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NFC North – Rodgers contre les Vikings

Un jour, une division. Avant le début de la saison NFL, les rédacteurs football américain du CCS passent en revue les huit divisions de la ligue. Une star, une confirmation, un flop, un rookie à surveiller et bien sûr un pronostic. Les boules de cristal sont de sortie.

Cette division crée beaucoup de désaccords entre les rédacteurs du CCS. Des superstars au pic de leur carrière, d’autres sur la fin et en quête de dernier coup de grâce. Beaucoup de bonnes et de mauvaises choses, un peu dans le désordre, du coaching aux joueurs, en passant par les dirigeants. Faites vos jeux. Nous avons fait les nôtres. Bonne saison à tous !

CHICAGO BEARS

Calendrier : @Lions, Giants, @Falcons, Colts, Buccaneers, @Panthers, @Rams, Saints, @Titans, Vikings, @Packers, Lions, Texans, @Vikings, @Jaguars, Packers.

Difficulté : 0,509 (13ème)

CorentinNicoTonyoCyprien
StarKhalil MackKhalil MackKhalil MackKhalil Mack
ConfirmationAnthony MillerDavid MontgomerryEddie JacksonDavid Montgomerry
FlopMitchell TrubiskyMitchell TrubiskyMitchell TrubiskyNick Foles
RookieJaylon JohnsonJaylon JohnsonJaylon JohnsonCole Kmet
Prono5-113-133-137-9

Corentin : Que peut-on espérer des Bears cette année ? Difficile à dire. Il y a vraiment de bonnes choses qui sont faites, mais les erreurs qui viennent contrebalancer les points positifs sont trop lourdes pour espérer quelque chose cette saison.

Commençons par le point positif, la défense. Top 10 l’année dernière (102 yards encaissés/match au sol et 222 yards/match dans les airs), elle a tout de même connue une régression par rapport à l’année précédente. Cette défense, composée de Khalil Mack, recruté contre de nombreux tour de draft, d’Eddie Jackson (2e safety le mieux payé de la ligue), Roquan Smith (8e choix de la draft 2018), devrait souffrir au poste de cornerback, son vrai point faible. Le front 7, renforcé par Robert Quinn et ses 80 sacks en carrière devrait faire le job pour mettre de la pression sur les quartebacks adverses, mais il faudra un backfield au niveau afin d’éviter de prendre trop de points. Ce côté du terrain devrait néanmoins être une nouvelle satisfaction cette année sous la houlette de Chuck Pagano.

Côté attaque, le gros point d’interrogation : Mitch Trubisky. Il sera le starter ce dimanche après avoir gagné la bataille contre Nick Foles. L’ancien quarterback de North Carolina sera-t-il meilleur sous la menace après cet ajout et le fait que les Bears aient décliné l’option sur la 5e année de son contrat ? Il faut rappeler que Trubisky a été drafté un an avant l’arrivée de Matt Nagy aux Bears. Nagy pensait sûrement réussir à en faire un bon quarterback, lui qui a été coach QB puis coordinateur offensif sous Andy Reid. Mais après une première saison de cohabitation réussie (66% de complétions, 24 TD, 420 yards à la course et seulement 15 turnovers), l’année dernière a été une vraie régression, malgré une belle saisos d’Allen Robinson (98 réceptions, 1147 yards et 7 TD).

C’est ce qui a poussé les Bears à faire l’erreur de leur intersaison : investir sur Foles. Quand bien même, on ne croit pas en Trubisky, autant investir dans la ligne offensive afin de le mettre dans les meilleures conditions et, au pire, ce secteur sera renforcé pour un quarterback sélctionné à la draft 2021. De plus, en renforçant votre ligne, vous permettez à David Montgomery d’avoir plus de champ pour progresser à la course. Avec peu de brèches ouvertes, il a tout de même réussi à atteindre presque 900 yards pour sa première saison, et ce malgré beaucoup de courses négatives. Ajouté à cela le fait que Tarik Cohen ait été bien moins utilisé l’année dernière et vous avez une attaque moribonde, malgré la progression d’Anthony Miller en 2e receveur. Bill Lazor arrivé en janvier, aura la mission de faire briller cette attaque.

Après avoir voulu jouer la gagne en s’offrant Khalil Mack il y a deux ans, Chicago est retombé sur terre. Encore une année difficile à prévoir avant peut être un changement de quarterback. A moins que Trubisky se révèle et fasse une bonne année. Les trois premiers matchs sont abordables et devraient décider de la saison des Bears mais personnellement, je n’y crois pas.

Tonyo : Un véritable crève-coeur de mettre les Bears aussi bas, surtout au vu de leur défense. Eddie Jackson s’est affirmé comme l’un des meilleurs safeties de la ligue et est désormais rémunéré comme tel. Kyle Fuller a connu une saison légèrement en-dessous des deux précédentes, mais reste un cornerback aussi délicieux à voir jouer que pénible à déborder. Roquan Smith commence à prendre la mesure du niveau professionnel et de son énorme potentiel. Danny Trevathan demeure l’un des joueurs les plus sous-côtés de la ligue, tous postes et toutes équipes confondues. Alors qu’on le croyait fini après quatre saisons très quelconques, Robert Quinn est revenu du diable Vauvert avec Dallas la saison dernière, et on ne présente plus Khalil Mack, seul défenseur à pouvoir regarder Aaron Donald dans les yeux ces dernières années.

Mais, savez-vous quel est le pire ennemi d’une défense, aussi bonne soit-elle ? Une attaque catastrophique. S’il est un joueur pour lequel je me contrefiche des échos du training camp, c’est bien Mitchell Trubisky. C’est un quarterback moyen, qui en plus ne convient pas au système de Matt Nagy. Bill Lazor aura fort à faire pour gagner en influence sur son supérieur hiérarchique et ensuite faire de Trubisky un quarterback compétent. Tarik Cohen et David Montgomery sont de bons joueurs, pas des stars capables de transcender la médiocrité de leur passeur. Allen Robinson aura la charge d’enchaîner une deuxième bonne saison pour la première fois de sa carrière pour porter cette attaque. Ou bien Nick Foles devra revêtir son plus beau costume de Big Dick Nick. Le ciel de Chicago eut été tellement plus dégagé, si Ryan Pace avait simplement appelé l’agent de Cam Newton et proposé un chèque en blanc pour un contrat d’un an. Au lieu de ça, les Bears vont souffrir avec un calendrier plus difficile qu’il n’en a l’air et seraient bien inspirés de retenter leur chance au poste de quarterback à la prochaine draft.

DETROIT LIONS

Calendrier : Bears, @Packers, @Cardinals, Saints, @Jaguars, @Falcons, Colts, @Vikings, Washington, @Panthers, Texans, @Bears, Packers, @Titans, Buccaneers, Vikings.

Difficulté : 0,525 (5ème)

CorentinNicoTonyoCyprien
StarMatthew StaffordKenny GolladayMatthew StaffordMatthew Stafford
ConfirmationT.J. HockensonT.J. HockensonKenny GolladayJahlani Tavai
FlopKerryon JohnsonKerryon JohnsonKerryon JohnsonKerryon Johnson
RookieJeff OkudahJeff OkudahJeff OkudahD’Andre Swift
Prono5-116-109-77-9

Corentin : Difficile de savoir par où commencer chez les Lions, tant tout est fait de travers et que l’issue semble une nouvelle saison négative. Neuf victoires en deux ans, mais Matt Patricia est toujours là. Il commence sérieusement à ressembler à une erreur de casting. Un très bon coach défensif ne fait pas forcément un bon head coach et Patricia semble ne pas déroger à la règle. Pour un coach spécialiste de la défense, l’année 2019 a ressemblé à un long chemin de croix : avant-dernière équipe sur les yards encaissés (400,4 yards/match), dernière contre la passe (284,4 yards/match), avant-dernière en sacks (28) et dernière en interceptions (7). 

Pour remédier à ça, la franchise de Motor City s’est lâché pendant la free agency. Les arrivées de Jamie Collins, Danny Shelton, Reggie Ragland, Desmond Truffant, Duron Harmon devront épauler Jarrad David (année vérité avant un potentiel cut), Tracy Walker et Trey Flowers. On ajoute à ça la draft du meilleur cornerback : Jeff Okudah, un game changer qui sera à suivre cette année. Une addition de talents suffit-elle à faire une bonne défense ? C’est ce que l’ancien coordinateur défensif des Pats va devoir prouver.

En attaque, Matthew Stafford doit commencer à se sentir seul. Dix ans qu’il s’efforce de diriger de son mieux l’attaque de Detroit. Les deux dernières années ont été difficiles, la précédente se finissant sur la liste des blessés. Halapoulivaati Vatai a été recruté à prix d’or afin de stabiliser la ligne et la faire progresser. Stafford va pouvoir se reposer sur Golladay, même si celui-ci ne devrait pas prendre part au 1er match en raison d’une blessure, T.J. Hockenson, dont la première saison a laissé entrevoir de belles choses, ainsi que Danny Amendola. Rien de flamboyant hormis Golladay mais de quoi faire avancer l’équipe par les airs surtout avec Stafford en maître artificier. Le gros point d’interrogation se situe sur le jeu au sol. Après avoir investi un 2nd tour de draft sur Kerryon il y a deux ans, les Lions en ont investi un nouveau sur D’Andre Swift. Le premier n’a jamais joué plus de dix matchs dans une saison et pas moins de six coureurs ont débuté pour Detroit la saison passée. La signature d’Adrian Peterson pour encadrer les deux jeunes est intelligente et devrait permettre de faire des progrès.

Malgré de très bonnes individualités, difficile de croire à une saison positive des Lions. À moins que la défense se métamorphose, Patricia ne devrait pas tenir plus d’un an. Un nouveau cycle sera sûrement entamé en fin de saison à Motor City en sachant que Stafford a un potentiel out en 2021 sur son contrat. Bref les réjouissances ne sont pas pour cette année.

Tonyo : Permettez-moi de présenter mon pronostic ainsi : aucune de ses deux saisons à la tête des Lions, ni sa dernière en tant que coordinateur défensif des Patriots, n’aident à penser que Matt Patricia y connaisse quoi que ce soit à la construction d’une bonne défense NFL ; mais s’il existe ne serait-ce qu’un semblant de résidu de ce qu’il a appris aux côtés de Bill Belichick, il le montrera cette année. Il a en tout cas tous les ingrédients pour. De Trey Flowers, à Da’Shawn Hand, à Danny Shelton, à Jamie Collins, à Reggie Ragland, à Desmond Trufant, au très sérieux candidat pour rookie défensif de l’année Jeff Okudah… Soit les Lions ont une bonne défense, et vite, soit Patricia ne finira pas la saison en tant qu’entraîneur de l’équipe. Je fais le pari de la première hypothèse.

Et avec une bonne défense, les playoffs ne seront vraiment pas loin pour Detroit, tant Matthew Stafford est arrivé au sommet de son art. Il n’a joué que 8 matches la saison dernière, mais il vous sera difficile d’en trouvé un meilleur en retraçant toute sa carrière. Il a enfin matérialisé tout ce qu’on lui prédisait lorsqu’il était le prodige lycéen promis à la gloire professionnelle. L’entente avec son coordianteur offensif Darrell Bevell est parfaite et ses cibles sont pour le moins performantes. Kenny Golladay et Marvin Jones forment un one-two punch avec lequel peu d’équipes peuvent rivaliser et T. J. Hockenson a montré un fort potentiel lors de sa saison rookie. La ligne offensive est renforcée et le backfield a de la consitance, à défaut de joueurs de premier plan. Avec un quarterback du niveau de Stafford, s’il continue sur la lancée de 2019, il n’en faut pas beaucoup plus pour être dans le positif.

GREEN BAY PACKERS

Calendrier : @Vikings, Lions, @Saints, Falcons, @Buccaneers, @Texans, Vikings, @49ers, Jaguars, @Colts, Bears, Eagles, @Lions, Panthers, Titans, @Bears.

Difficulté : 0,504 (15ème)

CorentinNicoTonyoCyprien
StarAaron RodgersAaron RodgersAaron RodgersAaron Rodgers
ConfirmationAaron JonesDarnell Savage Jr.Aaron JonesDarnel Savage Jr.
FlopLes linebackersBilly TurnerRick WagnerJamaal Williams
RookieJosiah DeguaraJosiah DeguaraA.J. DillonA.J. Dillon
Prono10-66-1011-59-7

Cyprien : Non, les Packers ne sont pas morts. Non, Rodgers n’est pas mort. Rappelons que l’an dernier Green Bay atteint la finale de conférence NFC. Le jeu produit n’était clairement pas le plus alléchant de la ligue, mais il avait au moins le mérite d’être efficace. À 36 ans Rodgers a fini avec 4002 yards à la passe 26 touchdowns et 4 petites interceptions. Le tout avec un Davante Adams blessé, qui a loupé quatre matches de saison régulière. Et vous croyez que la sélection de Love lui fait peur ? Dois-je rappeler que Aaron a dû patienter trois ans derrière Brett Favre avant de devenir le titulaire au poste à à Green Bay ? Le scénario se répète dans le Wisconsin. Avec les mêmes armes offensives qui, hormis Adams ne sont peut être pas les meilleurs, et une ligne offensive toujours solide menée par David Bakhtiari, Aaron Rodgers va nous gratifier d’une bonne saison. Si Marques Valdes-Scantling passe un cap cette année, ce n’est pas qu’un petit 9-7 qui attend Green Bay.

De plus, en défense on retrouve des playmakers sur toutes les lignes. Sur le front 7, Kenny Clark est là pour contrôler l’intérieur de la ligne et libérer les espaces pour le duo de Smith sur les extérieurs. On va voir Rashan Gary prendre une autre dimension probablement aussi. Christian Kirksey est un pari, un excellent pari selon moi, tant il va remplir le rôle que tenait Blake Martinez par le passé à merveille. Les defensive backs ne sont pas en reste. Jaire Alexander se pose comme l’un des tous meilleurs jeunes cornerback de la ligue et a une marge de progression encore énorme. Le couple de safety Adrian Amos et Darnell Savage est aussi fort que complémentaire. Il y a tout à Green Bay pour continuer de voir les playoffs et de pourquoi pas espérer un run au Super Bowl.

Tonyo : Tous les indicateurs statistiques où les Packers ont excellé la saison dernière ne sont généralement pas pérennes d’une année sur l’autre. Et pourtant je ne les vois pas en dessous de 11 victoires cette année. La défense est bonne, l’attaque est bonne et Dieu est en colère. Aaron Rodgers était dans un sommeil léger dans un sommeil léger depuis sa dernière grosse saison en 2016. La faut au coaching de Mike McCarthy, aux blessures et à la médiocrité des joueurs l’entourant. À la dernière draft, les dirigeants des Packers ont fait l’erreur d’opter pour leur (soit-disant) quarterback du futur plutôt que de choisir un des nombreux receveurs talentueux pour satisfaire le meilleur joueur de leur histoire. Mais… était-ce vraiment une erreur ? Rien de très rationnel ni statistique, mais la légende est vexée et la division va en souffrir les conséquences.

MINNESOTA VIKINGS

Calendrier : Packers, @Colts, Titans, @Texans, @Seahawks, Falcons, @Packers, Lions, @Bears, Cowboys, Panthers, Jaguars, @Buccaneers, Bears, @Saints, @Lions.

Difficulté : 0,516 (10ème)

CorentinNicoTonyoCyprien
StarEric KendricksYannick NgakoueYannick NgakoueDalvin Cook
ConfirmationYannick NgakoueIfeadi OdenigboDalvin CookGarrett Bradburry
FlopIrv SmithDanielle Hunter outMichael PierceJustin Jefferson
RookieJustin JeffersonJustin JeffersonJustin JeffersonJeff Gladney
Prono8-814-28-87-9

Corentin : Jamais Zimmer n’a réussi à emmener les Vikings en playoffs deux années de suite. Tout est dit ? Ce n’est pas aussi simple et il pourrait faire mentir les statistiques cette année. La franchise du Minnesota fait dans la continuité et a remplacé les départs poste pour poste. Sur le papier les remplacements semblent apporter une qualité supplémentaire à l’effectif. L’équipe a envoyé Diggs à Buffalo afin d’assainir le vestiaire et l’a remplacé par Justin Jefferson le receveur talentueux en provenance de LSU. Le rookie drafté au 1er tour arrive au moment où un bust du 1er tour de la draft 2016, Laquon Traedwell, est parti.

La défense articulé autour du linebacker Eric Kendricks sera l’atout numéro 1 de l’équipe. Moins de 19 pts encaissés par matchs l’année dernière (6e de la ligue), cette défense s’est spécialisée dans les turnovers provoqués avec 31 à son actif (4e de la ligue). Griffen a été remplacé par Ngakoue. La perte de Danielle Hunter pour le début de saison voir plus est problématique compte tenue de son apport (14,5 sacks l’année dernière, plus jeune défenseur à atteindre les 50 sacks). Odenigbo devra prouver qu’il peut jouer un rôle après de belles promesses. Joseph a été remplacé par Pierce, mais il est fort à parier que la défense contre la course devrait régresser. Le poste de cornerback manque également d’expérience. La défense sera sûrement d’un haut niveau mais devrait régresser.

En attaque, si la perte de Steffon Diggs va apporter plus de sérénité, elle est problématique du point de vue de jeu. Adam Thielen revient de blessure et est maintenant le vrai receveur numéro 1. Il sera donc plus surveillé par les défenseurs. Justin Jefferson va devoir vite progresser afin d’apporter une autre cible de valeur à Kirk Cousins. Le quarterback a semblé plus à l’aise en deuxième partie de saison après un début difficile, pouvant s’appuyer sur le jeu au sol. Dalvin Cook a été très bon malgré une ligne offensive calamiteuse, cumulant plus de 1600 yards en scrimmage. Irv Smith et Kyle Rudolph auront un rôle important à jouer. La protection de Cousins sera importante si l’équipe veut pouvoir avancer par les airs.

Les Vikings ont fait dans la continuité, mais la blessure d’Hunter, un vrai playmaker, ajouté à un manque de profondeur au poste de receveur, ainsi qu’une régression défensive font que la franchise va devoir batailler pour atteindre les playoffs. Et même en cas de qualification, ils ne devraient pas aller très loin. Dernière stat qui empêche de croire aux Vikings : depuis 2014, l’équipe n’a gagné que 48% de ses matches joués en prime time. Souvent pointé du doigt sur ce point, Cousins n’est là que depuis 2018, donc se sont bien les Vikings qui ont une difficulté chronique à battre les équipes qui comptent. Dans ce contexte, difficile de croire à un possible Super Bowl pour eux.

Cyprien : Les Vikings sont, selon moi, l’équipe qui va faire plouf au lieu de faire boom l’an prochain. Premièrement, les Vikings ne se sont pas renforcés durant l’intersaison. Ils ne se sont pas vraiment affaiblis non plus, mais quelques points d’interrogations planent encore. Griffen est parti, mais était vieux. Rhodes est parti, mais était nul. Diggs est parti et là, la franchise en prend quand même un coup. C’est effectivement, le seul départ dérangeant en attaque. Il offrait une menace profonde à Cousins. Vous allez me dire Justin Jefferson a été repêché par Minnesota, et bien c’est peut être la plus grosse erreur du premier tour de la draft. Non pas que le joueur soit mauvais, il a été champion universitaire avec LSU, mais ce choix n’est pas bon car Jefferson est un receveur qui joue dans le slot (81% de ces snaps à LSU). Or chez les Vikes ont un autre joueur qui joue dans le slot : Adam Thielen. S’il a pris des snaps à l’extérieur, au fur et à mesure de sa carrière, on remarque que l’an dernier le DVOA Thielen était négatif lorsqu’il évoluait à cette position. Ce qui veut dire grossièrement qu’il affaiblit son équipe en jouant à une position extérieure. Il y a donc embouteillage au port pour les Vikings et ce problème de riche desservira plus la franchise qu’autre chose.

Deuxième point négatif, les lignes ne sont plus assez conquérantes pour les violets. La blessure de Hunter affaiblit la ligne défensive et Ngakoue, qui vient d’arriver, aura surement besoin d’un temps d’adaptation nécessaire. Du côté de la ligne offensive, on a vu un peu de mieux l’an dernier mais encore trop par intermittence et tout le monde sait que Kirk Cousins a besoin d’une ligne au top pour performer. 

Enfin constat stat simple. L’an dernier les Vikings ont affronté la NFC Est et l’AFC Ouest. La NFC Est a été la pire division de la ligue et dans l’AFC Ouest, hormis Kansas City, les équipes n’étaient pas en forme (reconstruction ou blessures). Ainsi les Vikings ont fini avec un bilan honorable de 10 victoires. Sur ces 10 victoires, la seule contre un adversaire au bilan non-négatif était celle contre les Cowboys (8-8). Dans la division, les guerriers du nord ont finit avec un bilan peu honorable de 2-4, perdant deux fois contre Green Bay et Chicago. Beaucoup de voyants sont au rouge, malheureusement pour les Vikings. Mais la division sera une véritable bataille, et si les additions des rookies Jefferson, Gladney et Dantzler fonctionnent, alors Minnesota pourrait me faire mentir.

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