« La Merveille », « The Great One », les surnoms affiliés à Wayne Gretzky ne manquent pas de prestance sur la qualité du joueur qu’était ce fils d’immigrés ukraino-polonais. Les plus grands joueurs des générations passées et actuelle sont unanimes, le plus grand joueur de tous les temps c’est « Gretz ». Contemporain de sportifs tels que Michael Jordan, Magic Johnson et Larry Bird, Diego Maradona, Michel Platini, Carl Lewis, Joe Montana et tant d’autres, retour sur le hockey des années 80 et la dynastie des Oilers d’Edmonton. Flashback !
UN JOUEUR HORS DU COMMUN EN APPRENTISSAGE
Wayne Douglas Gretzky est né un 26 janvier 1961 à Brantford situé à 100km à l’est de Toronto en Ontario au Canada. De ses premiers matchs sur glace naturelle à ses prestations en ligue mineure junior à Toronto, le canadien se fait remarqué par ses talents naturels avec le palet. A l’âge de 16 ans Gretzky est repêché par l’équipe des Greyhounds de Sault-Sainte-Marie, ville de l’Ontario frontalière du nord de l’état du Michigan. Fan depuis tout temps de Gordie « Mr Hockey » Howe, ailier des Red Wings de Detroit, il décide de porter durant cette saison le devenu mythique numéro 99 en honneur du numéro 9 de Howe. Il ne joue qu’une saison au sein de l’AHO, Association de Hockey de l’Ontario (OHL, Ontario Hockey League pour les bilingues) en enregistrant 182 points (70 buts et 112 aides) en 63 matchs ! Seul Bobby Smith fait mieux cette saison là, ils battent tous deux l’ancien record.

L’appel du monde professionnel et de l’AMH, Association Mondiale de Hockey (WHA, World Hockey Association) se fait ressentir dès la saison 1978/1979 et ce sont les Racers d’Indianapolis qui enregistrent le signature du premier contrat professionnel de Wayne Gretzky. Des problèmes financiers dans l’Indiana envoient le jeune canadien de 17 ans aux Oilers d’Edmonton le 2 novembre 1978. L’équipe de l’Alberta, dirigée par Glen Sather, perd quatre victoires à deux en finale de l’AMH contre les Jets de Winnipeg. Gretzky fini meilleur pointeur de l’équipe et remporte le trophée « Lou Kaplan » de meilleure recrue de l’année.
« Je n’étais qu’un enfant de 17 ans et 145 livres. Je venais d’être échangé et j’étais mort de peur. Je suis entré dans le bureau de Glen et il m’a dit qu’il voulait que j’habite chez lui et c’est ce que j’ai fait. Il a ajouté qu’on allait se joindre à la Ligue nationale de hockey en septembre et qu’un jour, je serai le capitaine de cette équipe et que je soulèverai la Coupe Stanley. J’avais 17 ans, alors ça me convenait parfaitement »
Wayne Gretzky, nhl.com
Rencontrant de multiples difficultés financières et d’engouement populaire, l’AMH est contrainte de disparaître à la fin de la saison 1978/1979. Quatre de ses équipes sont intégrées à la NHL : les Nordiques de Québec, les Whalers d’Hartford, les Jets de Winnipeg et les Oilers d’Edmonton. Les journaux locaux émettent des doutes sur la capacité de Wayne Gretzky à dominer dans la grande ligue du fait du niveau de jeu supérieur et des gabarits de joueurs plus imposants (le natif de Brantford ne mesure « que » 1,83m).
La saison 1979/1980, première donc en NHL à Edmonton, enregistre les arrivées via les repêchages du centre Mark Messier et du défenseur Kevin Lowe. Une année d’apprentissage pour ces derniers mais pas pour Wayne Gretzky. Il remporte le trophée Hart du meilleur joueur de la saison et termine meilleur pointeur de la ligue à égalité avec Marcel Dionne des Kings de Los Angeles, tous deux 137 points. C’est le californien qui remporte le trophée Art Ross ayant marqué plus de buts que son concurrent (53 contre 51). L’équipe, quant à elle, se qualifie pour les séries et est éliminée trois victoires à zéro par les Philadelphie Flyers de Bobby Clarke dès le premier tour.
La saison 1980/1981 voit arriver le défenseur Paul Coffey, le gardien Andy Moog, les ailiers Glenn Anderson et Jari Kurri. Les pions se mettent en place. Une nouvelle fois Gretzky remporte le trophée Hart mais également pour la première fois le trophée Art Ross avec ses 164 points (55 buts et 109 assistances). Les Oilers se qualifient de nouveau pour les séries et éliminent les Canadiens de Montréal de Guy Lafleur et Larry Robinson au premier tour ! Une performance qui marque les esprits et qui assoit les ambitions futures de cette jeune équipe d’Edmonton. Ils seront éliminer par les Islanders de New York au tour suivant 4-2.

Toutefois, malgré le repêchage du gardien Grant Fuhr, une saison 1981/1982 avec un bilan de 111 points (48-17-15) et le premier titre de division, les Oilers échouent face aux Los Angeles Kings de Marcel Dionne au premier tour. Wayne Gretzky continue quant à lui de remporter le trophée Hart et le trophée Art Ross avec un record de 212 points ! 92 buts et 120 aides, excusez du peu ! Glenn Anderson enregistre également 105 points (38 buts et 67 aides).

Nous voici arrivés à la saison 1982/1983. L’heure est à la confirmation, à l’obligation de réaliser un parcours solide en séries éliminatoires. Pour ce faire les Oilers réalisent une nouvelle fois une saison statistique complète : un titre de division (ils en remportent six de suite entre 1982 et 1987), 106 points (47-21-12), 5,3 buts par match, quatre joueurs à plus de 100 points pour la première fois de l’histoire ! Gretzky 196 points (71 buts et 125 aides), un trophée Hart et un trophée Art Ross (une journée au travail classique pour lui), Messier 106 points (48 buts et 58 aides), Anderson 104 points (48 buts et 56 aides) et Kurri 104 points (45 buts et 59 aides). A noter que Paul Coffey, défenseur, fini avec un total de 96 points (29 buts et 67 aides). Cette saison aboutira à une qualification en finale de la Coupe Stanley en ne perdant qu’un seul match sur les trois séries précédentes (Winnipeg Jets 3-0 / Calgary Flames 4-1 / Chicago Blackhawks 4-0). Face à eux en finale se dressent les Islanders de New York, vainqueurs des trois dernières éditions. Une équipe composée de joueurs tels que Mike Bossy, Denis Potvin, Bryan Trottier et le gardien Billy Smith. Le résultat est sans appel, les joueurs de Long Island réalise le quadruplé en balayant les Oilers quatre victoires à zéro. Une claque pour la jeune garde de l’Alberta. En passant devant les vestiaires des Islanders au Nassau Coliseum après la défaite, Gretzky raconte avoir vu des joueurs vétérans, en train de boire des bières, « amochés et épuisés physiquement et mentalement », « des bleus partout, le corps couvert de sacs de glace ou de compresses chaudes, ils avaient laissé des plumes dans la bataille ». Kevin Lowe lui dira : « C’est comme ça qu’on gagne des championnats ».
LA FIN DU « FIREWAGON » , LE DEBUT DE LA DYNASTIE
L’équipe des Edmonton Oilers de 1983/1984 est considérée par beaucoup comme la meilleure équipe de l’histoire. Glen Sather décide en cours de saison d’engager Roger Neilson, libéré par Vancouver, en tant qu’analyste vidéo. Très peu d’équipes se servent de la vidéo à cette époque car trop long et trop laborieux. L’assistant coach John Muckler met en place un système de jeu plus équilibré entre attaque et défense. Finie la stratégie du « firewagon » qui consistait à noyer les adversaires par un jeu hyper offensif. Les Oilers sont prêts et revanchards, ils sont même dominants cette saison là : première équipe de la ligue avec 119 points (57-18-5), une moyenne de 5,58 buts par match (record toujours d’actualité), le plus grand total de points par tous les joueurs (1182, record toujours d’actualité), 36 buts en infériorité numérique (record toujours d’actualité), Gretzky remporte son cinquième trophée Hart et son quatrième trophée Art Ross (205 points – 87 buts et 118 aides), Coffey enregistre 126 points (40 buts et 86 aides), Jari Kurri 113 points (52 buts et 61 aides), Mark Messier 101 points (37 buts et 64 aides) et Glenn Anderson 99 points (54 buts et 45 aides) ! Du jamais vu dans la ligue ! En séries Winnipeg est éliminé 3-0, Calgary réussi à les pousser au septième match, 4-3, puis les Minnesota North Stars ne font pas le poids, 4-0.
C’est enfin l’heure de la revanche. La finale oppose une nouvelle fois les Oilers aux Islanders de New York. Au match 1 le scénario semble se dérouler comme l’année précédente mais un grand Grant Fuhr réalise un blanchissage et permet à Edmonton de l’emporter sur le score de 1 à 0. Les Islanders répliquent en gagnant le match 2 sur le score de 6 à 1. « Pas encore » se disent les Oilers. Les matchs 3 et 4 sont des victoires sans appel des canadiens sur la marque identique de 7 à 2 ainsi que le match 5 finalement remporté 5 à 2. Premier titre de l’histoire en NHL pour Edmonton, premier titre pour Wayne Gretzky, devenu capitaine cette saison là à la place de Lee Fogolin. Le trophée Conn Smythe est attribué à Mark Messier qui profita de son replacement de l’aile gauche au centre de l’attaque pour dominer ces séries de 1984. Une ancienne dynastie laisse la place à une autre.

« Nous aimions tous le hockey », « Nous aimions être sur la glace. Nous aimions jouer et nous entraîner. Que ce soit [Mark] Messier, [Glenn] Anderson, [Coffey], Kevin Lowe ou Kurri, nous nous sommes tous entraînés avec acharnement. »
Wayne Gretzky, NHL.com
La saison 1984/1985 est considérée comme l’un des plus grandes saisons de l’histoire. Les Oilers finissent avec un bilan de 109 points (49-20-11) avec un ratio de 5,01 buts par match et continuent d’affoler les compteurs. Gretzky remporte encore et toujours le trophée Hart et le trophée Art Ross avec 208 points (73 buts et 135 aides), Jari Kurri 135 points (71 buts – record pour un ailier droit – et 64 aides) et Coffey 121 points (37 buts et 84 aides) qui remporte, lui, le trophée Norris récompensant le meilleur défenseur. Ses statistiques lui valent des comparaisons avec la légende Bobby Orr. Les séries sont une formalité au premier tour, les Kings de Los Angeles sont balayés 3-0, puis les Jets de Winnipeg 4-0. Les Blackhawks de Chicago viennent les titillés en finale de conférence en revenant à égalité dans la série 2-2.
« Nous avons peut-être baissé notre garde », « Mais, pour être juste, les Hawks ont vraiment élevé leur jeu d’un cran lors des matchs 3 et 4, et nous ne l’avons pas fait. »
Wayne Gretzky, NHL.com
La réponse est sans appel avec une victoire 10 à 5 lors du cinquième match puis une nouvelle victoire pour valider la série 4-2.
En finale se dressent les Flyers de Philadelphie de Brian Propp et Pelle Lindbergh, meilleure équipe de la saison avec 53 victoires. « Des brutes comme Boston » explique Wayne Gretzky. Les joueurs de Pennsylvanie remporte le premier affrontement sur le score de 4 à 1. Gretzky avouera qu’il s’est fait « engueulé », lui et Paul Coffey, par l’entraîneur Glen Sather ce soir là. Les Oilers enchaînent quatre victoires de suite après ce revers pour confirmer leur domination et réaliser le doublé. « La Merveille » remporte le trophée Conn Smythe, il enregistre les records historiques en aides (30) et en points (47) pour les séries éliminatoires. Jari Kurri égale de son côté le nombre de buts avec 19 et Coffey avec 12 buts, 25 aides et 37 points sont tous des records pour un défenseur. Historique !

La saison 1985/1986 voit « The Great One » réussir sa meilleure saison statistique, il remporte encore une fois le trophée Hart et également le trophée Art Ross avec, tenez-vous bien, 212 points, record historique et quasi impossible à battre de nos jours (le tout en 80 matchs, rappelons le). Il marque 52 buts et délivre 163 aides (record toujours d’actualité). Les Oilers terminent la saison avec un bilan de 119 points (56-17-7) et un ratio de 5,32 buts/match. Paul Coffey enregistre 138 points (48 buts et 90 aides), Jari Kurri 131 points (68 buts et 63 aides) et Glenn Anderson 102 points (54 buts et 48 aides). Le premier tour des séries est une nouvelle fois une formalité, un coup de balai 3-0 sur les Canucks de Vancouver. La finale de division les opposent aux Calgary Flames de Lanny McDonald, Al MacInnis, Mike Vernon, Gary Suter et Joe Mullen. Dans un derby de l’Alberta qu’ils ont perdu deux ans auparavant, les Flames prennent leur revanche et éliminent le 30 avril 1986 les Oilers lors d’un septième match ! Edmonton n’aura jamais eu l’avantage dans la série, revenant toujours à égalité. Un coup d’arrêt retentissant, les rues de Calgary sont noires de monde et fêtent la première victoire en séries contre leurs illustres voisins. Les Flames iront en finale et s’inclineront contre les Canadiens de Montréal d’un jeune Patrick Roy.
La saison 1986/1987 est la saison de la rédemption. L’équipe obtient pour la dernière fois le titre de division avec un total de 106 points (50-24-6), le ratio de buts par match n’est « que » de 4,65. La saison régulière n’est pas de tout repos pour les Oilers, Wayne Gretzky est toujours récompensé du trophée Hart et du trophée Art Ross avec 183 points (62 buts et 121 aides), Jari Kurri et Mark Messier enregistrent respectivement 108 points (54 buts et 54 aides) et 107 points (37 buts et 70 aides). En séries éliminatoires Edmonton réalise un bilan de douze victoires et de deux défaites (Los Angeles Kings 4-1, Winnipeg 4-0, Detroit 4-1). En finale face eux les Flyers de Philadelphie revanchards de leur défaite deux ans auparavant. Leur gardien Ron Hextall semble rendre le but trop petit pour le palet et remporte le trophée Conn Smythe du meilleur joueur des séries, il repousse 40 tirs sur les 43 lancers lors de la rencontre décisive. Cela ne suffit pas pour soulever la Coupe Stanley car les Oilers l’emporte au bout d’un septième match sur le score de 3 à 1, Kurri et Anderson marquant les buts rédempteurs. Trois victoires sur les quatre dernières années, Gretzky et ses coéquipiers assoient une énième fois leur domination sur la ligue.

LE DERNIER TITRE ET UN DEPART CHOC
La saison 1987/1988 reste gravée à jamais dans l’histoire de la franchise de l’Alberta. Les Oilers d’Edmonton finissent avec un bilan de 99 points (44-25-11), 4,54 buts par match, les plus faibles totaux depuis la saison 1980/1981. Ils termineront deuxièmes de la division derrière leurs éternels rivaux de Calgary qui compte dans ses rangs Brett Hull et Joe Nieuwendyk depuis deux saisons. Paul Coffey ne joue pas les 21 premiers matchs de la saison pour cause de mésentente sur sa renégociation de son contrat et est transféré aux Penguins de Pittsburgh, Andy Moog part chez les Bruins de Boston, sa place de numéro deux derrière Grant Fuhr ne lui convenant plus. Wayne Gretzky ne remporte pas de trophée individuel en saison régulière, une première depuis la saison 1979/1980, c’est son jeune compatriote Mario Lemieux des Penguins de Pittsburgh qui réalise le doublé Hart et Art Ross à tout juste 22 ans. Il totalise néanmoins 149 points (40 buts et 109 aides) et Mark Messier 111 points (37 buts et 74 aides).
Qu’importe les résultats de la régulière les Oilers roulent sur les séries éliminatoires et ne perdent que deux matchs sur les quatre séries. Winnipeg est balayé en cinq matchs, Calgary en quatre matchs (!), Detroit en cinq matchs et Boston en quatre matchs. Lors de la finale contre les Bruins de Ray Bourque, Cam Neely et de leur ancien gardien Andy Moog, les joueurs du Massachussetts arrivent gonflés à bloc, remportant leur première série contre Montréal depuis 1946 (18 séries perdues de rang!). Gretzky se méfie des matchs au « Boston Garden » car les dimensions de la patinoire sont plus petites que la moyenne et les Oilers n’ont remporté que deux matchs là-bas depuis 1979. Un évènement cocasse survient lors du match 4 au Garden, Edmonton mène la série trois victoires à zéro, il reste environ trois minutes, le score est de 3-3 et tout d’un coup toutes les lumières s’éteignent. Le jus ne revient pas, le match est annulé, il y aura un match 8 si nécessaire ! Le match 5 se déroule au Northlands Coliseum, le score final est de 6-3, les Oilers remportent leur quatrième titre en cinq saisons, Gretzky empoche son deuxième trophée Conn Smythe. Légendaire !

« Les Oilers sans Gretzky, c’est comme une tarte aux pommes sans crème glacée, comme l’hiver sans neige »
Nelson Riis, chef du Nouveau parti démocratique.

Le 9 août 1988, alors que tous les fans attendent le début de la saison 1988/1989 et la course au triplé, Peter Pocklington, propriétaire des Edmonton Oilers, annonce le transfert du « Great One » aux Kings de Los Angeles avec son « ice guardian » Marty McSorley (relève de Dave Semenko dans son rôle d’intimidateur) et Mike Krushelnyski en échange de 15 millions de $, Jimmy Carson, Martin Gelinas et trois choix de repêchage. Un tremblement de terre à Edmonton, au Canada, dans le monde du hockey et le monde du sport. Des difficultés financières au sein de la franchise sont la cause de cette transaction d’après Pocklington.
« Eh bien, si Wayne Gretzky a pu être échangé, n’importe qui peut l’être »
Les adieux de Wayne Gretzky se font lors d’une conférence de presse, un au revoir déchirant, les yeux larmoyants, pour « La Merveille ». Il n’a que 27 ans et vient de se marier sur Edmonton à une actrice hollywoodienne, Janet Jones. Les rumeurs rapportent que sa nouvelle femme l’oblige à venir jouer sur Los Angeles afin qu’elle puisse continuer sa carrière d’actrice. La NHL valide la transaction propulsant la popularité du hockey en Californie. Une idée d’expansion dans le Grand Ouest vient de naître.

« C’était vraiment mon père qui s’était avancé vers moi et qui m’avait dit: «il n’y a qu’un seul Gordie Howe. Détroit c’est Détroit. Ils ont déjà tout remporté. Tu devrais aller à Los Angeles et marquer la ville à ta manière, de façon unique et différente. Tu devrais vraiment aller à L.A.»
Wayne Gretzky, c’est le talent à l’état pur, un leadership, un état d’esprit, une vista sur la glace. Glenn Anderson nous dit : « Il voyait ce que vous alliez faire avant que vous ne le sachiez vous même ». Une légende, un joueur hors norme qui s’est adapté parfaitement dans ce hockey ultra-offensif des années 80. De nombreux records en carrière appartiennent encore à « La Merveille » dont le nombre de points (2857), le nombre de buts (894), le nombre d’aides (1963) en régulière mais aussi en points (382), buts (122) et aides (260) en séries éliminatoires. Wayne Gretzky c’est également huit trophées Hart, sept trophées Art Ross, deux trophées Conn Smythe, quatre Coupes Stanley mais aussi trois Coupes Canada en 1984, 1987 et 1991. Que dire sinon saluer et respecter le joueur qu’il était, le hockey a gagné en notoriété grâce à lui. Il ne gagnera plus la Coupe Stanley, échouera en finale avec Los Angeles en 1993 face à Montréal puis fera le bonheur des fans des Blues de St. Louis, des Rangers de New York et de tous les amoureux du hockey jusqu’à sa retraite en 1999. Thank you for everything Wayne!
« Est ce que si j’étais resté à Edmonton en 1988 nous aurions gagné encore d’autres titres ? Sûrement, mais j’assumerais toujours mon choix »
