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Joyeux anniversaire confiné à… Antoine Griezmann (29 ans)

Les semaines sont longues en ces temps-ci, surtout lorsque l’on sait qu’il n’y aura pas de Multiplex Ligue 2 une fois le week-end venu. Pas de football, pas de tennis, pas de cyclisme, rien… Toutefois la vie ne s’arrête pas, et l’on peut encore célébrer ces hommes et ces femmes qui nous ont fait vibrer. Et quelle meilleure occasion pour cela que de fêter un anniversaire ?

L’un des chanceux du jour, c’est Antoine Griezmann, qui célèbre aujourd’hui ses 29 ans ! Quel souvenir marquant avez-vous de Grizou ?

Mon souvenir : un soir de France-Allemagne, le 7 juillet 2016

Le cadre était magnifique : le Vélodrome, un soir d’été, un soir de fête. Depuis presque un mois, les tribus de supporters se succèdent dans les villes de l’Hexagone ; et en ce jeudi 7 juillet, c’est un cortège d’Allemands qui arpente les rues de la cité phocéenne. L’éternel adversaire des footballeurs tricolores s’avance avec un statut de champion du monde en titre, et les Bleus n’y sont pas insensibles. Deux ans après avoir été éliminés du mondial par les Allemands sous le soleil brésilien, les Bleus ont l’occasion de se racheter devant leur public. Deux ans après avoir pleuré à chaudes larmes devant les caméras du monde entier, Antoine Griezmann peut devenir l’incarnation d’un génération si talentueuse. Dans un stade remonté à bloc, le match commence et la chaleur monte.

Placé en numéro 10, aux cotés de Moussa Sissoko et Dimitri Payet, Antoine Griezmann doit créer des brèches, transpercer des lignes et servir Olivier Giroud. La première occasion est pour Grizou, mais sa frappe à ras de terre est facilement sortie par Manuel Neuer. Le grand bonhomme de cette première période s’appelle Hugo Lloris, et ni Payet, ni Pogba ne parviennent à marquer sur coup-franc. Griezmann se procure une nouvelle occasion mais ne trouve pas le cadre. A ce moment-là, quelques doutes commencent à se faire sentir. Mon père m’avait prévenu: une demi-finale contre les Allemands, ça peut laisser des traces indélébiles. Mais ce soir-là, nous étions à Marseille, pas à Séville. Et Antoine Griezmann allait offrir la plus belle des revanches à mon père.

D’un calme froid, Antoine Griezmann a éteint les ardeurs allemandes (Photo : RMC Sport – BFM)

Dans les ultimes minutes de la première mi-temps, un corner français amène une situation confuse. Patrice Evra et Bastian Schweinsteiger sont au duel de la tête. L’arbitre siffle, le jeu s’arrête et… l’arbitre averti la légende allemande. Penalty. Schweinsteiger a touché le ballon de la main. Antoine Griezmann s’avance pour défier le meilleur gardien au monde. Il s’élance, frappe, et prend Neuer à contre-pied. J’explose, le Vélodrome explose, la France explose. Pas Grizou. Serein, soulagé, joyeux, Grizou entame sa traditionnelle célébration du moment, rapidement rejoint par tous ses coéquipiers. A la pause, la France mène 1-0.

Au retour des vestiaires, je ne vois que Griezmann, ses combinaisons avec Olivier Giroud, sa manière d’haranguer le public du Vélodrome. Puis vient la 72ème minute. Sur le côté gauche de la surface, Paul Pogba s’amuse avec un Allemand, centre vers Giroud qui gêne Neuer dans sa sortie ; le ballon revient dans les pieds d’Antoine Griezmann qui envoie le cuir dans les filets. 2-0. La même explosion dans ma tête, la même célébration à la Drake pour Grizou. La fin du match est aussi belle qu’irrespirable. Mais la victoire est bien là. Grâce à Antoine Griezmann (et à tous les autres), la France est en finale de l’Euro. Et même si le dénouement n’a pas été à la hauteur de nos espoirs, il aura forgé une équipe qui est devenue championne du monde. Et Griezmann en a été l’incarnation. Merci Grizou, et bon anniversaire.

Avec les applaudissements du chef… Merci Antoine (Photo : Le Parisien)

Antoine Griezmann, c’est aussi:

Le résumé du match (Youtube : VALCOM)
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