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Top 14 : Le classement du mercato, places 8 à 6.

Afin de préparer la nouvelle saison de Top 14, les clubs du championnat français ont eu une intersaison un peu plus longue que d’habitude. Entre bonnes affaires, transferts fracassants ou coup d’épée dans l’eau, le CCS vous propose de revenir sur les différents mouvements réalisés par chaque équipe de Top14. Le tout, dans un classement concocté par nos soins.

Classement précédent, places 14 à 12

Classement précédent, places 11 à 9

8ème : Toulon

Place à la jeunesse toulonnaise ! Louis Carbonel (21 ans) n°10 du RCT. Crédit photo : republicain-lorrain.fr

Le RCT s’est refait la cerise l’année dernière. Après une saison noire, Toulon s’est montré solide pour lutter avec le haut du tableau. Malheureusement, l’annulation du championnat a empêché les toulonnais, 4èmes, de penser aux phases finales. C’est sans doute parce que la saison a été bonne que peu de gros changements sont effectués sur le marché des transferts cette année.

Les jeunes comme Cordin, Carbonnel, Belleau, Ikpefan ou Setiano sont rentrés définitivement dans la rotation de Patrice Collazo, qui est en train de bâtir une belle équipe sur le Rade. La preuve que les jeunes prennent le pouvoir : le départ de joueurs expérimentés. Le demi de mêlée gallois Rhys Webb est parti en cours de saison et laisse de la place à Baptiste Serin et Anthony Meric. Yoan Cottin s’en va lui aussi. En troisième ligne, Mamuka Gorgodze prend sa retraite et laisse sa place, Liam Messam n’est lui pas conservé et Stéphane Onambele part à Castres. Le pilier Marcel Van Der Merwe retourne en Afrique du Sud jouer avec les Bulls, il faut dire qu’il y a du beau monde au poste à Toulon.

Au niveau des deuxièmes ligne, Corentin Vernet part pour Agen et Florent Vanverberghe pour Castres. Enfin chez les ¾, l’ouvreur Mathieu Smaili s’engage avec Mont de Marsan, pendant que la déception Julian Savea n’est pas conservé et que le blessé récurrent Hugo Bonneval fait ses valises pour Pau. En contre exemple d’expérimentés qui partent, il n’y a que Sergio Parisse, qui a rempilé d’un an sur la Rade.

Les arrivées, elles, se comptent sur les doigts d’une main. Le puissant centre Néo-Zélandais Isaia Toeava arrive de Clermont. Thomas Jolmès, qui connait bien Patrice Collazo, est lui rallié depuis La Rochelle. Le pilier rennais Jérémy Boyadjis et le demi de mêlée Tongien Sonatane Takulua complètent le recrutement. Un recrutement peu actif, mais où Toulon a pu conserver ses pièces maîtresses.

L’arrivée qui fait du bien : Isaia Toeava

Une recrue de choix pour le RCT. Le centre clermontois s’engage pour une saison sur la Rade. Le All-Black de 34 ans était en recherche d’un nouveau projet après l’Auvergne et il a été séduit par les ambitions toulonnaises. La saison dernière, il a disputé 13 matchs avec Clermont, tous en temps que titulaire. Puissant et expérimenté, il ne peut amener que du positif dans cet effectif ou les jeunes ont pris le pouvoir, surtout au niveau des ¾.

Le départ qui fait mal : Mamuka Gorgodze

En fin de contrat avec Toulon, le colosse a tout simplement décidé de prendre sa retraite. À 35 ans, le troisième ligne géorgien n’a jamais été champion de France, malgré trois finales jouées avec Montpellier et donc Toulon. En 6 ans au RCT, il a quand même été champion d’Europe en 2015. Blessé, il n’a même pas pu dire adieu dignement au rugby suite à l’arrêt du championnat. Une fin de carrière bien dure pour celui qui aura sacrifié son corps pour le rugby. Il dit même que c’est « La pire fin de carrière qu’on puisse imaginer ». Bon courage pour la suite Mamuka.

Les Arrivées :

Sonatane Takulua (Demi-de-mêlée, TON, Newcastle, 2022), Julien Dupuy (Entraîneur, FR, 2020), Thomas Jolmes (2e ligne, FR, La Rochelle, 2023), Isaia Toeava (Centre, N-Z, Clermont-Ferrand, 2021), Jérémy Boyadjis (Pilier, FR, Rennes, 2021)

Les Départs :

Rhys Webb (Demi-de-mêlée, PdG, Bath), Mamuka Gorgodze (3e ligne, GEO, Retraite), Marcel Van der Merwe (Pilier, AFS, Bulls), Casey Laulala (Entraîneur, N-Z), Julian Savea (Ailier, N-Z, non conservé), Mathieu Smaili (Ouvreur, FR, Prêt Mont-de-Marsan), Florent Vanverberghe (2e ligne, FR, Castres), Stéphane Onambele (3e ligne, FR, Castres), Yoan Cottin (Demi-de-mêlée, FR, Prêt Agen), Hugo Bonneval (Arrière, FR, Pau), Liam Messam (3e ligne, N-Z, non conservé), Corentin Vernet (2e ligne, FR, Agen)

La compo probable :

La note : 6,5

Un recrutement peu actif mais au final bien géré par Toulon. Le club s’est débarrassé de gros contrats pour laisser place aux jeunes, qui ont prouvé l’année dernière que Collazo pouvait compter sur eux. Les jeunes, eux, sont d’ailleurs brillamment  conservés. Que du bon pour la suite.

7ème : Racing

Teddy Baubigny la révélation côté Racing la saison dernière ? Crédit photo : Instagram

Finalement troisième d’une saison de Top 14 inachevée, le Racing espère mieux démarrer le prochain exercice que lors de la rentrée 2019. Il y a un an, les Franciliens avaient chuté contre le promu bayonnais dans leur Paris La Défense Arena à Nanterre (17-24), avant de connaitre plusieurs revers d’affilée contre des gros bras du championnat (Lyon, Toulouse, Toulon). Même s’ils ne s’en étaient pas servi comme d’une excuse, les Ciel et Blanc avaient dû payer un lourd tribut à cause de la Coupe du monde au Japon. Dix internationaux (Chat, Le Roux, Lauret, Machenaud, Vakatawa [France], Nakarawa, Volavola [Fidji], Russell [Ecosse], Tameifuna [Tonga], Gogichashvili [Géorgie]) s’étaient envolés avec leur sélection pour le pays du Soleil Levant.

L’occasion pour certains de grappiller du temps de jeu. Et ils sont nombreux à avoir saisi l’opportunité de s’affirmer et de briller. Le meilleur exemple, sans doute, fut le jeune talonneur Teddy Baubigny. Efficace dans ses lancers, redoutable en défense et actif dans l’animation offensive, le Francilien a été utilisé quinze fois sur dix-sept en Top 14 (douze titularisations). D’autres ont aussi réussi leur examen de passage : Hassane Kolingar, Baptiste Chouzenoux, Yoan Tanga, Boris Palu, Olivier Klemenczak… Ceux-là ne sont désormais plus des « joueurs en devenir » mais de réelles options pour Laurent Travers et son staff.

Le club des Hauts-de-Seine prend d’ailleurs chaque année un peu plus les airs d’une équipe All-Star. Les spectateurs de la Paris La Défense Arena connaissent déjà les virevoltants Finn Russell, Teddy Iribaren, Simon Zebo, Juan Imhoff ou Virimi Vakatawa. Ils vont maintenant découvrir l’international wallaby Kurtley Beale (31 ans). Quant à l’arrière international U20, Donovan Taofifenua (21 ans), il aura certainement l’occasion de confirmer les belles promesses entraperçues avec l’ASM ou lors du titre des Bleuets en juin 2019. Et pour compléter ce trio de recrues, le Racing a choisi l’expérience et la science de la touche du deuxième-ligne australien Luke Jones (29 ans, 6 sélections), déjà passé par la France, à Bordeaux-Bègles, entre 2016 et 2018.

Trois arrivées, cela peut sembler mince, surtout que plusieurs joueurs importants s’en vont vers d’autres horizons. Les solides piliers Vasil Kakovin et Ben Tameifuna ne sont pas conservés, tout comme le très offensif demi d’ouverture fidjien Ben Volavola, qui rejoint l’USAP en Pro D2. Quant à Brice Dulin, il fait les frais de l’arrivée conjoint de deux joueurs de classe à son poste.

L’arrivée qui fait du bien : Kurtley Beale

Sur le papier, Kurtley Beale est sans doute LA recrue de cette saison 2020-2021. Du haut de ses 92 sélections avec les Wallabies, de ses trois Coupes du monde disputées (2011, 2015, 2019), il apporte une expérience à nul autre pareil dans l’effectif pourtant pléthorique du Racing. Surnommé le « couteau suisse d’Australie » par son nouveau président Jacky Lorenzetti, Beale va surtout apporter un nombre invraisemblable d’options tactiques au staff de Laurent Travers. Le Wallaby est aussi à l’aise à l’arrière qu’au centre ou qu’à l’ouverture, et il peut même dépanner à l’aile sans problème. Avec des feux follets comme Russell, Vakatawa, Imhoff ou Zebo autour de lui, l’animation offensive du Racing va ressembler à une machine infernale : le danger pourra venir de partout.

Ne reste plus qu’à savoir si l’ex-joueur des Waratahs va parvenir à s’intégrer facilement et rapidement dans son nouvel environnement, lui qui promène une réputation de joueur pas facile à gérer. « J’ai rencontré quelqu’un de posé, de souriant, de cultivé, tempérait Lorenzetti à L’Equipe au début du mois d’août. À entendre certains, j’aurais pu m’attendre à quelqu’un de sauvage, mais pas du tout. »

Le départ qui fait mal : Ben Tameifuna

Cela a forcément dû leur faire bizarre d’apprendre le départ de Ben Tameifuna (28 ans), devenu une véritable mascotte du club ciel et blanc depuis son arrivée en Ile-de-France à l’été 2015. Les supporters du Racing se souviendront en tout cas forcément de cette mêlée emportée par le pilier droit dans les derniers instants de la finale du Top 14 en 2016 face à Toulon (29-21), sécurisant ainsi le sacre de son équipe dans un Camp Nou archi-comble. Parti à Bordeaux-Bègles, l’international tongien (13 sélections) manquera c’est sûr, d’autant que son départ n’a pas été compensé par l’arrivée d’une nouvelle tête. Cedate Gomes Sa, Ali Oz ou George-Henri Colombe devront essayer tant bien que mal de le faire oublier.

Alors Tameifuna paye-t-il son comportement loin d’être toujours professionnel ? Très certainement. Le pilier était revenu de ses congés post-Mondial avec une surcharge pondérale impressionnante et 160 kilos sur la balance. Il s’était aussi tristement illustré lors d’une altercation avec son coéquipier Viliamu Afatia à la sortie d’un bar en 2017. « C’était un mec difficile à gérer, confirme Lorenzetti. On ne peut pas demander à tout le monde de revenir de vacances au bon poids et accepter que lui revienne avec dix ou quinze kilos de trop. Il voulait trois ans de contrat supplémentaires, nous on voulait moins. Il voulait une augmentation, nous on ne voulait pas. » La tenue en mêlée du Racing a perdu son meilleur soldat, reste à voir si la confiance placée dans la jeune garde donnera pleinement satisfaction.

Les Arrivées :

Luke Jones (2e ligne, AUS, Melbourne Rebels), Kurtley Beale (Arrière, AUS, Waratahs), Donovan Taofifenua (Arrière, FRA, Clermont)

Les Départs :

Vasil Kakovin (Pilier, GEO, Stade Français), Ben Tameifuna (Pilier, TON, Bordeaux-Bègles), Issam Hamel (Talonneur, FRA, Nevers), Ewan Johnson (2e ligne, ECO, Vannes), Johnny Dyer (3e ligne, FID, Biarritz), Ben Volavola (Demi d’ouverture, FID, Perpignan), Brice Dulin (Arrière, FRA, La Rochelle)

La compo probable :

La Note : 6,75

Les Franciliens n’ont pas révolutionné leur effectif en vue de la saison à venir, malgré quelques départs notables comme celui de Brice Dulin, au club depuis 2014. En s’appuyant sur un groupe performant et sur une excellente dynamique avant l’arrêt du championnet – le dernier match en date du Racing reste le terrible 49-0 infligé à La Rochelle fin février – les hommes de Laurent Travers peuvent nourrir de belles ambitions, à l’aube d’une reprise aussi attendue qu’incertaine. D’autant que tous les postes de la colonne vertébrale (2-8-9-10-15) offrent une réelle concurrence avec des joueurs qui postulent au statut de titulaire. Une place dans le dernier carré du championnat et de la coupe d’Europe semble un objectif réaliste, surtout pour un club qui n’a plus goûté aux joies d’une demi-finale depuis la saison 2017-2018.

6ème : Paris 

Le nouveau ancien coach du Stade Français de retour… En bref Gonzalo Quesada revient entraîner le Stade Français. Crédit photo : Le10sport.com

Les lignes seront assez courtes pour décrire la dernière saison du Stade Français. L’exercice s’est terminé sur une cuisante 14ème place. Cinq petites victoires à se mettre sous la dent. Et un sauvetage inattendu du COVID. Malheureusement le COVID n’est pas un joueur à temps plein pour les parisiens (du moins on l’espère) et il a fallu recruter quelques pièces neuves sur le marché de l’été.

Le club parisien a commencé par la base des bases, refonder un staff cohérent et compétent qui pourra construire un vrai projet de jeu. Au revoir Meyer et bienvenue à Gonzalo Quesada. Le technicien argentin connaît bien la maison puisqu’il a apporté son dernier titre au Stade Français en 2017. Néanmoins la direction avait mis les points sur les « i ». Malgré un budget conséquent, Hans Peter Wild a décrété que le recrutement serait minimaliste jugeant l’effectif sous exploité mais toutefois avec du potentiel.

La première mission du Stade Français était donc de garder ses joueurs importants. Pari réussi. On retrouve aujourd’hui dans l’effectif parisien la paire de centre Jonathan Danty et Gaël Fickou, les puissants avants Yoann Maestri et Pablo Matera, le sous-côté pilier Paul Alo-Emile et aussi le serial marqueur Kylan Hamdaoui. En plus de cela, le club pourra compter sur des pièces maîtresses qui ont prolongé comme Paul Gabrillagues, mais surtout Talalelei Gray qui l’an dernier a été l’un des rares joueurs parisiens à surnager. Le noyau dur continue donc d’évoluer ensemble.

Une grosse vague de joueurs indésirables étaient pourtant partis en cours de saison, exit Plisson, Herrera ou Stassen. Pendant les derniers mois les ont suivis, notamment, Hugh Pyle, trop souvent blessé, Bonfils qui prend sa retraite anticipée ou encore Arias qui était encore entraîneur joueur l’an dernier et qui intègre définitivement le staff.

Pour compenser ces départs, peu d’arrivées donc. 5 vraies arrivées au total, mais des renforts de poids. Kakovin vient apporter son expérience au poste de pilier, et surtout Marcos Kremer, un jeune mais grand 3ème ligne vient renforcer la diaspora argentine dans la capitale. Enfin l’international tongien Telusa Veianu essayera de concurrencer Hamdaoui à l’arrière.

L’arrivée qui fait du bien : Marcos Kremer

Qui a dit que le Stade Français ne savait pas attirer de bons et jeunes joueurs ? Marcos Kremer fait partie de cette caste. Le 3ème ligne de tout juste 23 ans est un crack. Avec 3 poumons, ce bébé de 2 m pour 110 kg, se déplace partout sur le terrain pendant 80 min, plaquant tout ce qui passe à sa portée. En attaque il ouvre des brèches grâce à ses percussions et sait aussi jouer debout. De telles qualités lui ouvrent les portes de la sélection dès 2016 à 17 ans et alors qu’il joue encore pour le modeste club de l’Atlético del Rosario. En 2017, le joueur s’engage avec la franchise argentine des Jaguares pour jouer en SuperRugby. Expérience clairement bonifiante, il devient indiscutable en club et en sélection (21 sélections au total). L’an dernier il participe à tous les matchs de la coupe du monde pour sa nation, ainsi qu’à tous les matchs de son club. Marcos a tout pour devenir un très grand joueur.

Le départ qui fait mal : Lionel Mapoe

Peu de départs très impactants pendant l’intersaison pour le groupe parisien, mais celui de Mapoe fait un peu plus mal que les autres. Le centre de presque 32 ans part pour Nice. Pourtant, Mapoe apportait une solution viable au centre de l’attaque quand il fallait remplacer Fickou ou Danty. Aujourd’hui le club de la capitale est un peu à poil au centre (Alex Arrate seul remplaçant non-espoir, Julien Delbouis (20 ans) peut assurer le futur du poste ). Joris Segonds et Waisea peuvent aussi dépanner à la position. Ce n’est donc pas tant pour la qualité du joueur que la perte de Mapoe est importante (même si les prestations du sud-africains étaient honnêtes), mais plus pour la situation problématique qu’il laisse au centre pour Paris.

Les Arrivées :

Atunaisa Manu (Centre, TON, retour  de prêt Carcassonne), Gonzalo Quesada (Entraîneur, ARG, Jaguares), Vasil Kakovin (Pilier, GEO, Racing 92, 2021), Marcos Kremer (2e ligne, ARG, Jaguares, 2023), Telusa Veainu (Ailier, TON, Leicester, 2023), Gerbrandt Grobler (2e ligne, AFS, Gloucester, 2022 + 1 an)

Les Départs :

Christopher Vaotoa (Pilier, FR, Prêt Montauban), Hugh Pyle (2e ligne, AUS, Bayonne), Joketani Koroi (2e ligne, N-Z, Otago, Nice), Clément Daguin (Demi-de-mêlée, FR, Béziers), Sione Anga’aelangi (Pilier, TON, non conservé), Fabrice Landreau (Entraîneur, FR, Cognac-St Jean d’Angély), Thierry Futeu (Pilier, ESP, Carcassonne), Lionel Mapoe (Centre, AFS, Nice), Ruan Combrick (Ailier, AFS, non conservé), Alexis Palisson (Arrière, FR, Colomiers), Rémi Bonfils (Talonneur, FR, Retraite), Julien Arias (Ailier, FR, Retraite)

La compo probable :

La Note : 6,75

Difficile de juger l’intersaison parisienne. Le constat est tout de même plutôt positif. En effet les joueurs importants sont toujours là et les joueurs qui partent n’étaient plus dans l’actualité du club. Mais c’est au niveau des additions que ça coince. Rien vraiment de très cinglant à part Kremer, les autres joueurs auront du mal à renverser la hiérarchie. Comme l’a dit le président du club, l’équipe la saison passée avait un fort potentiel et était sous-exploitée. Quesada doit arriver à mettre en communion tous ses éléments. La 14ème place ne doit plus être qu’un lointain souvenir et le club s’est attelé en coulisse pour que cela n’arrive plus. Une bonne saison dans les 6 premiers du championnat devrait attendre les parisiens.

Classement final :

ClassementEquipeNote
1??
2??
3??
4??
5??
6Paris6,75
7Racing6,75
8Toulon6,5
9Montpellier6,25
10Castres6,0
11Toulouse5,5
12Lyon5,25
13Pau4,5
14Brive4,5
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