Afin de préparer la nouvelle saison de Top 14, les clubs du championnat français ont eu une intersaison un peu plus longue que d’habitude. Entre bonnes affaires, transferts fracassants ou coup d’épée dans l’eau, le CCS vous propose de revenir sur les différents mouvements réalisés par chaque équipe de Top14. Le tout, dans un classement concocté par nos soins.
Classement précédent, places 14 à 12
Classement précédent, places 11 à 9
Classement précédent, places 8 à 6
5ème : La Rochelle
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il y a eu du mouvement du côté rochelais… et ce n’est pas pour déplaire ! Cinquièmes à l’arrêt de la saison 2019/20, les maritimes sont prêts pour repartir sur des bases similaires en septembre. Une des grosses satisfactions de la fin de saison dernière est déjà une recrue, il s’agit de Jules Plisson. L’ouvreur international se montre à son aise dans l’Ouest et a déjà inscrit la bagatelle de 99 points sous ses nouvelles couleurs. Le tout en seulement une demi-saison. Décisif, il est aussi un vrai leader dans ce groupe qui ne demande qu’à grandir. Au bon endroit au bon moment le Jules.
Son arrivée canon a peut-être fait saliver un autre international français dont la carrière n’avançait plus vraiment. Brice Dulin fait aussi le choix de rejoindre la Charente-Maritime. Le désormais ex-arrière du Racing 92 part vers un nouveau challenge après 6 saisons en Île-de-France. Avec 14 apparitions en Top 14 l’année dernière, il a encore du rythme et peut beaucoup apporter à la ligne arrière rochelaise, orpheline d’un de ses joyaux : Vincent Rattez. Le polyvalent ailier/arrière s’en va du côté de l’Hérault après 4 saisons éclatantes auprès des bagnards. Ce départ est d’ailleurs le symbole d’un remodelage complet sur les ailes et à l’arrière.
Car oui, il y a le départ de Marc Andreu, qui dit adieu au rugby professionnel après une brillante carrière et notamment un passage en équipe de France. Il y a aussi les jeunes Valentin Tirefort, Romaric Camou et Eliott Roudil, formés au club, qui vont découvrir des nouveaux clubs. Enfin les Fidjiens Tevita Railevu et surtout Kini Murimurivalu, au club depuis2012 font aussi leurs valises. Tout ce beau monde doit être remplacé, et il l’a été fait plutôt intelligemment. En plus de l’arrivée de Dulin donc, il y a celle de l’ancien des Cheetahs Raymond Rhule, celle de l’arrière des Stormers Dillyn Leyds et aussi le retour de prêt de Pierre Boudehent. Du qualitatif donc. Tout comme devant avec l’arrivée de Will Skelton des Saracens.
Outre ce chantier principal, on peut aussi parler des départs importants d’Alexis Balès, Jone Qovu, Jean-Charles Orioli, Maxime Lafage ou encore Brock James. Peu utilisés par le staff, Brieuc Plessis-Couillaud, Thomas Jolmes, Sila Puafisi, Mike Corbel et Jean-Victor Goillot s’en vont aussi. Ce dernier sera remplacé par le demi de Vannes : Jules Le Bail.
L’arrivée qui fait du bien : Dillyn Leyds
Rattez s’en va ? La Rochelle met le paquet. Un international en chasse un autre. Le français est remplacé par le Springbok Dillyn Leyds. Le polyvalent arrière/ailier aux 10 sélections avec l’Afrique du Sud part de son pays natal pour se lancer dans un nouveau challenge. L’ancien des Stormers est reconnu pour sa vitesse, ses crochets, mais aussi sa puissance. Un ailier puissant (1m83, 88kg) qui pourrait renverser quelques défenses.
Le départ qui fait mal : Vincent Rattez
Après 4 saisons passées avec les Maritimes, Vincent Rattez s’en va. L’international français va manquer aux rochelais par sa polyvalence et sa capacité à trouver des brèches dans les défenses. Très souvent titulaire et décisif, son passage au club est marqué par ses premières sélections en équipe de France. L’international n’a pu dire non au challenge et au salaire qui lui est proposé du côté de Montpellier. Une page se tourne.
Les Arrivées :
Jules Le Bail (Demi-de-mêlée, FR, Vannes), Dillyn Leyds (Arrière, AFS, Stormers), Pierre Boudehent (Ailier, FR, retour de prêt Vannes), Brice Dulin (Arrière, FR, Racing 92, 2023), Raymond Rhule (Ailier, AFS, Grenoble), Will Skelton (2e ligne, AUS, Saracens, 2022), Davit Zirakashvili (Pilier, GEO, Entraîneur, Clermont-Ferrand)
Les Départs :
Maxime Lafage (Ouvreur, FR, Bayonne), Valentin Tirefort (Ailier, Brive), Brock James (Ouvreur, AUS, Ospreys), Vincent Rattez (Ailier, FR, Montpellier), Eliott Roudil (Ailier, FR, Pau), Marc Andreu (Ailier, FR, Retraite), Romaric Camou (Ailier, FR, Nevers), Alexi Balès (Demi-de-mêlée, FR, Toulouse), Brieuc Plessis-Couillaud (Centre, FR, Biarritz), Jone Qovu (2e ligne, FID, Niort), Sila Puafisi (Pilier, TON, non conservé), Mike Corbel (Pilier, FR, Provence Rugby), Kini Murimurivalu (Arrière, FID, non conservé), Jean-Victor Goillot (Demi-de-mêlée, FR, Béziers), Thomas Jolmes (2e ligne, FR, Toulon), Jean-Charles Orioli (Talonneur, FR, Grenoble, Béziers), Tevita Railevu (Ailier, FID, Agen), Akvsenti Giorgadze (Entraîneur, GEO, non conservé)
La compo probable :
La note : 7,5
La Rochelle fait un mercato très intéressant. Les Maritimes ont d’abord su dégraisser intelligemment, faisant tourner du même coup une page à quelques historiques du club, avant de se renforcer brillamment. Des arrivées toutes plus qualitatives les unes que les autres qui donnent envie de voir ce dont sont capable les rochelais sur le terrain. Pour une nouvelle qualification en phase finale donc ?
4ème : Agen
Agen doit avoir le sourire quand elle voit son nom dans la liste des équipes participantes au Top14 édition 2020-2021. Le club Lot-et-garonnais était en effet bien mal en point, à la 13ème place de la précédente saison. Au crépuscule du championnat le club été sauvé par la crise sanitaire. Dès lors Agen avait 6 mois pour s’atteler sur le marché des transferts et éviter de refaire les erreurs du passé.
Il fallait repartir sur un nouveau cycle pour le SUA. Tout en évitant de se faire piller par les grosses écuries du Top14 comme chaque été. Chose faite, on retrouvera le puissant pilier géorgien Tetrashvili, l’arrière maison Mathieu Lamoulie et le jeune demi-de-mêlée Paul Abadie (25 ans) ou encore le talonneur international tongien Paula Ngaumo. Le club pourra s’appuyer sur ce noyau dur, un squelette central qui seul ne pourra pas faire la différence.
Et Agen peut s’enorgueillir d’un recrutement intelligent et remarquable de talent. Le SUA a flairé les bons coups en allant chercher Jean-Marcellin Buttin, en manque de temps de jeu du côté du Rhône. Une bonne affaire pour ce joueur pétri de talent. De même Camille Gérondeau pose ses valises dans la cité du pruneau. Une dernière danse pour un troisième ligne d’expérience et travailleur infatigable, profitable au SUA tant il manqué un joueur de ce profil dans la seconde et troisième ligne (Le seul autre joueur de plus de 30 ans à ces positions au SUA est Vincent Farré). Le club a eu le nez creux en allant chercher deux joueurs outre-manche. L’ouvreur Noel Reid arrive en provenance de Leicester. Et surtout, la pépite anglaise Gabriel Ibitoye, capable de jouer au centre ou à l’aile vient donner une autre dimension à ce recrutement.
Pour ce qui est des départs, Agen ne s’est pas embarrassé. Les joueurs qui n’ont pas convaincu ou qui ont été en deça des attentes d’origine, comme Jeronimo Negrotto et Benito Masilevu ne sont pas reconduits. Les joueurs sur la fin ou trop blessé ont aussi pu prendre une retraite ou un nouveau départ bien mérité (parfois à contre-cœur). Au revoir donc à Mickaël De Marco et Xavier Chauveau.
L’arrivée qui fait du bien : Camille Gérondeau
Camille Gérondeau est un troisième ligne physique. Son mètre quatre-vingt-quatorze et ses 113kg lui permettent de peser sur une partie et sur ses adversaires. Excellent défenseur et sauteur en touche hors pair, le néo-agenais a un peu plus de mal dans le jeu courant, dans la manipulation du ballon, mais ce n’est pas ce qu’on lui demande. Gérondeau va connaître à Agen son 6ème club. Un joli total pour le joueur qui a réussi à s’imposer partout où il est passé (Bordeaux, Montpellier, Racing, Clermont, Castres). Son tempérament et son éthique de travail en font un coéquipier apprécié dans le vestiaire. Gabriel est un leader d’homme non pas par la voix mais par le joueur qu’il est sur le terrain. Attirer Gérondeau est un mouvement plus qu’intelligent du SUA de Philippe Sella, un joueur de sa trempe saura amener le groupe plus loin qu’il ne l’est actuellement.
Le départ qui fait mal : Benito Masilevu
A 30 ans le trublion fidjien s’en va des ailes d’Agen. Arrivé en 2018 le sprinter aux crochets de feu a passé deux saisons dans le Lot-et-Garonne où l’on attendait mieux de lui. Pourtant il a eu des éclairs de génie mais entrecoupés de blessures et de méformes le joueur n’était pas assez constant et n’a pas assez convaincu son staff qui le laisse partir du côté de l’Isère à Grenoble. Si le Masilevu que l’on a vu à Brive s’était manifesté un peu plus souvent, Agen aurait sans doute reconsidéré ce transfert. Ce Masilevu existe surement encore, mais ce n’est plus un problème Agenais.
Les Arrivées :
Jean-Marcellin Buttin (Arrière, FR, Lyon, 2023), Sosefo Tapu Falatea (Pilier, FR, Castres, 2022), Andres Zafra (2e ligne, COL, Lyon, 2022), Camille Gérondeau (3e ligne, FR, Castres, 2022), Victor Moreaux (2e ligne, FR, Castres, 2021), Kévin Yaméogo (Pilier, FR, Prêt Lyon), Tevita Railevu (Ailier, FID, La Rochelle, 2022), Yoan Cottin (Demi-de-mêlée, FR, Prêt Toulon), Corentin Vernet (2e ligne, FR, Toulon), Noel Reid (Ouvreur, IRL, Leicester, 2022), Gabriel Ibitoye (Ailier, ENG, Harlequins,202?)
Les Départs :
Léo Berdeu (Ouvreur, FR, Retour de prêt Lyon), Jeronimo Negrotto (Pilier, ARG, non conservé), Xavier Chauveau (Demi-de-mêlée, FR, Retraite), Kamaliele Tufele (Pilier, FR, Montauban), Benito Masilevu (Alier, FID, Grenoble), Tom Murday (2e ligne, AUS, Japon), Adrian Motoc (2e ligne, ROU, Massy), Alban Conduché (Centre, FR, Dijon), Mickaël De Marco (2e ligne, FR, Retraite), Thibaud Mazzoléni (Ouvreur, FR, non conservé)
La compo probable :
La note : 7,5
Quel travail réussi par les managers agenais durant cette intersaison. Le club a changé d’identité, la formation est certes toujours présente mais plus question de se laisser piller à chaque mercato ou encore de ne pas compenser certains départs (Erbani, Fouyssac…). On prend donc les mêmes mais on les encadre par des joueurs d’expérience et qui en ont encore sous le capot. On va chercher aussi de jeunes stars en devenir qui arrive dans un staff qui sait développer le talent des jeunes rugbymen. Avec ce recrutement le SUA va faire peur à plus d’une équipe l’an prochain. Et on les imagine bien tutoyer les cadors du championnat en faisant oublier les mésaventures de l’année dernière. Agen peut jouer gros et va jouer gros, c’est assurément l’équipe qui peut semer la zizanie dans les 6 premières places pour la prochaine saison.
3ème : Bayonne
Aborder une saison dans la peau d’un promu n’est jamais chose aisée pour un club, forcément pris entre la peur légitime d’une redescente immédiate au niveau inférieur et l’enthousiasme évident à l’idée de se frotter aux gros bras du Top 14. L’an passé, l’Aviron Bayonnais n’a nourri aucun complexe, bien au contraire. Grâce au travail remarquable de Yannick Bru et son staff, les Basques ont même réussi à se hisser à la troisième place du championnat après huit journées. Même si la Coupe du monde au Japon a affaibli bon nombre de ses concurrents, Bayonne a tout de même su briller en pratiquant un rugby ambitieux et efficace.
Le souffle de l’hiver a ensuite jeté un froid sur les bords de l’Adour, avec une série de sept matchs sans victoire… Au moment où le Covid-19 a sifflé la fin de la saison, l’Aviron occupait la neuvième place du Top 14, une place honorable qui était loin d’être espérée à l’été 2019.
Pour entamer l’exercice 2020-2021, Bayonne s’avance avec plus de certitudes sur ses capacités de nuisance, notamment sur le plan offensif où le club s’est enrichi de nouvelles fines lames. Le jeune australien Izaia Perese (23 ans), biberonné au rugby à XIII, peut s’avérer un précieux point d’appui dans l’attaque basque grâce à sa puissance et sa vélocité. Reste à savoir s’il saura saisir la chance que lui donne le club après avoir été condamné à des travaux d’intérêt général dans son pays pour possession de produits illégaux. Joe Ravouvou (29 ans), merveilleux finisseur fidjien, tentera quant à lui de reproduire à XV les prouesses réalisées sur le circuit mondial à 7 avec le maillot néo-zélandais.
Bayonne a également recruté malin en expérimentant son pack avec le talonneur John Ulugia (34 ans), six saisons à l’ASM, et le deuxième-ligne Hugh Pyle (31 ans), champion de France avec Paris en 2015. Les jeunes Asier Usarraga (25 ans), excellent en Pro D2 avec Biarritz, et Sam Nixon (23 ans), promesse anglaise au poste de droitier, peuvent légitiment espérer une place importante au sein de l’effectif.
Plusieurs figures importantes du Top 14 ont malheureusement pris leur retraite sans recevoir les honneurs d’un dernier tour de piste. A Bayonne, l’icône locale AretzIguiniz, ainsi que Census Johnston ou le capitaine Antoine Battut ont rangé les crampons au placard. Autant de pertes qui ne pourront être compensées, que ce soit en termes d’expérience ou de leadership. Le club a également perdu l’excellent arrière Julien Tisseron, parti à Montpellier, ainsi que le prometteur talonneur Maxime Lamothe, de retour à l’UBB.Victime d’un accident de la route sous l’emprise de l’alcool, le TongienSione Tau a été licencié par le club. Quant à Adam Jaulhac, Edwin Makaet Armandt Koster, joueurs de devoir précieux dans le combat, ilsn’ont pas été conservé et se retrouvent sans club…
L’arrivée qui fait du bien : Gaëtan Germain
Le retour de Gaëtan Germain en Top 14, après une saison en Pro D2 avec Grenoble, n’est pas du tout une bonne nouvelle pour les fines gâchettes du championnat. Car l’arrière isérois (30 ans) sera à n’en pas douter un concurrent féroce au titre de meilleur réalisateur en 2020-2021. A Bayonne, Germain devrait retrouver un statut semblable à celui qu’il a connu lors de son quinquennat briviste (2013-2018), à savoir celui de titulaire indiscutable et de buteur attitré. « L’Aviron est un club qui renvoie une superbe image, a-t-il confié à Midi Olympique. La ferveur présente ici m’attirait. Yannick Bru m’a dit qu’il cherchait des mecs d’expérience et qu’avec mes qualités de jeu au pied, je pourrais servir le groupe. »
En difficulté la saison passée dans l’exercice des tirs au but, le club basque trouve là une valeur sûre pour concrétiser ses temps forts et punir la moindre erreur adverse dans les cinquante derniers mètres. Un atout quasiment indispensable pour une équipe comme Bayonne dans l’optique du maintien. Mais s’il est souvent cantonné à son rôle de buteur, Germain est aussi un arrière efficace dans son placement défensif, qui sait s’intercaler dans les lancements de jeu pour créer un surnombre ou prendre un intervalle.
Le départ qui fait mal : Aretz Iguiniz
L’arrêt de la saison dernière a été un crève-cœur pour tous les amateurs de rugby. Mais elle a pris une dimension un peu plus terrible quand plusieurs irréductibles du championnat ont pris conscience qu’ils ne connaîtraient pas de fin de carrière sur le terrain. Parmi eux, Aretz Iguiniz (37 ans), inamovible pilier gauche de l’Aviron, va laisser un vide immense dans la mêlée bayonnaise et dans le cœur des fidèles de Jean-Dauger.
Le Basque aura passé toute sa carrière en Bleu et Blanc, soit près de 380 matchs. S’il commençait déjà à prendre du recul, avec beaucoup de sagesse, dans la hiérarchie des piliers du club, il a énormément apporté au collectif, et notamment à Ugo Boniface (21 ans), son successeur désigné. Jusqu’à ses dernières poussées, Iguiniz aura incarné mieux que quiconque l’Aviron Bayonnais. En juin dernier, il a d’ailleurs été nommé ambassadeur du club.
Les Arrivées :
Sam Nixon (Pilier, ANG, Bath), John Ulugia (Talonneur, AUS, Clermont), Hugh Pyle (2e ligne, AUS, Stade Français), Alexandre Manukula (2e ligne, FRA, Colomiers), AsierUsarraga (3e ligne, ESP, Biarritz), IzaiaPerese (Centre, AUS, Brisbane Broncos), Joe Ravouvou (Ailier, FID, All Blacks 7’s), Gaëtan Germain (Arrière, FRA, Grenoble)
Les Départs :
Census Johnston (Pilier, SAM, Retraite), AretzIguiniz (Pilier, FRA, Retraite), Maxime Lamothe (Talonneur, FRA, Bordeaux-Bègles), Pieter-Jan Van Lill (2e ligne, NAM, Valence-Romans), Adam Jaulhac (2e ligne, FRA, Sans club), Edwin Maka (2e ligne, TON, Sans club), Antoine Battut (3e ligne, FRA, Retraite), Benjamin Collet (3e ligne, FRA, Valence Romans), Sione Tau (3e ligne, TON, Sans club), Armandt Koster (3e ligne, AFS, Sans club), Emmanuel Saubusse (Demi de mêlée, FRA, Mont-de-Marsan), Julien Tisseron (Arrière, FRA, Montpellier)
La compo probable :
La Note : 8
L’entraîneur Yannick Bru peut être satisfait. Pour sa deuxième saison en Top 14 à la tête de l’Aviron, il pourra compter sur un effectif parfaitement équilibré. Si plusieurs cadres ne seront plus là (voir par ailleurs), l’équipe s’appuiera tout de même sur un quarteron de généraux pas du tout à la retraite avec les leaders Jean Monribot (32 ans), Guillaume Rouet (31 ans), Romain Barthélémy (30 ans) et Peyo Muscarditz (24 ans).
Le recrutement d’individualités fortes (Perese, Ravouvou) peut ressembler à un pari. Mais l’apport de valeurs sûres (Ulugia, Pyle, Germain), grands habitués du championnat, laisse peu de place au doute. L’expérience de l’an dernier (excellente dynamique puis série de défaites) va beaucoup servir le staff, qui peut nourrir l’objectif raisonnable d’un maintien dans l’élite. Et si les play-offs représentent sans doute une marche un peu trop haute pour ce Bayonne, une qualification surprise ne semble pas relevée de la pure science-fiction.
Classement final
| Classement | Equipe | Note |
| 1 | ? | ? |
| 2 | ? | ? |
| 3 | Bayonne | 8 |
| 4 | Agen | 7,5 |
| 5 | La Rochelle | 7,5 |
| 6 | Paris | 6,75 |
| 7 | Racing | 6,75 |
| 8 | Toulon | 6,5 |
| 9 | Montpellier | 6,25 |
| 10 | Castres | 6,0 |
| 11 | Toulouse | 5,5 |
| 12 | Lyon | 5,25 |
| 13 | Pau | 4,5 |
| 14 | Brive | 4,5 |