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Quel lendemain pour les clubs français en coupe d’Europe ?

Ce 30 avril 2020, la Ligue de Football Professionnel a parafé le classement final de la saison 2019 – 2020, raccourcie suite à la pandémie de Covid19. De ce fait, les clubs français européens la saison prochaine sont désormais connus.

Les réactions suscitées par cette fin de saison prématurée sont le plus souvent houleuses (n’est-ce pas monsieur Aulas ?), mais elles ne changeront rien à la suite des événements : la saison est bel et bien finie et le classement acté. Fin de saison rime avec célébrations : celle du titre pour le Paris Saint-Germain, celle du maintien pour Nîmes mais surtout celles des clubs qualifiés pour les coupes d’Europe la saison prochaine. 

Car en effet, si Jean-Michel Aulas se montre si véhément face à une décision qu’il qualifie de « trop hâtive », c’est avant tout car son Olympique Lyonnais ne serait, selon le classement arrêté à la 28e journée sur la base du ratio du nombre de points par match disputé, pas qualifié pour une coupe d’Europe la saison prochaine. 

Pas question de ne traiter que des jérémiades lyonnaises, même si celles-ci sont tout bonnement ententables et que le temps donne raison au Président des Gones (la majorité des championnats européens se prépare à reprendre, si ce n’est pas déjà le cas). Non, il est bien plus intéressant de faire un point sur nos futurs représentants européens.

Classement final du championnat de France.

Sur le papier en début de saison, les 4 premiers du championnat sont qualifiés pour l’Europe (1er et 2ème pour la phase de poule de Ligue des Champions, 3ème pour les barrages d’accession à la phase de poule de Ligue des Champions et 4ème phase de poule de la Ligue Europa). A ces clubs s’ajoutent les deux vainqueurs des coupes nationales (coupe de France et coupe de la Ligue). 

Le Paris Saint Germain et l’Olympique de Marseille seraient donc d’ores et déjà qualifié pour la phase de poule de Ligue des Champions, tandis que les Rennais tenteraient d’y parvenir via les barrages. Les Lillois, dauphin la saison dernière, devrait se contenter d’une place en Ligue Europa.

Cependant, si le vainqueur de ces dernières est déjà qualifié pour la coupe d’Europe via le championnat, la place revient au 5ème et au 6ème

Cette année, la finale de la coupe de France devait voir le Paris Saint Germain affronter l’AS Saint Etienne, actuel triste 17ème du championnat, tandis que la coupe de la Ligue devait voir l’Olympique Lyonnais jouer contre le Paris Saint Germain. Certes, si l’arrêt de toutes les compétitions sportives a été annoncé par le gouvernement, le Président de la Fédération Française de Football Noel le Graet affirme sa volonté de voir se jouer les finales début aout, si les conditions sanitaires le permettent. 

Explication du schéma d’accès via les coupes nationales : 

Première hypothèse : Les finales se jouent 

Si Paris venait à remporter les deux Coupes, Nice et Reims seraient européens.

Les aiglons seraient directement qualifiés pour la phase de poules tandis que Reims devra passer deux tours de qualification.

Si Paris ne venait à gagner que la Coupe de la Ligue, Nice serait qualifié en phase de poules, et Reims serait toujours européen, excepté le cas où Lyon venait à gagner la Coupe de la Ligue. Dans ces cas-là, le club rhodanien se qualifierait pour les éliminatoires de la compétition. 
Cependant, si Paris remportait la Coupe de la Ligue, mais que Saint-Etienne s’adjugeait la Coupe de France, les Verts seraient directement reversés en phase de poules, et les Niçois passeraient par les qualifications.

Deuxième hypothèse : Une seule finale peut se jouer 

Si seulement une seule des deux compétitions ne peut avoir lieu, les scénarios pourraient être similaires en cas de victoire stéphanoise ou lyonnaise. Dans l’éventualité où Paris remporte l’une ou l’autre, Reims serait également européen. Dans le cas contraire, l’OGC Nice serait le seul des deux à se qualifier pour une compétition continentale.

Troisième hypothèse : Aucune finale n’a lieu 

En revanche, si les deux finales ne pouvaient se jouer, Nice et Reims seraient qualifiés : Nice directement en poules et Reims en tours préliminaires.

Les deux rivaux éternels de la région Rhône Alpes peuvent donc  tenter de décrocher une place en coupe d’Europe, une opportunité en or pour des Stéphanois décevants cette saison, un moindre mal pour des Lyonnais encore engagés en Ligue des Champions cette saison …

Le cadre posé, petit focus sur les 8 (potentiels) qualifiés. 

Le Paris Saint Germain, armé pour lutter 

S’il y a bien un club pour lequel il ne faut pas s’inquiéter pour la saison prochaine, c’est bien le Paris Saint Germain (PSG). 

Encore en lice cette saison en Ligue des Champions et qualifié pour les quarts de finales après l’élimination du Borussia Dortmund, le club de la capitale vient de fêter son 9ème titre de Champion de France, titre acquis sans embuches. 

La seule incertitude réside dans les prolongations de Cavani et de Meunier, car si Léonardo a prévenu Thiago Silva que celui-ci ne serait pas conservé la saison prochaine, la tendance est aussi au départ pour l’Uruguayen et le Belge.  

Si l’Uruguayen semble disposé à partir suite à la signature définitive d’Icardi au sein du club parisien, l’avenir des deux derniers semble plus flou. 

L’autre « point chaud » du mercato parisien résidait dans le départ ou non de ses deux stars, Neymar et Mbappé, mais il semblerait que le futur des deux prodiges se dessine au PSG : « Se queda » comme dirait Gérard Piqué

En bref, le PSG apparait apaisé, l’éminent directeur sportif Léonardo cible des joueurs pour ce mercato (c’est notamment le cas du défenseur gauche brésilien du FC Porto Alex Telles), mais aucune opération d’envergure n’est (pour le moment) envisagée.

Comme tous les ans (et notamment après une élimination trop hâtive en Ligue des Champions), c’est l’avenir de l’entraineur qui est remis en question. Thomas Tuchel restera-t-il entraineur du PSG la saison prochaine ? Si la rumeur Massimiliano Allegri existe, le vent tourne plus en la faveur de l’Allemand, dont la position a été renforcée par la qualification en quart de finale en Ligue des Champions. 

Un Olympique de Marseille à la croisée des chemins 

Comment l’Olympique de Marseille, auteur de sa meilleure saison depuis celle de 2012-2013 peut-il se retrouver en crise, au moment de fêter sa première qualification en Ligue des Champions depuis la fameuse saison 2013-2014 et le zéro pointé en phase de poule ? 

Ce club a ses raisons que la raison ignore. Là où tout le monde aurait célébré cela par une joie inextinguible, c’est un avis de tempête qui a sonné sur le vieux port. 

Le point de départ de ces houleuses confrontations est assurément l’annonce de départ du directeur sportif espagnol : Andoni Zubizarreta

En place depuis 2016, l’espagnol quitte le navire olympien d’un commun accord avec le club. 
Tout aurait pu s’arrêter là, un nouveau directeur sportif aurait pris sa place et basta. 
Mais non, l’Olympique de Marseille est un club à part, et l’annonce de l’envol de l’espagnol a provoqué un tsunami. 

L’entraineur du club, Andre Villas Boas, aurait soi-disant lié son avenir à celui de l’espagnol. 
C’est la panique à Marseille, tout le monde annonce un départ du Portugais, le club plonge dans la crise, les tensions s’intensifient et une personne est prise pour cible : le Président du club : Jacques-Henri Eyraud.

Critiqué pour sa gestion du cas Zubizarreta (et donc indirectement du destin de Villas Boas), le Français est fustigé de toute part : comment remplacer l’homme qui a enfin permis à l’OM de retrouver le gratin du football européen ? 

La Providence va frapper le club olympien : Villas Boas reste. Pourquoi ? Il le fait pour ses joueurs, pour les supporters et un ultime entretien avec Jacques-Henri Eyraud l’aurait convaincu : sauvé.

Cependant, Villas Boas n’est pas dupe : il sait que l’équipe qu’il a emmenée sur la deuxième marche du podium a besoin d’être renforcée pour éviter une nouvelle humiliation en Ligue des Champions. Seul problème : le club marseillais n’a pas d’argent, et les erreurs du passé coutent chères tous les mois : Kevin Strootman, comme Gregory Sertic n’ont pas le niveau escompté et cirent le banc, tout en touchant un bon chèque à la fin du mois. Ces gros salaires paralysent le club de la cité phocéenne. 

De fait, l’OM va devoir vendre pour acheter, et donc faire des sacrifices : vendre ses meilleurs joueurs (KamaraSanson …).

Mais quid de Thauvin par exemple ? Blessé une grande partie de la saison, l’ancien lillois a-t-il toujours la cote sur le marché ? Pire encore, veut-il partir ? De plus, le marché risque d’être dur à animer cette année au vu de la crise économique …

En bref, l’OM peut faire le paris de rester avec son ossature actuelle, tout en essayant de flairer les bonnes affaires sur le marché des transferts. Le club marseillais va devoir compter sur le soutien de son public pour le tant attendu retour dans la reine des compétitions européennes. 

Fini la loose à Rennes ? 

Et si le Stade Rennais devenait enfin une place forte du football français ? Vainqueur de la coupe de France l’année dernière, année ponctuée avec un bon parcours en Europe (même si le dernier était plus mauvais), le Stade Rennais s’affirme comme un nouveau prétendant aux places européennes en France.

Avec une 3ème place méritée cette année (le meilleur classement de leur Histoire), les bretons vont jouer les barrages d’accession pour la phase de groupe de la Ligue des Champions. 

L’équipe rennaise va devoir se battre pour tenter d’accéder à la plus prestigieuse des compétitions européennes, d’autant plus que son effectif est loin d’être le meilleur, du moins individuellement. Oui mais voilà, Rennes c’est un collectif bien emmené par le si je puis dire « novice » Julien Stéphan, dont les méthodes nouvelles ont pu notamment offrir au club un trophée, une première depuis 1971. On y trouve des joueurs de talent, comme Camavinga, qui affole le Real Madrid de Zinedine Zidane, et qui sera sans aucun doute la plus grosse convoitise du mercato à Rennes. Mais Rennes peut aussi compter sur son virevoltant ailier Brésilien Raphina, sur son meneur de jeu Bourigeaud mais aussi sur le Champion du Monde N’zonzi.

Si le départ du Président Olivier Létang a pu donner des sueurs froides aux supporters, l’arrivée de l’expérimenté Nicolas Holveck en provenance de l’AS Monaco a semblé calmer ces derniers. 

En somme, le Stade Rennais va surement avoir des difficultés à se mettre à un niveau européen qu’il n’a jamais connu auparavant. Cependant, la stabilité et la sérénité dans lesquelles le club semble s’installer sont une véritable force qui, associé à un recrutement intelligent va surement conduire le club bretons du moment à se hisser jusqu’à cette phase de poule de Ligue des Champions.

Cependant, l’UEFA a envisagé l’hypothèse selon laquelle les barrages pourraient être annulés. 
Si tel est le cas, Rennes aurait donc une place attitrée en Europa League, compétition connue des bretons qui y montreraient surement un bien meilleur visage que cette saison (dernier de leur groupe). 

La frustration lilloise 

Solide dauphin du PSG la saison dernière, le club nordiste est l’un des clubs les plus affectés par cet arrêt prématuré du championnat. En effet, la différence de points avec Rennes n’est pas significative, tout en sachant que LOSC a joué deux fois le PSG cette saison, quand Rennes ne l’a toujours pas affronté lors de la phase retour, mais aussi que le LOSC n’a pas eu l’opportunité d’affronter une deuxième fois Toulouse, bon dernier du championnat.

Si Gérard Lopez, le Président Lillois, s’est montré déçu du raccourcissement de la saison (tout comme son homologue lyonnais), ce dernier peut au moins se rassurer en sachant que son club jouera la Ligue Europa la saison prochaine. 

Décevants en Ligue des Champions cette saison (dernier de leur groupe avec 1 point) mais dans un groupe d’un niveau largement supérieur (le LOSC est en somme le « petit poucet » de la compétition. En effet, il s’agit de l’équipe avec le plus faible indice UEFA parmi les 32 qualifiées pour la phase de groupes), les Lillois peuvent avoir des ambitions bien plus grandes dans une Ligue Europa d’un niveau (à priori) inférieur à celui de la compétition reine. 

Si Cristophe Galtier réussit à garder ses meilleurs éléments, il ne serait pas étonnant de voir les Lillois réussir quelques prouesses sur la scène européenne. Attention tout de même, certains joueurs font l’objet d’importantes convoitises (le Nigérien Victor Osimhen par exemple), tout en sachant que le directeur sportif portugais Luis Campos serait sur le départ … Perdre la pierre angulaire de votre projet n’est pas chose facile et le LOSC pâtira certainement de son départ. 

Reste à savoir si le LOSC réussira à garder ses pépites, ou du moins les remplacer, tout en se renforçant sur certains points pour enfin offrir à ses supporters une épopée européenne. 

La révolution niçoise 

« La révolution est comme une bicyclette, quand elle n’avance pas, elle tombe ».

Concours de circonstance me direz-vous ? Non. Avec le rachat de 100% des parts du club par le groupe INEOS et son président Jim Ratcliffe, l’OGC Nice veut viser haut et grand, gravir les échelons de la Ligue 1 tel de grands cols de montagne. 

Après un premier mercato ambitieux ponctué par les arrivés des prometteurs DolbergClaude-MauriceNsoki mais aussi par certains flops prêtés comme Ounas ou Durmisi (non conservés la saison prochaine), les Niçois devraient disposer d’une enveloppe de 80 millions d’euros pour recruter cet été, de quoi faire quelques folies. 

Dans la continuité des dernière saisons, l’OGC Nice va peut-être encore jouer l’Europe la saison prochaine au cas où les PSG remporterait une des deux finales de coupe. 

Les niçois, 5ème au classement, peuvent remercier leur buteur danois Kasper Dolberg pour son but à la dernière minute lors du Derby azuréen contre Monaco, qui permet aux aiglons de devancer de peu leur rival monégasque. 

Sans le savoir, Dolberg envoie potentiellement Nice en coupe d’Europe.  

De fait, Nice peut potentiellement participer à la phase de poule de la Ligue Europa, compétition que les Niçois connaissent bien pour y avoir joué pour la dernière fois lors de la saison 2017-2018.

Les hommes de Patrick Vieira sont jeunes, et seuls peu d’entre eux ont une expérience européenne. Nice pourra compter sur la capacité du Champion du Monde 1998 à fédérer ses joueurs, tout autant que sur ses capacités financières nouvelles.

Reims, la Champagne en effervescence 

1963 : si certains américains pleurent Kennedy, en France ce sont les rémois de Raymond Kopa qui pleurent, éliminés en quart de finale de Ligue des Champions par le Feyennord Rotterdam de l’emblématique Coen Mouljin. Ce sera la dernière participation de Reims à une coupe d’Europe. 

Presque 60 ans plus tard, les rémois peuvent rêver de tours préliminaires d’accession à la phase de groupe de la Ligue Europa, une belle récompense pour une équipe en pleine reconstruction et dont la solidité défensive fut la force cette année. En effet, les rémois doivent en grande partie leur 6ème place à leur titre de meilleure défense du championnat (21 buts encaissés contre 24 pour le PSG).  

Malgré un effectif talentueux, notamment emmené par son gardien Rajkovic et le solide Abdelhamid, nommé meilleur défenseur de la saison par le quotidien l’Equipe, la place des rémois en coupe d’Europe peut interroger : le club a-t-il les moyens d’être compétitif ? A-t-il réellement le niveau européen ? 

Pour pouvoir répondre à cela, il faudra avant tout que le PSG remporte les deux coupes nationales. Mais nul ne doute que la présence de Reims en coupe d’Europe ravivera les souvenirs des plus anciens supporters et amateurs de football. 

A Lyon, Aulas s’impatiente

Qui n’a pas entendu Jean Michel Aulas se plaindre de l’arrêt du championnat ? 

C’est bien connu : Lyon visait la Ligue des Champions en début de saison. Si tout espoir semble perdu, il reste une ultime chance au club du Rhône pour y participer : remporter l’édition actuelle. 

Si cette dernière semble peu probable, les lyonnais devront battre le PSG en finale de la coupe de la Ligue pour décrocher une place en Ligue Europa, ce qui semble déjà plus accessible, et un moindre mal. 

En Ligue Europa, Lyon pourrait jouer les têtes d’affiches, et ceux, malgré les possibles départs d’Aouar et de Moussa Dembélé, pour qui les convoitises sont nombreuses. 
De plus, la presse envoie l’ancien parisien Mamadou Sakho à Lyon. Celui-ci pourrait apporter son expérience acquise à Liverpool ou en Équipe de France dans une équipe avec de jeunes talents, bien que décevants cette saison. 

Le parcours lyonnais en Ligue des Champions (encore engagé, en attente du match retour contre la Juventus de Turin (victoire 1-0 des lyonnais à l’aller à domicile)) se montre rassurant quant à la capacité de cette équipe à se mettre au niveau lors des grosses affiches européennes. 

Les Verts feraient mieux de rester au vert 

A Saint Etienne, la perspective de jouer l’Europe peut paraitre totalement folle : 17ème au championnat, le club a enchainé des prestations décevants avant l’arrêt du championnat (7 matchs sans victoires). 

Le rival des lyonnais devra battre Paris en finale de la Coupe de France, tache compliquée pour une équipe qui va perdre son meilleur défenseur en la personne de William Saliba (retour de prêt à Arsenal), et dont le poste de gardien de but est sujet à controverse : en effet, Stéphane Ruffier n’est plus en odeur de sainteté dans le Forez. De plus, Denis Bouanga, principal artilleur des stéphanois devrait être convoité à l’intersaison. 

L’argent n’est pas illimité à Saint Etienne, et pour pallier cela, Claude Puel est en train d’installer une nouvelle génération de jeunes joueurs dans le groupe pro.

L’aventure européenne des verts a été médiocre avec seulement 4 points, tous obtenus par des matchs nuls, ce qui montre une nouvelle fois qu’aujourd’hui, Saint Etienne n’a pas les armes pour se battre au niveau européen … 

Finalement, il apparait plus intéressant de se demander si les verts ne seraient pas plus prudent de ne pas risquer une nouvelle humiliation sur la scène européenne, même si gagner une Coupe de France ne se refuse pas, les verts feraient de l’Europe un fardeau plus qu’un cadeau …

Enfin … Si certains clubs sont taillés pour affronter les autres écuries européennes (PSG, OL), ce n’est pas le cas de tous. En effet, la participation de certains (Reims, Saint Etienne) relève plus du « fantasme nostalgique » d’antan que d’une participation active à la préservation et l’augmentation de l’indice UEFA français. D’autres, comme Rennes, Marseille et Nice sont difficiles à cerner : tout va dépendre du mercato estival et de l’implication du club.

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