge dans l’ivresse de cette soirée hivernale.

Les joueurs de Belfort peuvent profiter de leur exploit (Photo : RTL.fr)

Limonest – Dijon (1-2 a.p.) : Le DFCO dans la douleur

Que le football est cruel parfois. Les Dijonnais n’auront mené au score que quelques secondes, et pourtant, ce sont eux qui se qualifient. Après une terne première mi-temps entre le Petit Poucet Limonest et le DFCO, ce n’est qu’au retour des vestiaires que la différence est faite. Aziz Bouzit marque pour Limonest et fait chavirer le cœur des supporters. La joie fut de courte durée, puisque le Vénézuélien Jhonder Cadiz égalise moins de dix minutes après, mais le match n’est pas fini. Match nul après 90 minutes, c’est donc l’heure des prolongations. Dans cette demi-heure supplémentaire, les joueurs de National 3 font preuve d’un courage immense et tiennent bon, jusqu’au coup de grâce infligé par le Dijonnais Mavididi qui trompe Levionnois dans le temps additionnel de la deuxième période de prolongation. Première fois que le DFCO mène au score, et le coup de sifflet final retentit. Les joueurs de Limonest fondent en larmes mais sortent du terrain sous les applaudissements de tous. Le DFCO confirme son caractère: fort face au forts, faible face aux faibles.

Monaco – Saint-Étienne (0-1) : Bouanga soulage les Verts

Pour son retour dans le Onze stéphanois, Denis Bouanga s’est rappelé au bon souvenir des supporters. A la 24ème minute de jeu, Loïs Diony lance parfaitement Franck Honorat sur le côté droit. Le jeune ailier stéphanois pousse son effort le long de la ligne de touche et adresse un centre délicieux à Bouanga qui trompe Lecomte d’un subtil plat du pied gauche. Le retour du Gabonais fait du bien aux Verts, tout comme celui de William Saliba en défense. Associé à Wesley Fofana, Saliba a livré un match plein en muselant le meilleur buteur de Ligue 1, Wissam Ben Yedder. Si l’AS Monaco a globalement dominé le match d’un point de vue statistique, les Stéphanois n’ont pas tremblé outre mesure et enchaînent une troisième victoire consécutive toutes compétitions confondues. Malgré les agitations internes au club, l’ASSE peut espérer que Février lui soit propice.

Pau – PSG (0-2) : La ballade continue pour le PSG

Sur une « pelouse » que d’aucun qualifierait de peu académique, les hommes du PSG affrontaient le Pau FC, tombeur des Girondins de Bordeaux au tour précédent. Les joueurs de Bruno Irles voulaient profiter de la réception du futur champion de France pour briller, mais la logique a été respectée. Sans que cela ne souffre d’aucune contestation, les Parisiens ont ouvert le score par l’intermédiaire de Leandro Paredes, capitaine du jour, à la 25ème minute de jeu. L’Argentin accumule du temps de jeu et des performances rassurantes après des premiers mois compliqués dans le club de la capitale. Un peu avant l’heure de jeu, Pablo Sarabia entérine la victoire parisienne en inscrivant le second et dernier but de la rencontre. Tout va bien pour Paris, jusqu’à la 72ème minute et la blessure de Colin Dagba qui se tord le genou en taclant. Les blessures en défense commencent à être nombreuses à 3 semaines du match face à Dortmund, mais le PSG ne tremble pas à l’intérieur des frontières françaises.

Épinal – Lille (2-1) : Les Dogues sortent sans les honneurs

Honteux, inadmissible, ridicule… Bien des adjectifs pourraient être appliqués à la défaite lilloise en 1/8è de finale de Coupe de France, tout en soulignant la belle performance des Spinaliens. Mais comment le vice-champion de France en titre peut-il être dominé à ce point dans le jeu par une équipe de National 2 ? Au coup d’envoi, Ikoné, Rémy, Bamba et Araujo sont alignés, mais c’est Epinal qui a la possession, qui se créé le plus d’occasion, qui frappe plus au but. Malgré l’ouverture du score rapide de Loïc Rémy, les Dogues ne font pas le break et sont punis au retour des vestiaires par Jean-Philippe Krasso, qui trompe Maignan à la 56ème minute. Krasso égalise donc, puis donne l’avantage à son équipe 5 minutes plus tard. Dès lors, les Spinaliens se regroupent, font les efforts nécessaires pour contenir les timides Lillois. Les trois coups de sifflets retentissent, Epinal tient son exploit, et c’est mérité. Les joueurs de Galtier, eux, doivent sérieusement réfléchir quant à leur investissement proposé.

Autour du buteur Jean-Philippe Krasso, les Spinaliens auront à cœur de briller en 1/4 de finale (Photo : Les Echos)

Marseille – Strasbourg (3-1) : Les Marseillais ont fait le job

Face à des Strasbourgeois sur une bonne dynamique, les hommes d’André Villas-Boas n’ont que très peu été inquiétés. Ajorque et Thomasson (dont on vous expliquait l’importance, cliquez ici) étaient sur le banc au coup d’envoi, et il aura fallu attendre leurs entrées en jeu en fin de deuxième mi-temps pour voir les Alsaciens se montrer réellement agressifs et dangereux. Après une demi-heure de jeu, Bouna Sarr déborde sur le côté droit. Après avoir dribblé la moitié de la défense du RC Strasbourg, le reconverti latéral droit pénètre dans la surface et trompe Kamara. 1-0 pour l’OM après ce bijou de Sarr. Dix minutes plus tard, Dimitri Payet inscrit le second but phocéen, sur penalty. Il faut attendre l’heure de jeu pour voir les Strasbourgeois réduire l’écart par l’intermédiaire de Benjamin Corgnet, mais dans le temps additionnel, Boubacar Kamara scelle le succès olympien. Les Marseillais poursuivent leur route et peuvent nourrir de beaux espoirs.

Nice – Lyon (1-2) : L’OL ne tombe pas dans le piège

Peut-être la plus belle affiche de ces 1/8è de finale sur le papier. Les Aiglons recevaient l’Olympique Lyonnais dans ce dernier match de la semaine, en connaissant déjà le futur adversaire du vainqueur: l’OM (voir ci-dessus). 2020 est une année prolifique pour les Lyonnais; les 6 matchs qu’ils ont disputé se sont soldés par une victoire. Et dès le début de la partie, on sent que la règle n’est pas prête de changer puisque Moussa Dembélé ouvre le score après un quart d’heure de jeu à peine. A noter la nouvelle titularisation de Rayan Cherki après sa masterclass lors du tour précédent face au FC Nantes. Côté niçois, de belles velléités sont affichées mais la concrétisation de ces occasions n’y est pas. La blessure de Wylan Cyprien juste avant la pause ne les a pas aidé. Mais en toute fin de match, Adam Ounas égalise d’un but superbe après un délicieux contrôle aux abords de la surface. Alors que l’on se dirige vers une nouvelle prolongation, les Lyonnais s’arrachent et obtiennent un penalty qu’Houssem Aouar transforme sans trembler. Les Lyonnais explosent de joie: 7 victoires en 7 matchs sur le mois de janvier.

Les affiches des 1/4 de finale sont tombées:

  • Dijon – PSG
  • Epinal – ASSE
  • Lyon – Marseille
  • Belfort – Rennes

Quelle est l’affiche qui vous fait saliver? Y aura-t-il encore une surprise inattendue? Le CCS attend vos avis, avant de connaître le dernier carré de cette fabuleuse Coupe de France!

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