Les défenseurs sont de plus en plus sollicités, passant parfois plus de 25 minutes sur la glace. Drew Doughty fait partie de cette nouvelle génération. A l’instar de Letang chez les Penguins, il est le leader défensif de sa franchise en étant présent en attaque et en défense l’obligeant à passer beaucoup de temps sur la glace. Dès ses premières années dans les ligues juniors, il a su montrer son talent, le promettant alors à un grand avenir. Depuis son arrivée dans la NHL, il n’a cessé de progresser pour devenir l’un des meilleurs défenseurs de sa génération. Son talent de passeur et sa capacité à mettre de l’intensité à chaque match font partie de sa marque de fabrique, lui permettant de briller. Malgré les remises en question en raison de la période difficile traversée par les Kings, il reste capable de coup d’éclat montrant sa vraie valeur.
Un jeune défenseur promis à un grand avenir
Drew Doughty est originaire de London dans l’Ontario. Il se passionne rapidement pour le hockey comme tous les jeunes Canadiens. Il évolue alors au sein de l’organisation des Junior Knights de London avec une autre future star de la ligue: Logan Couture. A ses débuts, Drew Doughty joue au poste d’attaquant. Il devient défenseur suite à une proposition de son entraîneur pour combler l’absence d’un défenseur pour quelques matchs. Cette expérience s’est révélée bonne pour lui. Doughty se voit alors proposer un rôle de défenseur de manière permanente. Il grandit et s’améliore au sein des Knights de London pendant huit ans avant de rejoindre la ligue de Hockey de L’Ontario où il est repêché en cinquième position par les Storm de Guelph en 2005. Sa première saison est intéressante avec 33 points inscrits dont cinq buts. Avec ses statistiques, il fait partie des 20 meilleurs pointeurs recrus, le deuxième chez les défenseurs. Il permet à son équipe de se qualifier pour les séries. L’équipe réalise un beau parcours mais s’arrête en finale de conférence contre les Knights de London. Durant ces séries, Drew Doughty a marqué les esprits avec 13 points inscrits en 14 matchs soit son nombre d’assistances au cours de la compétition. Ses séries ont été le moment pour lui de montrer son aisance dans la circulation du palet et ses qualités de passeurs. Ses bonnes performances lui permettent de faire partie de l’équipe canadienne de l’Ontario pour le défi mondial des moins de 17 ans au côté de P.K. Subban, Logan Couture ou encore John Tavares. Sur le plan collectif, Doughty et son équipe sont éliminés dès les phases de groupes mais sur le plan personnel c’est une première expérience enrichissante pour le jeune défenseur. Il termine la compétition avec quatre points inscrits dont un but terminant meilleur marqueur des défenseurs de son équipe.
Après une première période d’adaptation dans la ligue de l’Ontario, la deuxième saison de Doughty est fantastique avec 74 points inscrits dont 21 buts. Il termine alors meilleur marqueur de sa franchise. Il reçoit pour ses performances le titre de deuxième pointeur et passeur chez les défenseurs de l’OHL ainsi qu’une nomination pour la All-Star Classic. Au cours de la saison, il participe également à sa première compétition internationale avec l’équipe des moins de 18 ans du Canada. Drew Doughty est alors accompagné de futures stars de la NHL comme Stamkos ou encore Logan Couture. Sur le plan collectif, le Canada termine à la quatrième position mais sur un plan personnel Drew Doughty continue de montrer tout l’étendue de son talent avec cinq points inscrits, terminant une nouvelle fois meilleur marqueur chez les défenseurs. Pour la fin de la saison, il revient chez les Storm pour disputer les séries. L’équipe échoue dès le premier tour des séries contre Plymouth en quatre matchs mettant fin à l’excellente saison de Doughty. Il finit les séries avec cinq points inscrits, terminant une nouvelle fois le meilleur marqueur de son équipe.

Lors de la saison 2007/2008, Drew Doughty entre dans sa dernière année du côté de Guelph. Il réalise une saison à la hauteur de ses standards avec 50 points inscrits dont 13 buts. Il reçoit le trophée Max Kaminsky, récompensant le meilleur défenseur de OHL. Il guide les Storm jusqu’en demi-finale de conférence. Mais Drew Doughty a surtout été très présent avec les équipes juniors du Canada durant cette saison. Il participe tout d’abord à la Subway Super Series 2007, opposant les jeunes joueurs canadiens aux hockeyeurs russes pour commémorer les 35 ans de la série du siècle. Il prend part à deux matchs réservés aux étoiles de l’OHL et obtient deux passes. Le Canada termine le tournoi avec sept victoires et une partie nulle. A côté de cette compétition, il participe avec le Canada aux Championnats du monde junior de Hockey, compétition qu’il disputé avec certaines futures stars de la ligue nationale de Hockey comme Brad Marchand, Claude Giroux ou encore Steven Stamkos. L’équipe du Canada remporte facilement la compétition avec cinq victoires, permettant à Drew Doughty de remporter son premier titre international avec son pays. A la suite de cette saison, il se présente aux repêchages de la ligue nationale de hockey. Drew Doughty fait alors partie des prospects les plus suivis par les franchises. Sa capacité à mener sa défense, sa présence en attaque pour soutenir ses lignes offensives attirent l’intérêt de nombreuses franchises. Il est finalement sélectionné en deuxième position par les Kings de Los Angeles, sa franchise de coeur lorsqu’il était jeune. Son aventure dans la ligue de l’Ontario se termine et une nouvelle commence alors dans la ligue nationale de hockey.
Un leader défensif sur la glace californienne
Il arrive à Los Angeles en 2008 dans une franchise avec un passé peu glorieux. Depuis sa création en 1967, la franchise n’a atteint qu’une seule fois la finale du championnat lors de la saison 1992/1993 au cours de laquelle il s’incline contre les Canadiens. Cette période matérialise le début de l’intérêt des fans pour les Kings avec l’arrivée de ‘The Great One’: Wayne Gretzky. Il est parvenu à populariser le hockey dans une ville centrée autour du basket avec les Lakers de Magic Johnson. Après le départ de Gretzky au cours de la saison 1995/1996, la franchise de Los Angeles ne s’est qualifiée qu’à quatre reprises pour les séries. La tache de Doughty est alors d’amener vers les sommets de la ligue cette franchise habituée au fond du classement.

Dès sa première saison, l’entraineur de l’époque, Terry Murray, lui fait confiance en le positionnant sur la première ligne de la défense des Kings. Il est alors très rapidement amené à jouer de nombreuses minutes sur la glace. Sa première saison est réussite à titre personnel avec 27 points inscrits. Sur le plan défensif il a su se montrer présent avec 114 tirs bloqués et 90 mises en échec. Avec ses performances, il est nommé dans l’équipe des recrues de la saison. Sur le plan collectif, ses statistiques ne suffisent pas à qualifier les Kings en séries pour la septième saison consécutive. Celle-ci n’est cependant pas terminée puisqu’il est retenu par l’équipe du Canada pour participer aux Championnats du monde en Suisse en 2009. Le Canada termine deuxième de compétition au cours de laquelle il inscrit sept points. Cette expérience internationale lui a permis de montrer tout l’étendue de son talent dans une équipe plus équilibrée.
Lors de la saison suivante, Drew Doughty poursuit son ascension dans la ligue avec des statistiques en constantes progressions et une place à la tête de la défense des Kings. Il commence à se montrer plus à l’aise sur le plan offensif avec 59 points inscrits lors de la saison 2009/2010 dont 16 buts, ce qui reste son record en carrière encore aujourd’hui. Ses performances lui permettent de finir troisième au classement pour le trophée Norris derrière Duncan Keith et Mike Green. Il réussit à faire partie de l’équipe championne olympique à domicile en 2010 même s’il s’est montré plutôt discret avec seulement deux points inscrits. A la fin de la saison, les Kings retrouvent les séries mais s’inclinent dès le premier tour contre les Canucks en six matchs. Pour sa première participation aux séries, Drew Doughty a été à la hauteur de l’événement avec sept points inscrits dont trois buts et 12 tirs bloqués malgré une blessure au poignet subit lors du premier match. Après deux saisons au sein de la ligue, il a déjà montré ses qualités offensives et défensives se positionnant comme l’un des futurs meilleurs défenseurs de cette ligue.
Lors de la saison suivante, les Kings se qualifient pour les séries pour la deuxième année consécutive grâce à un Drew Doughty toujours aussi important pour sa franchise. Mais pour Doughty la saison de la consécration est celle de 2011/2012. Durant l’intersaison, il a décidé de poursuivre son aventure chez les Kings à la suite de longues négociations aboutissant à la signature d’un contrat de 8 et 56 millions de dollars. Cette année-là, les Kings décident de se séparer de Terry Murray au profit de Darryl Sutter. L’ancien coach des Flames apporte une nouvelle philosophie à cette équipe. Il prône alors la préparation pour permettre à son équipe d’être dans les meilleures conditions physiques possibles. Drew Doughty est appelé à se focaliser sur sa défense et délaisser l’attaque. Cette saison, il inscrit son plus faible total de points sur une saison avec 36 unités. Son équipe parvient à se qualifier pour les séries, moment choisi par Drew Doughty pour se mettre en avant. Il inscrit 16 points en 20 matchs terminant troisième meilleur marqueur de son équipe durant les séries. Sur le plan défensif, il s’est montré omniprésent avec 25 tirs bloqués et 44 mises en échec. Grâce à ses performances, son équipe remporte la première Stanley Cup de son histoire et Drew Doughty est l’un des grands artisans de cette victoire aux côtés d’Anze Kopitar et Justin Williams. Cette première Stanley Cup remportée par les Kings est une surprise pour les observateurs après une saison régulière compliquée où les Kings s’étaient qualifiés en huitième et dernière position de la conférence Ouest. Pour prendre la mesure de cet exploit, les Kings deviennent la deuxième franchise, après les Flames de 2003/2004, à éliminer les trois meilleures équipes de leur conférence durant les séries. La franchise est par ailleurs la première à remporter tous ses matchs à l’extérieur avant d’atteindre la finale avec huit victoires en autant de matchs. La franchise a marqué l’histoire de la ligue et Drew Doughty est le leader défensif de cette équipe historique.

La saison suivante, alors que la saison est raccourcie en raison de l’absence d’accord entre la ligue et l’association des joueurs, les Kings se qualifient pour les séries. Après un beau parcours dans ces séries, où ils atteignent la finale de la conférence Ouest, les Kings tombent alors face à des Blackhawks plus solides dans tous les compartiments du jeu. Ils résistent mais s’inclinent finalement en cinq matchs. Drew Doughty réalise des séries décevantes avec une présence défensive toujours remarquable mais un apport offensif moins important. Il n’inscrit que cinq points en 18 matchs, trop insuffisant pour un joueur qui nous a habitués à mieux.
Lors de la saison 2013/2014, il se montre toujours important sur le plan défensif avec 180 mises en échec et 91 tirs bloqués. Il termine alors sixième au classement du trophée Norris. Lors des séries, Drew Doughty doit faire oublier sa dernière campagne. Il inscrit 18 points dont 5 buts tandis que sur le plan défensif, il réalise 52 tirs bloqués et 43 mises en échec. Le plus impressionnant durant ses séries, est sa capacité à être agressif sur tous les matchs malgré une présence moyenne sur la glace de 28 minutes et 45 secondes. Au-delà de ses statistiques, il s’est imposé comme le véritable leader de sa franchise lorsque celle-ci est en difficulté. Lors du premier tour, les Kings perdent les trois premiers matchs. Ils sont alors aux portes de l’élimination. L’équipe se reprend en gagnant le quatrième match facilement à la maison. Ce match est le tournant de la série, marquant le retour des Kings dans la série. Ils remportent les trois matchs suivants, leur permettant de rejoindre le tour suivant. Sur ce fameux quatrième match, Drew Doughty a alors lui-même révélé que l’équipe a eu le sentiment qu’ils allaient se qualifier après cette première victoire. Il revêtit une nouvelle fois son costume de leader lors de la finale de conférence contre les Blackhawks au cours de laquelle il inscrit 7 points dont 3 buts permettant à son équipe d’accéder à une deuxième finale en trois saisons. La finale contre les Rangers est serrée mais les Kings s’imposent en cinq matchs avec un dernier match arraché au terme d’une double prolongation après le but d’Alec Martinez. Drew Doughty soulève sa seconde Stanley Cup avec les Kings, rentrant un peu plus dans l’histoire de la franchise. A côté de cette victoire, Doughty remporte une nouvelle fois les Jeux Olympiques avec le Canada faisant de lui le septième joueur à remporter ces deux trophées la même année.

A la suite de cette saison, les Kings sont en difficultés tandis que Drew Doughty reste toujours fantastique sur la glace. Sous la houlette de Darryl Sutter, le joueur originaire de London a su se concentrer sur sa défense et délaisser l’attaque des Kings. Après ses deux campagnes victorieuses, son talent n’est plus discuté: Drew Doughty confirme sa présence parmi les meilleurs défenseurs de la ligue.
Un défenseur talentueux au milieu du désert californien
Drew Doughty a connu une période couronnée de succès entre 2010 et 2014 avec deux Stanley Cup conquises avec les Kings et deux médailles d’or olympique remportées avec le Canada. Il n’a alors que 25 ans et déjà un palmarès remplit de récompenses collectives. Il poursuit ses très bonnes performances sur la glace de manière régulière avec une présence défensive en constante progression. Lors de la saison 2014/2015, il termine la saison régulière avec 144 tirs bloqués et 152 mises en échec. Des statistiques lui permettant de terminer deuxième des votes pour le trophée Norris derrière Erik Karlsson. Malgré ses bonnes performances, les Kings échouent à se qualifier pour les séries après cinq qualifications consécutives.
La saison suivante, les Kings parviennent à se qualifier pour les séries avec un Doughty dépassant la barre des 50 points pour la première fois depuis la saison 2009/2010. Il termine la saison avec 51 points dont 14 buts. Il continue d’impressionner par son endurance avec le troisième temps sur la glace dans la ligue. Après plusieurs saisons d’attentes, il est logiquement récompensé en obtenant le trophée Norris. Ses performances permettent à son équipe d’accrocher une place pour les séries. Les Kings affrontent au premier tour leurs rivaux les Sharks qu’ils ont déjà rencontrés à trois reprises sur leurs quatre dernières campagnes. Les Kings ont remporté les deux derniers lors de deux matchs sept mais cette fois-ci les Sharks ne se font pas surprendre en remportant la série en cinq matchs. Drew Doughty a été en difficulté tout au long de la série avec un seul point inscrit même si défensivement il n’a pas hésité à donner de sa personne pour son équipe avec 17 tirs bloqués et 9 mises en échec.

Les trois saisons suivantes, Drew Doughty continue ses performances habituelles que ce soit au niveau défensif ou au niveau offensif. Il continue à être régulièrement plébiscités pour le trophée Norris comme lors de la saison 2017/2018 où Doughty finit deuxième derrière Victor Hedman. Il est par ailleurs sélectionné à plusieurs reprises pour le match des étoiles en raison de ses performances chez les Kings. Malheureusement pour lui, les résultats collectifs ne suivent pas, la franchise ne parvenant à accrocher les séries qu’à une seule reprise en trois saisons. Lors de l’exercice 2017/2018, les Kings rencontrent les Golden Knights au premier tour mais s’inclinent en quatre matchs. Drew Doughty participe à trois matchs suite à une suspension après un coup illégal porté à la tête lors du premier match. Il terme ces séries avec aucun point inscrit. Doughty reste néanmoins présent défensivement avec 10 tirs bloqués et 6 mises en échec. Au cours de cette période, il ne remporte qu’un seul trophée collectif: la coupe du monde en 2016 avec le Canada.
Drew Doughty est alors seul à performer au milieu d’une franchise en crise. Son talent est toujours présent mais il n’est plus aussi bien entouré qu’auparavant. Le joueur commence à vieillir et son corps est mis à rude épreuve chaque saison. Drew Doughty a toujours mis beaucoup d’énergie dans ses matchs n’hésitant pas à aller au contact pour bloquer l’attaque de l’équipe adverse. Il réalise, en moyenne, plus de 100 mises en échec par saison avec une pointe à 180 lors de la saison 2013/2014. Il expose alors son corps à des blessures même s’il a joué l’intégralité des matchs des Kings entre la saison 2014/2015 et la saison 2018/2019 à l’exception de son match de suspension contre les Golden Knights. Une régularité assez rare dans un sport aussi physique que le hockey encore plus pour un joueur habitué à jouer plus de 26 minutes par match. Toutes ces données peuvent laisser supposer que le joueur fatigue et le poids sur ses épaules commencent à être trop lourd pour lui tout seul.

La franchise n’a jamais eu l’un des meilleurs effectifs de la ligue malgré ses deux Stanley Cup. Drew Doughty n’a pas eu de joueurs capables de le soutenir derrière pour lui permettre de souffler sur la glace à l’image d’un Kris Letang qui joue plus de 25 minutes par match. Si Drew Doughty a réussi à éviter les blessures ce n’est pas le cas de Kris Letang qui a connu plusieurs blessures ces dernières saisons. Par ailleurs, tous les défenseurs, qui l’ont accompagné depuis ses débuts, ont fini par être transférés comme Jake Muzzin chez les leafs au cours de la saison 2018/2019 ou encore Alec Martinez cette saison chez les Golden Knights. Le joueur s’est alors retrouvé seul cette saison pour mener la défense des Kings.
Les critiques concernant Drew Doughty se concentrent principalement sur son contrat signé le 1er juillet 2018 d’une valeur de 88 millions de dollars sur huit ans faisant de lui l’un des joueurs les mieux payés de la ligue. Les attentes sont alors élevées à la suite de cette prolongation. Même s’il a répondu présent sur la glace, les Kings ont échoué à se qualifier pour les séries, forçant la direction à bâtir un plan de reconstruction. Cette reconstruction n’est alors pas forcément du goût de Drew Doughty qui déclara en début de saison, à la fin d’un entrainement,: ‘Evidemment quand j’ai renouvelé mon contrat, nous ne pensions pas que nous ferions cette reconstruction’, ‘Nous ne sommes pas heureux d’avoir à faire ça mais c’est comme ça que les choses sont arrivées’. Le défenseur des Kings est très déçu de la tournure que prend sa carrière alors qu’il espère toujours pouvoir lutter pour les séries. Il a déjà 30 ans et plus le temps passe moins il aura l’opportunité de gagner une nouvelle Stanley Cup. Sa déception est alors compréhensible, se faisant ressentir dans ses performances avec ‘seulement’ 106 mises en échec et 87 tirs bloqués lors de la saison 2019/2020. Ce sont ses statistiques les plus faibles sur une saison entière depuis celle de 2011/2012. Certains fans comme @LAactufrance ont ressenti cette déception ‘L’an dernier, ça se voyait qu’il laissait filé sur certains shifts. Il se retrouvait seul, il n’y allait même plus’. Malgré les nombreuses critiques, Drew Doughty reste un compétiteur. Il garde la même intensité lorsqu’il est sur la glace. Sa célébration pour chambrer les fans des Flames, après un but victorieux en prolongation à Calgary, témoigne de son amour de la compétition. Avec une équipe plus compétitive, nul doute que le joueur continuera à exprimer son talent sur la glace que ce soit offensivement avec sa qualité de passe ou défensivement avec sa capacité à mettre de l’intensité dans les contacts.
Drew Doughty est l’un des meilleurs défenseurs de la dernière décennie, probablement le second derrière Duncan Keith, le défenseur des BlackHawks. Il a su montrer ses talents offensifs et défensifs lui permettant de se construire un palmarès de rêve avec deux Stanley cup et deux médailles d’or olympique avec le Canada. Il a souvent été mis de côté pour les récompenses individuelles avec un seul trophée Norris mais le plus important pour lui est de gagner des matchs et des trophées collectifs. Il connaît une période plus compliquée avec des critiques sur son contrat et ses performances en baisse sur la glace. Le joueur originaire de London n’est pas en phase avec le projet proposé par les Kings mais il continue à mettre de l’intensité dans ses matchs ce qui fait la marque des grands champions. Si le plan de reconstruction se passe comme les Kings le souhaitent, Drew Doughty sera là pour faire retrouver les sommets à la franchise qui l’a vu grandir.