En 2020, chaque semaine, le Café Crème Sport fera un tour d’horizon des faits marquants du circuit mondial. Les joueurs majeurs, les contre perfs, les français, les performances de la nouvelle génération, le CCS essaiera d’être le plus complet possible. Pour la dernière semaine de Février, on notera surtout le retour aux affaires des 2 meilleurs joueurs de la planète, qui n’ont pas loupé leur retour. Désormais, c’est vers les États Unis et les premiers Masters 1000 de la saison que tout le monde tourne la tête.
Le joueur de la semaine :
Comme souvent lorsqu’il foule les terrains de tennis, Novak Djokovic montre qu’il est bien un cran au dessus du reste du monde. Fort, trop fort, le Serbe a réalisé un retour triomphant, quelques semaines après avoir triomphé à Melbourne. Une semaine en dent de scie, avec un niveau fluctuant. Contre Karen Khachanov, il s’est montré bien trop fort pour le cogneur russe, l’écrasant 6/2 6/2. Contre Gaël Monfils, il s’est vu au bord du précipice, mené 6/3 dans le tie break du deuxième set. Avec deux service pour conclure, LaMonf semblait prêt à mettre fin a 16 défaites d’affilées contre le Serbe. Mais tant que le dernier point n’a pas été marqué, rien n’est joué. Insubmersible mentalement, il a sauvé les balles de match, remporté le tie break, puis écrasé la dernière manche. En finale, peu convainquant, il a tout de même battu Stefanos Tsitsipas en deux manches. Après le match, il a confié vouloir rester invaincu toute la saison, avant de préciser qu’il plaisantait. Mais ce Novak Djokovic là est capable de tout.
Les autres vainqueurs de tournois :
L’an dernier, Rafael Nadal était tombé sur un Nick Kyrgios en pleine semaine sainte à Acapulco. L’australien, entre deux séances de Jet Ski, avait écrasé le tournoi mexicain. Cette année, l’espagnol s’est vengé, remportant le tournoi sans perdre un seul set. Avec un tableau relativement clément, il a su faire le travail. Comme Djokovic, quand Nadal est “juste” bon, il parait imbattable. La marge que les deux hommes possèdent sur 95% du reste du monde parait être plus grande que jamais. Indian Wells et Miami seront le moyens de voir qui des deux hommes est le plus en forme. Du côté de Santiago, nous parlerons du vainqueur dans une autre catégorie.
La contre perf’ de la semaine :
Un mois après sa demi-finale à l’Open d’Australie, Alexander Zverev faisait son retour à la compétition à Acapulco. Tête de série numéro 2, l’allemand n’a pas réussi à enchaîner. Malgré une victoire inaugurale contre Jason Jung, il a totalement sombré contre Tommy Paul. Retombé dans ses travers, il n’a pas réussi à breaker une seule fois l’américain. Pire, c’est au service que l’allemand de 22 ans a totalement dévissé. Alors qu’il semblait il y’avoir du mieux de ce côté là, il a servi 9 doubles fautes, ne passant que 54% de première balle. Évidemment trop juste pour remporter ce match contre un joueur qui se montre de plus en plus consistant. Après sa belle performance Australienne, la déception est grande pour Sascha qui jouera déjà gros aux Etats-Unis.
Le français de la semaine :
Un point. Un misérable point. Voilà ce qui a privé Gaël Monfils d’un des plus gros exploit de sa carrière. Avec 3 balles de match consécutive, dont 2 sur son service, l’exploit était là. Mais malheureusement, le français n’a pas pu concrétiser, puis a explosé physiquement dans la 3ème manche. Malgré cela, son plan avait était parfait et il a déstabilisé Djokovic avec sa couverture de terrain toujours aussi impressionnante. Dans la tête, Monfils est plus fort que jamais. Pas abattu par la défaite, il a déclaré qu’en 2020, il ne se résignerait pas comme il l’a fait dans le passé. Le numéro 1 tricolore se sent et se sait très fort. Avec un jeu en place, un physique qui tient, la tête ne peut que suivre. Il avait auparavant remporté ses 3 premiers tours de manière assez facile, notamment contre Richard Gasquet. Plus que jamais homme fort du tennis hexagonal, les voyants sont aux vert avant la tournée Américaine.
Le teenager de la semaine :
On attendait Felix Auger Aliassime. Déjà solidement installé autour de la 20ème place, quintuple finaliste sur le grand circuit, le canadien était attendu comme le premier joueur des années 2000 à remporter un trophée sur le grand circuit. Pourtant, c’est bien Thiago Seyboth Wild qui lui a volé la vedette. Le brésilien, né en 2000 également, est devenu le plus jeune joueur de son pays a gagner un titre. A son avantage durant la tournée sur terre, il a profité notamment de l’abandon de l’homme fort du moment, Cristian Garin, après le gain de la première manche. En finale, c’est contre un autre vainqueur de tournoi en Février, le très dangereux Casper Ruud qu’il a triomphé en 3 manches. Ancien vainqueur de l’US Open Junior, il se rapproche a quelques encablures du top 100 mondial. Celui qui aura 20 ans ce mois çi s’annonce comme le nouvel étendard du tennis brésilien. Avec, sûrement dans un coin de sa tête, le rêve de prendre le chemin magistral de Gustavo Kuerten.