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Bundesliga – comment Hansi Flick a rendu le Bayern Munich invincible

Depuis qu’il a été nommé entraîneur après le licenciement de Niko Kovac le 3 novembre 2019, Flick a conduit le Bayern du 4ème rang au sommet de la Bundesliga, prenant 34 points sur un maximum de 42. Le coach de 55 ans est également bien parti pour se qualifier pour les quarts de finale de C1, en ayant remporté tous ses matchs, et disputera une demi-finale de DFB Pokal contre Francfort. Un bilan qui suscite les éloges de sa direction, « Depuis de nombreuses années, le FC Bayern est synonyme de possession, de domination du ballon, d’un jeu de position solide et de nombreux buts. Hansi Flick a ramené cette philosophie à l’équipe. », a déclaré Rummenigge au journal allemand Kicker. Longtemps cantonné à un rôle d'adjoint, Flick fait aujourd'hui l'unanimité, poussant ses dirigeants à se poser la question d'une prolongation de contrat à l'été prochain. Focus sur sa réussite à la tête du Bayern.

Depuis qu’il a été nommé entraîneur après le licenciement de Niko Kovac le 3 novembre 2019, Flick a conduit le Bayern du 4ème rang au sommet de la Bundesliga, prenant 34 points sur un maximum de 42. Le coach de 55 ans est également bien parti pour se qualifier pour les quarts de finale de C1, en ayant remporté tous ses matchs, et disputera une demi-finale de DFB Pokal contre Francfort. Un bilan qui suscite les éloges de sa direction : « Depuis de nombreuses années, le FC Bayern est synonyme de possession, de domination du ballon, d’un jeu de position solide et de nombreux buts. Hansi Flick a ramené cette philosophie à l’équipe », a déclaré Rummenigge au journal allemand Kicker. Longtemps cantonné à un rôle d’adjoint, Flick fait aujourd’hui l’unanimité, poussant ses dirigeants à se poser la question d’une prolongation de contrat à l’été prochain. Focus sur sa réussite à la tête du Bayern.

7 décembre 2019, le Bayern Munich concède une nouvelle défaite en championnat face au Borussia Mönchengladbach (2-1), un revers qui relègue les bavarois à une inhabituelle 7ème place au classement et qui laisse penser que cette fois, le FCB n’enchainera pas un huitième titre consécutif. Pourtant la manière est trompeuse, à l’instar de sa défaite une semaine plus tôt contre Leverkusen (2-1), le Bayern a dominé, s’est procuré un nombre incalculable d’occasions, mais n’a pas su faire preuve de réalisme au moment où il le fallait. Une situation laissant penser que « la chance du champion » n’est plus en sa faveur (rappelez vous l’arrêt miracle de Sommer sur sa ligne de but pour éviter le 2-0 pour Kimmich et les siens).

Depuis, le Rekordmeister marche sur tout le monde, 14 matchs, 13 victoires, 9 buts encaissés et 45 buts marqués. Seul Leipzig a su résister en accrochant un match nul (0-0). Quoi qu’il en soit, le Bayern est aujourd’hui leader avec 4 points d’avance sur le Borussia Dortmund et 5 sur les Roten Bullen, et reste en course sur tous les tableaux à ce jour, faisant figure de favoris en Ligue des champions. Adepte d’un système de jeu en 4-3-3 offensif, Hansi Flick n’a pas hésité dernièrement à le modifier en 3-4-3, reculant Kimmich en défense centrale pour positionner plus haut ses latéraux comme Alphonso Davies. Pas si étonnant au vu du jeu pratiqué par les Bavarois depuis quelques semaines. « Tactiquement, l’équipe est comme elle l’était sous Louis van Gaal, Jupp Heynckes ou Pep Guardiola. Flick est la clé de tout cela. Il a un plan de match clair, une très bonne connexion avec les joueurs et traite très bien avec la presse », commentait d’ailleurs Rummenigge.

En décembre, le Bayern a confirmé que Flick resterait en charge de l’équipe jusqu’à la fin de la saison. Heynckes, qui a notamment remporté un triplé historique en 2012/13, pense que l’ancien assistant de Joachim Low lors de la Coupe du monde 2014, mérite de diriger le Bayern à temps plein. « Hansi Flick est prédestiné pour le poste d’entraineur principal du Bayern et est l’homme idéal pour celui-ci au-delà de la saison 2019/20. Il est très modeste. Il ne changerait pas s’il remportait trois titres en Ligue des champions. Il peut construire une nouvelle ère au club. » En ce sens, le coach de 55 ans, ancien coéquipier de Heynckes, possède l’avantage d’être un ancien de la maison, un facteur très apprécié au club ces dernières années. Repéré à l’âge de 20 ans par le Bayern Munich, Hans-Dieter Flick effectue 137 sorties et remporte quatre titres de champion d’Allemagne, ainsi qu’une DFB Pokal entre 1985 et 1990, année de son départ pour le FC Cologne. Une blessure en septembre 1992 le contraignant à stopper sa carrière de joueur à l’âge de 28 ans.

Hansi Flick avec Manuel Neuer (Photo : MIS – image.imago)

Cette expérience du terrain et de l’institution, il sait les mettre à profit auprès de ses poulains, Manuel Neuer expliquant : « Il a une connexion fantastique avec les joueurs, il explique les choses très clairement et mérite d’avoir la charge de l’équipe. C’est un footballeur très expérimenté. Un entraineur du Bayern a besoin d’un niveau d’expérience. Il doit traiter avec les médias, parler aux joueurs et les faire participer. Hansi a fait du bon travail jusqu’à présent. » Adjoint de Joachim Low de 2006 à 2014, avec lequel il a remporté le mondial avec la Mannschaft au Brésil, Flick tire les fruits de cette expérience. Faisant preuve de beaucoup d’empathie, il sait ménager les égos des stars de l’équipe et a rapidement obtenu la confiance du vestiaire en s’appuyant sur les cadres historiques, qu’il a pour certains, côtoyé en sélection. Thomas Müller en tête de liste.

Après avoir été mis au placard par Niko Kovac, le meilleur buteur de la Coupe du monde 2010 est une figure centrale depuis qu’Hansi Flick a pris les commandes en novembre, démarrant tous les matchs de championnat à l’exception de deux. Une confiance qu’il rend rapidement, en délivrant deux passes décisives contre Dortmund lors de la victoire 4-0. Pour sa première avec ce nouveau coach, contre l’Olympiakos, le milieu a parcouru 12,6 km, symbole de son état d’esprit : « Je connais Thomas depuis longtemps, il est important pour le club et a gagné tout ce que vous pouvez gagner en tant que footballeur. C’est un personnage important en dehors du terrain, et sur celui-ci, c’est quelqu’un qui peut faire avancer tout le monde. »

Plus de 115 buts et 142 passes décisives en Bundesliga pour 8 titres de champion d’Allemagne, 5 coupes nationales et une UEFA Champions League, quelques chiffres qui résument le palmarès de Thomas Muller, joueur aujourd’hui redevenu un élément indispensable du Bayern. « Peut-être que je ne suis plus un buteur. J’essaie d’être plus responsable, de donner à l’équipe une structure, une organisation et un pouvoir, d’obtenir des passes décisives. J’essaie de gagner des matchs et d’être important pour mon équipe, mais ce n’est pas si important pour moi d’être le meilleur buteur. » Même s’il n’est plus trop soucieux d’appuyer sur la gâchette, le bavarois de naissance est revenu en force. Ni avant-centre, ni second attaquant, ni milieu offensif, ni ailier, il est un peu des quatre, un électron libre. Seul Lewandowski et Reus ont marqué plus que lui en Bundes depuis 2010 et il est le meilleur passeur du championnat sur la décennie. Depuis 2014, 1/3 de ses passes sont pour le Polonais (6/16 à ce jour). En somme, un performeur de l’ombre.

La mécanique est simple ; passes rapides, peu de touche de balle, courses dans le timing, exécution clinique, science du placement sans le ballon, anticipation inégalée. Il déborde rarement et aime exploiter les espaces derrière le milieu de terrain adverse. Replacé dans ce rôle d’électron libre, Müller cartonne. Ainsi, contre Schalke, personne n’a fait plus de passe (89), un seul a réalisé plus de course à haute intensité (29), deux ont couverts plus de terrain (11,6 km), personne n’a fait plus de dribble (6), gagné plus de duel (9), eu de tentative cadrée (2). Depuis l’arrivée de Flick, l’Allemand a inscrit 8 buts et délivré 13 passes décisives, toutes compétitions confondues. Dans le même temps, Lewandowski a inscrit 21 buts.

Ce dernier est dans la forme de sa vie, notamment en devenant le premier joueur de l’histoire à marquer au cours des 11 premiers matchs consécutifs d’une campagne, alors qu’il est également devenu dans le même temps, le meilleur réalisateur étranger de tous les temps avec 227 buts en 313 matchs. Malgré sa force offensive écrasante, le Bayern avait été inhabituellement coupable d’un manque de réalisme lors de la fin de cycle de Kovac et du début de celui de Flick, lui coutant un certain nombre de point en championnat. Les départs de Ribéry et Robben semblant de ne pas avoir été compensés. Depuis les choses sont revenues dans l’ordre. L’écrasante victoire contre Dortmund (4-0) a été suivie par celles contre Düsseldorf (0-4), Brême (6-1), l’Étoile rouge de Belgrade (6-0) puis, dernièrement, Schalke (0-5) et Hoffenheim (6-0). L’équipe de Flick a amassé 45 buts en 14 matchs, toutes compétitions confondues. Impitoyable !

Pour preuve, en Ligue des champions, le Bayern a signé le meilleur parcours dans une phase de poule dans toute l’histoire de la compétition. Avec six victoires, 24 buts marqués et 5 encaissés, une performance confirmée lors du huitième de finale aller à Stamford Bridge (victoire 3-0). Le prolifique Polonais n’y étant pas étranger, lui qui reste l’archétype de l’avant-centre, sûrement le meilleur au monde dans sa position. Le joueur de 31 ans peut tout faire, combinant une technique soyeuse avec une force d’acier et un œil de tueur fixé sur le but. Cette saison, Lewandowski a tenté le plus de frappe (110) et marqué le plus de buts (25) en Bundesliga, marchant dans les pas de Gerd Müller dont il partage l’instinct, et est en tête du classement européen avec 39 buts toutes compétitions confondues (1 réalisation toutes les 82 minutes). Avec Serge Gnabry, il forme par ailleurs le duo le plus prolifique d’Europe, combinant 56 buts a eux deux (39 pour le Polonais et 17 pour l’ailier). Le second étant celui du PSG, Mbappé – Icardi, avec 42.

Le Bayern est redevenu une force de frappe offensive. Dès le match contre Dortmund, le Borussia a été restreint à 0,6 expected goals contre 3,6 pour le Bayern, pour un score de 4-0 pour les Bavarois, vous l’avez compris, le Bayern fait de nouveau preuve d’efficacité devant le but adverse. Les positionnements hauts et libres de Goretzka et Müller permettent un mouvement constant de la ligne offensive afin de profiter des espaces dans le dos des défenses. Le déséquilibre se crée et un surnombre se fait grâce à des ailiers virevoltants comme Gnabry ou Coman, renforcés par les montées offensives de Davies. Lewandowski, Gnabry, Muller attirent l’attention des défenseurs adverses afin de créer des espaces sur les côtés opposés. Quand les 4 sont alignées (avec Coman ou Davies), ils n’hésitent pas à interchanger leurs positions, modifiant constamment les points de références pour les défenses adverses.

Autre clé dans le jeu de construction des bavarois, le milieu de terrain. Kimmich, dans un rôle un peu plus reculé, apporte le surnombre avec les défenseurs centraux pour faire progresser petit à petit le bloc bavarois en proposant des solutions courtes avec les latéraux (permettant des situations de surnombre en 3 vs 2), alternant des jeux en triangle face à deux adversaires, éliminant ainsi le premier rideau défensif. Alaba, bien que défenseur central aujourd’hui, reste en position haute sur le terrain, il utilise dès lors sa qualité de passe pour apporter de la verticalité vers ses attaquants, démarqués grâce aux mouvements perpétuels de la ligne d’attaque, notamment Thomas Müller, qui se positionne entre les lignes.

L’ensemble permet une domination territoriale et temporelle, avec plus de 62 % de possession en moyenne, qui résulte d’un effort collectif. Ce dernier s’exprimant en phase offensive mais aussi défensive. Lewandowski, secondé par son ailier le plus proche, empêchent les relances vers les latéraux, afin de ne pas se faire déborder sur les côtés. Müller et Goretzka pressent les milieux adverses pour empêcher le surnombre et le déséquilibre entrevue sous Niko Kovac entre la ligne offensive et la ligne défensive. Enfin, le deuxième ailier se positionne afin de soutenir son milieu centre le plus proche, le cas échéant. L’objectif étant de forcer le bloc adverse à jouer long, augmentant les chances de récupérer rapidement la possession et haut sur le terrain (ex : contre Dortmund, le Borussia n’a en moyenne pu enchainer que 8,8 passes lors de ses phases de construction pour seulement 2 tirs sur toute la rencontre).

En phase défensive, le Bayern presse très haut avec pour objectif de couper les lignes de passe courte afin d’augmenter les chances de récupérer la possession rapidement. (source : Bundesliga.com)

C’est défensivement que la différence s’opère entre Flick et Kovac. Le système tactique du croate (4-3-3 offensif ou 4-2-3-1), pas si différent de Flick, provoquait un déséquilibre énorme entre la ligne offensive et la ligne défensive, le milieu étant orienté vers la première. Bilan 21 encaissés (contre 9), principalement sur des phases de contre attaque. En resserrant les lignes, Flick s’assure l’équilibre entre les blocs. Pourtant depuis sa prise de fonction, le natif d’Heidelberg a dû faire avec les suspensions et les blessures de nombreux cadres défensifs, notamment Süle et Hernandez. Il a malgré tout su utiliser la polyvalence de certains profils pour créer un axe défensif solide, alternant avec Alaba, Boateng, Martinez, Pavard et Kimmich dans un système à deux ou trois défenseurs axiaux.

Arrière gauche de métier, l’Autrichien n’est pas habitué à ce rôle, y ayant joué pour la dernière fois sous Pep Guardiola en 2015/16, mais il s’est parfaitement adapté à la position de défenseur central gauche aux côtés de Javi Martinez. Contre Leverkusen, malgré la défaite, il a remporté 10 duels et c’est surtout muet en organisateur naturel du jeu Bavarois en amorçant la plupart des attaques, faisant admirer sa capacité à allonger le jeu par des transversales de plus de 50 m, dont l’une d’entre elles aurait pu se terminer en passe décisive sans la maladresse de Lewandowski face à Hradecky.

Son repositionnement a profité à Alphonso Davies. Signé ostensiblement comme un ailier gauche, l’adolescent a été principalement employé comme arrière gauche depuis son arrivée en Bavière, démarrant 19 des 20 derniers matchs. Montrant par ailleurs une grande maturité et une intelligence tactique pour s’adapter à l’une des positions les plus difficile du jeu moderne. Son explosivité incroyable s’est révélée vitale jusqu’ici aux deux extrémités du terrain. À deux reprises à Stamford Bridge, il a comblé son retard pour défendre sur Mason Mount, tout en débordant Christensen pour offrir un caviar à Lewandowski (un copié collé de son action face à Fribourg en décembre). Doté d’une vitesse extraordinaire et d’une grande capacité technique, Davies incarne l’avenir à ce poste, ses stats étant meilleures que celle de David Alaba, pourtant dépositaire du couloir gauche depuis 2011.

Source : Bundesliga.com

Le Canadien s’impose comme une référence en Bundesliga, seuls Halstenberg, Guerreiro et Hakimi arrivent à rivaliser. L’Allemand étant meilleur sur son pourcentage de réussite au tir, en passe et en duel aérien, le Portugais sur le nombre de ballon touché et sur la distance parcourue et Hakimi sur les dribbles réussies (52 à 54). Seul différence, tous sont spécialistes du poste, pas Davies, reflétant son QI football.

Dans le même cas, Lewandowski est à l’heure actuelle, blessé pour quelques semaines. Cela ne semble pas poser problème à Flick, qui, même si Müller et Gnabry peuvent occuper le poste de n°9, préfère miser sur les jeunes à sa disposition. Privilégier le long terme et l’avenir fait partie des principes de celui qui a refusé un contrat du VfB Stuttgart en 1983 pour terminer son diplôme d’employé de banque. Alphonso Davies a été une révélation au poste d’arrière gauche depuis le replacement dans l’axe d’Alaba, tandis que Joshua Zirkzee, à seulement 18 ans, compte trois buts et deux passes décisives en quatre apparitions en Bundesliga et est le remplaçant désigné du Polonais. Non seulement cela, Flick a appelé Sarpeet Singh (20), Leon Dajaku (18), Oliver Batista Meier (18) et Lukas Mai (18) dans son groupe à plusieurs reprises.

Hansi Flick avec Joshua Zirkzee (Photo : Peter Schatz – image.imago)

« Les choses ont très bien fonctionné dans le match de Chelsea, je voulais donc changer le moins de chose possible dans l’équipe. Ce faisant, l’entente et les automatismes sont toujours là. Joshua s’est bien entraîné et il a montré à l’entrainement qu’il était de bonne qualité et qu’il finissait bien. Il peut bien tenir le ballon et a le physique pour le faire. » Le Néerlandais possède un ratio d’un but toutes les 34 minutes en Bundesliga, mieux que Lewandowski (86) et Haaland (47). Il faut dire que ses débuts en championnat ont été fracassants. Alors que les champions en titre semblaient se diriger vers des matchs nuls contre Fribourg puis Wolfsburg en décembre, le jeune Joshua Zirkzee, remplaçant lors de ces deux confrontations, a donné l’avantage leur de ses premières touches à la 92ème et la 85ème minute. Serge Gnabry, en profitant pour parachever le score dans les deux cas. Pour sa première titularisation, contre Hoffenheim, il a confirmé en inscrivant un but et délivrant deux passes décisives. De quoi préparer l’avenir sereinement du côté de la Bavière.

La Bayern a semblé tout sauf perturbé lorsque Flick a dirigé ses premiers matchs à la suite de l’éviction de Niko Kovac. Pour sa première, le Rekordmeister est allé gagner dans l’une des ambiances les plus hostiles d’Europe, à l’Olympiakos en Ligue des champions, avant d’écraser Dortmund 4 jours plus tard à Allianz Arena (4-0). 4 mois sont passés et la formule Flick semble la bonne pour maintenir la domination à l’échelle nationale. Le Bayern a emporté sept titres consécutifs sous Guardiola, Heynckes, Ancelotti et Kovac. Un huitième serait sans précédent, le 29ème au total du club, et potentiellement le premier pour Flick. Son compromis entre expérience et jeunesse, dans un système tactique bien huilé, laisse entrevoir une fin de saison particulièrement prometteuse sur tous les tableaux.

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