Avant les Saracens, une autre équipe anglaise a dominé le rugby anglais et européen: les Tigers de Leicester. L’équipe la plus titrée du championnat d’Angleterre a dominé le rugby des années 2000. Elle a longtemps été le vivier du XV de la rose avec le capitaine légendaire Martin Johnson, champion du monde en 2003 avec l’équipe d’Angleterre. Au-delà du continent anglo-saxon, Leicester a joué un rôle important au niveau européen avec deux victoires en 5 finales. Pendant longtemps, les Tigers étaient l’équipe à suivre dès le début de saison pour la coupe d’Europe. Néanmoins, les dernières années ont été plus compliquées pour les fans de Leicester. Les Tigers ont laissé des équipes comme les Saracens, Exeter ou encore Bath leur passer devant, reléguant l’équipe au second plan. Depuis trois ans, l’équipe se bat dans le bas du classement pour éviter la relégation.
Une première suprématie européenne
Une année symbolise le commencement de cette dynastie, celle de 1998. Cette année-là, la direction de l’équipe décide de changer son entraîneur Bob Dwyer par un nom bien connu par les fans des Tigres : Dean Richards. Ancien capitaine des Tigres, Dean Richards a joué pendant plus de 15 ans dans cette équipe au poste de troisième ligne centre. Avec les Tigres, il a remporté deux fois le championnat d’Angleterre et trois fois la coupe d’Angleterre. Il faut ajouter à ces trophées, la première finale de Coupe d’Europe de Rugby en 1997 où les Tigres s’inclinèrent contre Brive. A côté de cette magnifique carrière avec les Tigres, Dean Richards a connu une très belle carrière avec le XV de la Rose et les Lions britanniques. Il participa à 3 coupes du monde avec l’équipe anglaise et 2 tournées avec les Lions.
Lorsqu’il prend la tête de l’équipe, il n’a aucune expérience d’entraineur. Et pourtant lors de sa première année il gagne le championnat anglais. Il ne s’arrête pas là puisqu’il remporte trois championnats supplémentaires en autant de saisons. Il faut ajouter à ces 4 titres, deux coupes d’Europe en 2001 et 2002, devenant la première équipe à conserver son titre de champion d’Europe. Une véritable dynastie installée par Dean Richards. Aucune équipe n’arrivait à arrêter ces monstres physiques très puissant au niveau de la mêlée emmenée par le capitaine Martin Johnson. La relation entre les deux hommes est probablement la raison du succès des Tigres de Leicester. Ils ont évolué ensemble à Leicester mais aussi en équipe d’Angleterre et avec les Lions. Il n’est donc pas étonnant de voir Dean Richards en faire le cœur de cette équipe et cette mêlée redoutée dans tout le championnat.

Leicester s’appuyait sur une mêlée surpuissante pour casser ses adversaires. On retrouvait des joueurs expérimentés comme l’international sud-africain Fritz van Heerden, l’international anglais Graham Rowntree encore le jeune Lewis Moody. Des joueurs d’expérience qui ont pu bénéficier du coaching de l’un des meilleurs numéros 8 anglais de l’histoire. Sur les lignes arrière, l’équipe possède des bons joueurs d’occupations au pied avec les ouvreurs Andy Goode et Joel Stransky. Le premier était la jeune star anglaise promis à un grand avenir mais il doit faire face à un autre joueur plus expérimenté: l’ouvreur Joel Stransky. Vainqueur de la Coupe du monde avec l’Afrique du sud en 1995, il est venu en 1997 tenter l’expérience à l’étranger. Une tentative réussie puisqu’il participa à la domination de Leicester sur l’Angleterre en tant que joueur puis de l’Europe en tant qu’entraineur des lignes arrière. Les Tigres s’appuyaient souvent sur ses deux ouvreurs très forts dans le jeu au pied pour gagner du terrain et mettre sous pression leurs adversaires. Pour terminer avec les légendes de cette génération, il est impossible de ne pas parler de Geordan Murphy. L’arrière irlandais est arrivée la même année qu’Andy Goode. A l’instar de son coéquipier, il est promis à un grand avenir et s’est installé au poste d’arrière très rapidement pour ne plus jamais le quitter.
Dans un rugby très homogène, les Tigers ont réussi à dominer la planète rugby. Aucune équipe anglaise n’a réussi à rééditer l’exploit de gagner quatre fois de suite le championnat. Seuls les Wasps s’en sont approchés avec trois succès consécutifs. En Europe, leur domination a été similaire avec deux titres consécutifs. Il faudra attendre le Leinster au début des années 2010 pour égaler leur performance. La domination était tellement impressionnante que les instances anglaises de rugby ont modifiées l’organisation du championnat avec l’arrivée de playoffs à partir de la saison 2000/2001. Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin et Leicester revient dans le rang laissant place à une autre équipe de légende : celle des Wasps de Warren Gatland. Après deux saisons sans trophées, Dean Richards est remplacé par la direction des Tigers au profit de John Wells.
La fin d’une époque pour cette équipe et pour Dean Richards qui continuera sa carrière à Grenoble puis aux Harlequins où il fera parler de lui suite à l’affaire du « Bloodgate » ce qui lui vaudra trois ans de suspension. Néanmoins les fans de Leicester et les joueurs ne l’ont pas oublié comme le montre les déclarations de Moody quelque temps après l’affaire :
« Il était mon capitaine puis mon entraineur et il est un grand homme de Leicester et il le sera toujours. »
Lewis Moody
Le départ de Dean Richards provoque une forme de stupeur dans le rugby anglais pour un entraineur ayant tout gagné avec cette équipe en 4 ans. Les mauvais résultats sur les deux dernières saisons auront eu raison de sa place d’entraineur. Néanmoins son départ n’aura pas touché Leicester, l’équipe retrouvant ses esprits pour installer une nouvelle dynastie en Angleterre.
Une seconde suprématie anglaise
Les Tigers retrouvent rapidement les sommets après le départ de Dean Richards. Malgré un effectif vieillissant, l’équipe retrouve la première place du championnat et se hisse jusqu’en finale lors de la saison 2004/2005. Une finale au goût particulier pour cette équipe puisque cette saison était la dernière de l’illustre capitaine anglais Martin Johnson et du troisième ligne aile Neil Back. Deux figures majeures de l’effectif anglais qui ont tout connu avec Leicester pendant plus de 15 ans. Les Tigers avaient donc à cœur de dire au revoir à ses deux légendes de la meilleure des façons. Devant eux, se hissaient les Wasps, double tenant du titre. Pour leur dernier match avec les Tigres, Martin Johnson et Neil back, tous les deux titulaires, n’ont pas pu empêcher la défaite de leur équipe, terminant leur carrière sur une triste défaite 34 à 19.
Une page s’est tournée aux Tigres mais une autre s’est ouverte très rapidement. D’autres joueurs ont pris le rôle de leader de cette équipe en la personne d‘Harry Ellis, Andy Goode, Lewis Moody, Martin Corry ou encore Louis Deacon. Il faut rajouter à ces internationaux anglais, la famille Tuilagi. Cette famille d’internationaux samoans a une place particulière dans l’histoire de Leicester. Elle commence avec Fereti Tuilagi qui évolue au sein de l’équipe de 2000 à 2004. Elle s’est poursuivie avec Alesana , Anitele’a et Henry qui ont tous les trois évolués à Leicester durant la saison 2005/2006. Tout ce beau monde avait la lourde tâche de faire aussi bien que leurs ainés. Une nouvelle fois l’équipe se retrouve en finale mais cette fois-ci contre les Sharks de Sébastien Chabal et Jason Robinson. Une nouvelle fois l’équipe s’incline lourdement en finale 45 à 20.
Malgré la régularité de l’équipe à être dans les premières positions du championnat, elle ne parvient pas à faire comme ses ainés lors du match décisif. Une malédiction qui va s’arrêter l’année suivante avec une belle victoire 44 à 16 contre Gloucester avec 7 essais inscrits en finale. Une victoire importante pour cette équipe qui va définitivement lancer la seconde génération dorée des Tigres de Leicester. La même année, l’équipe est parvenue à se hisser en finale de la Cour d’Europe s’inclinant une nouvelle fois contre leurs rivaux de la décennie, les Wasps. Mais le plus important pour les Tigers est de voir que l’avenir s’annonce prometteur avec un des meilleurs effectifs d’Angleterre et d’Europe. A ce moment-là, l’équipe s’appuie sur une charnière de niveau international avec Ellis et Goode mais aussi sur des joueurs techniques au centre et sur les ailes avec le Néo-Zélandais Aaron Mauger, l’Irlandais Geordan Murphy et le Samoan Alesana Tuilagi.

Malgré les changements au fur et à mesure des années comme le départ de Goode en 2008 ou les retraites d’Ellis et Mauger en 2010, l’équipe a réussi à se hisser à six reprises en finale du championnat anglais dont 3 victorieuses. Il faut ajouter à ces titres, une nouvelle finale perdue en Coupe d’Europe en 2009. Une nouvelle domination sur le territoire anglais avec un renouvellement permanent des joueurs. Ainsi des joueurs comme Dan Coles, Manu Tuilagi, Julien Dupuy, Benjamin Kayser, Martin Castrogiovanni, Ben Youngs ou encore Toby Flood sont venus garnir l’effectif de l’équipe anglaise. Mais cette formidable épopée n’aurait pas été possible sans l’entraineur Richard Cockerill. L’ancien talonneur du Leicester a tout connu avec cette équipe. De son arrivée en 2005 en tant qu’entraineur des avants à sa promotion en tant qu’entraineur principal en 2009, il est passé par toutes les émotions et a grandement participé au succès de son équipe. Il suffit de voir les différentes déclarations des joueurs ayant eu l’opportunité de jouer sous ses ordres lors de son départ en 2017 :
« Il m’a donné ma chance and j’ai apprécié le succès sous ses ordres. Son engagement et sa passion pour les Tigres étaient tout ce dont les clubs parlaient »
Ben Youngs
« Richard Cockerill a incarné ce que signifiait être un tigre. Sera à jamais reconnaissant d’avoir parié sur un inconnu comme moi »
Telusa Veainu
« Triste jour pour voir l’un des plus grands mentors de ma carrière rugby partir de Leicester. Lui souhaitant le meilleur pour l’avenir »
Marcos Ayerza
Des déclarations montrant l’impact de cet entraineur qui aura été au sein de l’organisation pendant plus de 20 ans en tant que joueur puis entraîneur. Il aura entrainé une multitude d’internationaux anglais et européens mais aussi des joueurs venant de Nouvelle-Zélande et d’Australie.
Outre un grand entraîneur, Leicester avait cette capacité à renouveler son effectif en permanence pour compenser les départs de ses cadres. Lors du départ d’Andy Goode, l’équipe se tourne vers un autre international anglais Toby Flood. Avec Ben Youngs, ils composaient l’une des meilleures charnières d’Angleterre. Au niveau des avants, des joueurs comme Dan Coles, George Ford, Manu Tuilagi ou encore Tom Youngs ont fait leurs débuts dans cette équipe pour s’installer petit à petit comme des cadres de cette équipe. Leicester avait cette capacité à sortir des jeunes joueurs anglais pour renouveler son effectif et d’ajouter des joueurs d’expérience pour apporter l’expérience nécessaire comme Mathew Tait ou Martín Castrogiovanni.

Cette capacité à se renouveler en permanence lui a permis de continuer à jouer les premiers rôles dans le championnat anglais même si l’équipe ne parviendra plus à gagner de titre. Le vieillissement de l’équipe se fait ressentir et la jeune génération peine à confirmer. S’ensuit petit à petit une descente aux enfers pour cette équipe dominante au début du siècle.
La chute vertigineuse du Tigre
Les Tigers connaissent une période creuse depuis leur dernière victoire lors de la saison 2012/2013. Dans un premier temps l’équipe réalise des performances correctes, se qualifiant systématiquement pour les playoffs entre 2013 et 2017 et remportant une coupe d’Angleterre. Dans un second temps, l’équipe a connu une période plus compliquée, ne parvenant plus à se qualifier pour les playoffs. Leicester échappe même lors des deux dernières saisons à la relégation avec une onzième place au classement, la douzième équipe étant la seule reléguée en seconde division. Lors de la dernière saison, l’équipe a d’ailleurs bénéficié des pénalités infligées aux Saracens pour éviter la relégation.
Depuis le départ de Cockerill, l’équipe a enchaîné trois entraîneurs qui n’ont jamais réussi à ramener l’équipe au sommet. La direction a pourtant essayé de refaire ce qui a toujours marché avec Leicester en ramenant des anciens cadres de l’équipe comme Aaron Mauger et Geordan Murphy pour apporter une âme à cet effectif. Malheureusement aucun n’a réussi à redresser cette équipe.
Alors comment expliquer une telle chute? L’équipe possède toujours ses cadres anglais comme Ben Youngs, Manu Tuilagi, George Ford, revenu en 2017 après un passage à Bath, Dan Coles, Johnny May et Ellis Genge. Le problème est que derrière ces joueurs, l’équipe manque cruellement de talent. C’est en tout cas ce que pense l’ancien entraineur de cette équipe :
« Vous remettez ces joueurs dans cette équipe et c’est bien évidemment une meilleure équipe. Mais la réalité est que pendant huit semaines, ils vont jouer le VI Nations encore et tous ces joueurs vont disparaître »
Richard Cockerill
Outre ce constat, l’ancien entraîneur des Tigers et aujourd’hui d’Edimbourg s’est montré très critique envers la direction de l’équipe :
« Le temps n’attend personne et vous ne pouvez avancer que si vous savez où vous en êtes en premier lieu. Vous devrez demander au conseil d’administration de Leicester quel est son plan »
« Quand je suis parti, nous n’étions jamais sortis du top quatre. Nous avons remporté la Premiership trois fois. Deux ans et demi plus tard, ils sont parmi les trois derniers et ils ont eu trois nouveaux entraîneurs en chef depuis mon départ – Aaron Mauger, Matt O’Connor et maintenant Murphy »
« Les personnes qui prennent ces décisions devront assumer leurs responsabilités. Personne n’a dit : “C’est ma faute” »
Richard Cockerill
Même si ses critiques doivent être pris avec du recul puisqu’il est certain qu’il n’a pas digéré son licenciement. Néanmoins celles-ci restent fondées et on peut comprendre sa frustration de voir son équipe de cœur tomber aussi bas dans le classement anglais. Selon lui l’identité de l’équipe a disparu. Si l’on compare les périodes, l’équipe n’a pas ce renouvellement de générations qu’elle avait auparavant. Quand on regarde les heures de gloire de cette équipe, beaucoup de joueurs n’ont connu que Leicester dans leur carrière, ces derniers rejoignant l’équipe pour leurs débuts professionnels avant de la quitter à l’issue de leur carrière.

Pour relancer l’équipe, la direction avait choisi de ramener une légende du club en la personne de Murphy. Cette décision a pu faire penser aux précédentes lorsque Richards puis Cockerill ont été recrutés pour entrainer juste après leur carrière de joueur chez les Tigers. Ils avaient la confiance des joueurs puisqu’ils avaient joué ensemble. Ils connaissent leurs points forts et leurs points faibles. Ils savaient utiliser les joueurs pour gagner des titres. Les Tigers se sont appuyés sur cette philosophie pour dominer le rugby anglais pendant 15 ans. La direction a tenté de poursuivre cette philosophie en recrutant Murphy. A priori, ce choix n’avait rien d’absurde d’autant que le joueur avait connu trois générations de Tigers en commençant par Martin Johnson pour poursuivre avec Flood et finir avec des joueurs comme Youngs. Mais son inexpérience pouvait lui être néfaste.
Il faut constater que les résultats ne se sont pas améliorés et Murphy a été remercié à l’issue de la dernière saison, remplacé par Steve Borthwick, ancien deuxième ligne des Saracens et de Bath. Un entraîneur plus expérimenté qui a longtemps travaillé avec Eddie Jones que ce soit avec le Japon ou avec l’Angleterre en tant qu’adjoint de ce dernier. Dans un premier temps, Murphy a été nommé directeur du rugby au sein du club avant de finalement quitter ses fonctions en novembre dernier.

La direction a donc décidé d’abandonner l’idée de ramener un ancien du club et s’est tourné vers un entraîneur d’expérience. Désormais une nouvelle page commence. L’équipe a vu Johnny May retourner dans son club d’origine de Gloucester. Pour le remplacer, les Tigers ont décidé de recruter Nemani Nadolo qui va pouvoir amener de la puissance sur les ailes anglaises. D’autres joueurs de l’hémisphère sud ont rejoint Leicester durant l’intersaison comme l’ancien demi d’ouverture des Jaguares Joaquin Diaz Bonilla ou encore son coéquipier Matias Moroni. Il faut rajouter les Sud-Africains Cyle Brink, Luan de Bruin et Jasper Wiese. Des recrues qui vont découvrir le championnat anglais mais qui pourront apporter une nouvelle philosophie de jeu à cette équipe. Par ailleurs, les recrues vont permettre à Leicester de combler les absences de sa charnière Youngs/Ford, convoqué en permanence pour jouer les matchs du XV de la rose. Enfin les observateurs d’outre manche voient l’arrivée de jeunes joueurs talentueux qui pourraient clairement avoir une place prépondérante cette saison comme l’arrière Freddie Steward ou encore George Martin et Tommy Reffell.
Sans véritable ambition cette saison, les Tigers ont fait preuve d’une belle combativité en championnat et en challenge Cup. Sous l’impulsion des jeunes arrières à l’image de Freddie Steward ou encore Harry Potter, l’équipe de Leicester joue les troubles fêtes en championnat. Avec 9 victoires en 19 matchs, les hommes de Steve Borthwick font mieux que les prévisions. Agréable à voir jouer, l’équipe doit encore progresser défensivement pour se présenter comme prétendante aux playoffs. Elle doit aussi progresser dans la régularité et la constance. Souvent accrocheurs, les Tigers ne parviennent pas à être concentrés sur un match entier. Des éléments sur lesquels ils doivent encore travailler pour revenir au sommet.
Pour ce match contre Montpellier, ils peuvent compter sur leurs vétérans. La charnière Youngs/Ford retrouve une seconde jeunesse en cette fin de saison avec de très belles performances comme lors de la demi-finale contre l’Ulster en Challenge Cup. La puissance des avants comme Ellis Genge ou encore Jasper Wiese permet de faire la différence offensivement. Ils sont souvent au début des actions et permettent aux Tigers d’avancer. Un véritable défi physique s’annonce entre ces deux équipes. La cohabitation entre les vétérans et les jeunes semble fonctionner à Leicester et une victoire en Challenge Cup pourrait récompenser le bon travail réalisé par le staff cette saison. Avec des playoffs probablement hors de portée malgré la grosse victoire contre les Quins ce week-end, les Tigers font de la Challenge Cup un objectif principal pour ajouter un nouveau trophée européen à leur palmarès.
Leicester est probablement le club le plus populaire d’Angleterre, l’équipe étant dans les meilleures affluences du championnat. Le club le plus titré d’Angleterre a besoin de se relever pour retrouver son identité qui a fait son succès. Cette saison, ils ont alterné avec le bon et le moins bon. En championnat, l’équipe est à la lutte pour les places qualificatives en Champions Cup, compétition à laquelle elle n’a pas participé depuis deux ans pour la première fois de son histoire. La Challenge Cup reste un objectif pour ce club mythique. Une possible victoire finale pourrait être le début d’une nouvelle ère à Leicester.