Site icon Café Crème Sport

Euro de handball : la France poursuit son sans-faute (France 26-25 Espagne)

Deux jours après son succès face au Danemark, pays hôte de la compétition, l’équipe de France était opposée à l’Espagne pour se rapprocher un peu plus d’une demi-finale. En tant que championnes d’Europe en titre, les Françaises ont jusque là été au niveau. Invaincue en trois matchs de compétition, les joueuses d’Olivier Krumbholz sont bien lancées, portées notamment par une défense intraitable. Avec 20 buts encaissés par match, les Bleues ont la meilleure défense de la compétition.

Une supériorité incontestable

Pour ce match face à l’Espagne, Olivier Krumbholz fait une nouvelle fois confiance au même 7 que lors des deux matchs précédents. Avant d’affronter la Russie, il faut réussir cette entrée dans le tour principal pour les Bleues, afin de ne pas briser l’élan positif entamé. Siraba Dembélé ouvre le compteur des Bleues, rapidement suivie par Estelle Nze Minko toujours aussi remuante. De part et d’autres les actions sont parfois confuses, il y a du déchet techniquement. Les défenses s’installent, mais celle des Bleues est plus fiable, comme attendu. Par deux fois, Carmen Martin transforme un jet de 7 mètres qui permet aux Espagnoles de rester à hauteur des Françaises. Alexandra Lacrabère tente de lui répondre, mais sans succès. Après 15 minutes de jeu, le score est de 7-5 en faveur de la France ; un score qui reflète bien la légère domination de la sélection tricolore dans ce match qui débute sur un rythme étrange.

Siraba Dembélé parvient à se frayer des chemins au sein de la défense espagnole tandis que Carmen Martin continue sa moisson de l’autre côté. A la 20ème minute, Grace Zaadi porte l’avance française à trois buts après une action tout en puissance. Au milieu des gradins vides de la Jyske Bank Boxen d’Herning, le banc français donne de la voix. Kali Niakaté se distingue dans cette première période, en ne laissant que peu de chance aux gardiennes ibériques. Après une percée pleine de rage d’Alexandra Lacrabère, la France mène 13 à 8 à la 25ème minute. Si le début de match était plutôt serré, les deux dernières minutes ont été complètement à l’avantage des Françaises, qui ont pu faire grimper leur avance jusqu’à +6 à la pause. Un arbitrage vidéo déterminera que le dernier tir espagnol est rentré dans les cages françaises juste après la sirène. La France mène 16 à 10 grâce notamment à trois buts de Kali Niakaté, meilleure marqueuse française, face aux 5 réalisations de Carmen Martin.

Amandine Leynaud, toujours aussi performante dans les buts français (Image : L’Union Abonné)

Un relâchement coupable

Pour la seconde période, Olivier Krumbholz peut faire tourner et ainsi anticiper le match face à la Russie. Cléopâtre Darleux se met dès le début en évidence en sortant les premières tentatives espagnoles. L’entame de second acte ressemble à s’y méprendre au début de première mi-temps. Les maladresses espagnoles profitent aux Françaises, dans un match marqué par les attaques rapides et les défenses musclées. Cléopâtre Darleux est victime d’un violent choc à la tête après avoir sauvé un tir espagnol avec le nez. Sonnée, elle laisse Amandine Leynaud reprendre les cages bleues. A l’aile, Chloé Valentini profite des largesses défensives et poursuit son sans-faute au tir sur l’ensemble de la compétition… jusqu’à la 40ème minute. La partie est hachée, décousue, mais profite tout de même aux Bleues. Une des rares ombres au tableau français: les jets de 7 mètres. Il faudra corriger la mire en vue des prochaines parties.

Mais alors que la France semblait souveraine, son adversaire espagnole retrouve de l’allant et revient à 3 buts seulement des Bleues. Relâchement? Suffisance? Peut-être. Les Françaises perdent des ballons, se montrent moins tranchantes offensivement alors que les Espagnoles montent en puissance, toujours sous l’impulsion d’une Carmen Martin diablement précise. Alors que l’on rentre dans les dix dernières minutes, les Bleues ne mènent plus que 21 à 20. Pour remettre de l’ordre au sein de la maison bleue, Olivier Krumbholz laisse Alexandra Lacrabère sur le terrain. Amandine Leynaud elle aussi affirme sa supériorité et stoppe enfin un penalty de Martin. Les 5 dernières minutes sont haletantes, et il faut toute la concentration des Bleues pour ne pas laisser les ibériques recoller au score. Dans un match qu’elles semblaient tenir facilement, les Bleues ont été coupables d’un relâchement qui a failli être puni. Toutefois, elles s’imposent finalement 26 à 25 et restent en tête de leur groupe avant d’affronter la Russie, qui s’est péniblement défait du Monténégro (24-23). Avec 8 parades au compteur, Amandine Leynaud a été primordiale.

Sur les autres terrains…

Quitter la version mobile