Site icon Café Crème Sport

Sport d’hiver : les 10 faits marquants de l’année du côté des Français

La rédaction des Sports d’Hiver du CCS s’est réunie pour retracer l’année 2020 autours de dates marquantes. Les bleus ont encore réalisé de grands exploits bien aidés par les têtes d’affiche que sont Martin Fourcade, Perrine Laffont et Alexis Pinturault. Nous vous présentons les 10 moments qui nous ont éblouis en 2020.

La retraite d’un géant : Martin Fourcade

14 mars, tout le sport est à l’arrêt. Tous ? Non, un sport résiste encore à la vague d’arrêts liés au Covid grâce à une bulle sanitaire bien menée. A Kontiolahti, le biathlon continue pour un tout dernier week-end. Et aux alentours de 20h la veille, la nouvelle tombe, la poursuite du lendemain sera la Der des Der pour Martin Fourcade. Un séisme tant il a dominé sa discipline pendant 10 ans. 5 victoires aux Jeux Olympiques (bientôt 6 ?), 7 gros globes de cristal, 13 titres de champion du monde, 83 victoires en coupe du monde. Il détient le record de gros globes, mais également celui de « grands chelems » (4) et partage le record de victoires individuelles aux championnats du monde avec le grand Ole Einar Bjørndalen (11). Il détient aussi celui de victoires olympiques à l’échelle française. Des chiffres à donner le vertige. 

Certains le voyaient venir, d’autres espéraient qu’il aille jusqu’aux Jeux Olympiques, mais tous pourront le voir skier une dernière fois. Il y a des sportifs qui s’arrêtent brisés, il y a des sportifs qui s’arrêtent battus, et il y a les sportifs qui s’arrêtent en pleine gloire. Martin appartient à cette troisième catégorie. C’est après une course maitrisée dans son maillot jaune qu’il est allé s’imposer là où il s’était imposé pour la toute première fois en coupe du monde, sur une poursuite, dix ans jour pour jour plus tôt.

Un dernier tour de piste où il aura été tout simplement meilleur au tir que son rival favori. Une dernière victoire pour porter son total encore un peu plus haut et continuer d’écrire l’histoire de son sport. Seuls 2 points ont manqué pour accrocher un 8ème gros globe. Cette victoire, il l’a célébrée avec ses copains Quentin Fillon-Maillet et Emilien Jacquelin sur un podium 100% français, comme si l’histoire n’était pas déjà suffisamment belle.

Sarah

Une bosseuse au sommet de son art : Perrine Laffont

A Krasnoyarsk en Russie le 7 mars, sur une piste qu’elle découvre, Perrine Laffont triomphe pour la 8ème fois de la saison en 10 courses. C’est ce jour là, sans le savoir sur le moment, qu’elle s’attribue le gros globe de la discipline avec l’annulation des deux dernières étapes en Suède. Depuis sa médaille d’or olympique, la jeune ariégeoise domine le ski de bosses féminin.

Comme pour montrer qu’elle était au dessus, elle a enfin pu triompher à Idre Fjall le 12 et 13 décembre dernier, en remportant les deux courses du week-end Suédois. 3 courses, 3 victoires pour débuter cette saison. Elle assomme la concurrence et file tout droit vers un autre gros globe à seulement 22 ans.

Une championne dont le CCS vous avait parlé il y a quelques jours

Corentin

Alexis Pinturault, des succès mais des regrets

En cette première saison sans l’ogre Marcel Hirscher, parti à la retraite après avoir glané un huitième gros globe de cristal consécutif, Alexis Pinturault s’avançait comme son digne successeur à la couronne. Mais son manque de régularité, et ses trop nombreuses sorties en slalom (4), vont lui coûter cher à la fin d’une saison tronquée par la crise sanitaire. La saison 2019/2020 du français reste un excellent millésime avec pas moins de six victoires, et une deuxième place au général à seulement 54 points du norvégien Kilde, modèle de régularité tout au long de l’hiver. 

Démarrage tambour battant : le 27 octobre à Solden, premier rendez-vous de la saison, Alexis Pinturault tape d’entrée du point sur la table en dominant le Géant. Le plus rapide pour 2 centièmes devant son compatriote Mathieu Faivre en première manche, il confirme en seconde pour s’imposer avec plus d’une demi seconde d’avance. Doublé français sur le glacier du Rettenbach avec Mathieu Faivre 2e, pendant que Kristoffersen se contente d’une triste 18e place. La saison est belle et bien lancée !

La démonstration : Quel adjectif pour décrire l’énorme performance du skieur de Courchevel sur la face de Bellevarde ? Après sa non-qualification en seconde manche pour le premier slalom de l’hiver à Levi (Finlande), le tricolore avait à cœur de remettre les pendules à l’heure, c’est chose faite dès la première manche ! Seulement 4 hommes parviennent à se glisser sous la seconde par rapport au français, parti avec le 1 et impeccable de haut en bas, Henrik Kristoffersen est relégué à 2.82s. Malgré la magnifique remontée du norvégien qui termine finalement au pied du podium, rien ne peut arrêter le français aujourd’hui. Il signe le 3e temps du second run et repousse la concurrence à près d’une seconde et demi ! Il remporte son premier slalom depuis Wengen 2014, huit ans après son premier, c’était déjà sur la face, de quoi jeter ses bâtons dans l’air d’arrivée et profiter avec un public en ébullition.

Ses fondamentaux : Juste avant de basculer en 2020, Alexis Pinturault s’offre (déjà) une troisième victoire cette saison, en dominant le combiné de Bormio, discipline qu’il domine depuis plusieurs saisons. Le changement de règlement et d’ordre de départ pour la seconde manche, rend la tâche plus difficile aux techniciens, mais pas suffisamment pour le français, qui signe le meilleur temps de la manche de slalom, et s’impose devant Kilde et Meillard.

Celle qui fait du bien : Après un mois de janvier très délicat avec seulement 2 podiums et plusieurs déconvenues, Pinturault retrouve son meilleur niveau sur le Géant de Garmisch (Allemagne). Placé en première manche, 4e à seulement 18 centièmes de la tête, il gère parfaitement en seconde, dans la position du chasseur qu’il affectionne tant. Sur un terrain dégradé, il parvient à signer le 3e temps de la manche pour venir coiffer Loic Meillard et Leif Kristian Haugen et s’adjuger sa 13e victoire en Géant, sa 27e en Coupe du Monde.

Le coup parfait : À Hinterstoder (Autriche), il réalise un des meilleurs week-end de sa carrière, avec 250 points obtenus en trois jours, sur 300 possibles. Il avait coché cette semaine de course comme décisive dans la lutte pour le cristal, il aura répondu présent. Sur une piste très technique, il obtient d’abord une superbe 4e place en Super-G, pendant que son adversaire direct, Kilde, part à la faute. Les deux jours suivants, il remporte ses 3e et 4e victoires dans la saison autrichienne, portant son total à 6 pour cette saison. Il commence avec le combiné, qu’il remporte avec 1s d’avance, bien aidé par un magnifique premier run en Super-G, conclu à la deuxième place. En slalom, il n’avait “plus qu’à concrétiser”, ce qu’il a fait d’une main de maître ! Le lendemain, il écrase la première manche avec 9 dixièmes d’avance sur le croate Zubcic, il n’a plus qu’à gérer en seconde pour obtenir un nouveau succès, et repartir d’Autriche en tête du général. 

Malheureusement, la dernière épreuve avant l’arrêt prématuré de la saison est une descente, Kilde finit 2e, Pinturault est hors des points. Le norvégien remporte le gros globe de cristal pour la première fois de sa carrière, tandis que le français voit son rêve lui échapper, une nouvelle fois… Mais en cette nouvelle saison 2020/2021, soyez certains de voir le tricolore jouer les premiers rôles jusqu’aux derniers moments, pour atteindre son graal !

Paul

Un relai en OR, des mondiaux de biathlon exceptionnels

Pour les derniers championnats du monde de la carrière de Martin Fourcade, l’équipe de France nous a offert de magnifiques performances chez les hommes, la plaçant à la deuxième place au classement des médailles, seulement battus par les norvégiens, Marte Olsbu Roeiseland et Johannes Boe en tête.

Deux médailles sur le sprint pour commencer : Quentin Fillon Maillet et Martin Fourcade ont remporté l’Argent et le Bronze sur le sprint derrière le surprenant Aleksandr Loginov. Martin ne pouvant pas faire mieux sur les skis, après son sans faute au tir. Quentin, lui, peut regretter cette faute sur le tir couché qui lui coûte l’Or. Avec Emilien Jacquelin sixième, les Bleus sont bien placés pour la poursuite.

La Masterclass d’Emilien sur la Poursuite : c’est une course qu’on oubliera pas de si tôt ! A l’aide d’un magnifique 20/20, Emilien Jacquelin s’est retrouvé avec Johannes Boe dans le dernier tour, un peu emprunté par ses deux tours de pénalité. Avec un panache exceptionnel, Emilien a fourni un gros effort dans la dernière bosse pour arriver sur le stade en tête, fermer la porte à l’intérieur du dernier virage et remporter sa plus belle victoire en carrière pour notre plus grand bonheur. Martin fait une faute de trop et termine au pied du podium, alors que Quentin, avec 6 fautes au tir (dont 4 sur son premier tir), termine tout de même septième !

Martin pour un dernier titre individuel : sur une course qui lui plaît tant, Martin Fourcade s’adjuge son dernier titre individuel en carrière en remportant l’individuelle. Si nous avons tous tremblé lorsqu’il a raté sa toute dernière balle de l’épreuve, son principal concurrent, Johannes Boe, a également fait une faute de trop sur le dernier tir, ne pouvant pas inquiéter le français.

La consécration sur le relais : c’est sûrement le plus beau moment pour nous dans ces championnats du monde. 19 ans après, les français remportent enfin l’Or sur la course reine, le relais. Auteurs d’une course pleine avec seulement 4 pioches, Emilien Jacquelin, Martin Fourcade, Simon Desthieux et Quentin Fillon Maillet ont devancé les fusées norvégiennes. La victoire qu’espérait le plus Martin, comme pour boucler la boucle…

Deux médailles en Mass-Start pour finir : sur la course des maîtres, Johannes Boe, auteur d’un 20/20, a été imbattable. Derrière lui, Quentin Fillon Maillet, malgré 3 fautes, est allé chercher sa seconde médaille d’Argent à Antholz, juste devant Emilien Jacquelin, qui a réédité son exploit de la poursuite devant l’autre frère Boe, pour conserver l’avantage sur le dernier virage et aller chercher le Bronze.

Déception chez les femmes : les bleues n’auront malheureusement pas existé sur ces championnats du monde, avec pour meilleur résultat la cinquième place de Julia Simon sur la Mass-Start, la faute à une fébrilité collective au tir. Seule éclaircie, la médaille remportée par Anaïs Bescond avec Emilien Jacquelin sur le Relais mixte simple.

Martin Fourcade et Emilien Jacquelin repartent donc avec deux médailles d’Or chacun, auxquelles on ajoute une Bronze pour Martin et deux Bronze pour Emilien. Quentin Fillon Maillet repart avec trois breloques : une en Or et deux d’Argent. Enfin, Simon Desthieux repart avec la médaille d’Or du relais et Anaïs Bescond avec la médaille de bronze du Relais Mixte simple.

Raphaël

Une parole se libère : Sarah Abitbol brise la glace

Fin janvier, Sarah Abitbol, double vice-championne d’Europe et médaille de bronze aux championnats du monde en patinage artistique sort son livre Un si long silence. Dedans, elle revient sur les viols dont elle avait été victime par son entraîneur de l’époque. Dans le même temps, L’Equipe sort un dossier sur le thème des agressions sexuelles dans le sport à base de témoignages, dont celui d’autres patineuses, victimes du même entraîneur. 

Cette prise de parole est le fruit d’un long processus de la part de celle qui a pourtant alerté un ministre du sport au sujet de cet entraîneur en 2007.

Les conséquences sont aussi radicales que nécessaires. La Ministre des sports Roxana Maracineanu agit immédiatement et convoque le président de la Fédération de Sports de Glace. En effet, Didier Gailhaguet avait couvert l’entraîneur en lui permettant de continuer d’exercer malgré une première enquête dans les années 2000. Il finira par démissionner sous la pression et sera remplacé par Nathalie Pechalat. Un travail ministériel est mené et début juillet environ 180 entraîneurs avaient été dénoncés (tous sports confondus). En parallèle, d’autres fédérations subissent, plus ou moins. La Fédération de roller et de skateboard voit son président être contraint de démissionner pour mauvaise gestion, celle de judo est sous enquête après la remontée de plusieurs agressions, celle d’équitation (aussi sous inspection) a lancé un grand programme pour inciter les victimes à parler. 

Avec son livre, Sarah Abitbol n’aura pas réalisé un exploit sportif, mais elle aura permis d’ouvrir la boîte de pandore d’un mal gangrenant des fédérations sportives. Il n’y a plus qu’à espérer que d’autres brisent le silence et que les dirigeants des différentes fédérations prennent enfin leurs responsabilités sur ce sujet.

Sarah

Une retraite forcée : Pierre Vaultier raccroche le snowboard

Louis Hostin, Andrée Joly & Pierre Brunet, Daniel Morelon, Jean-François Lamour, Marie-José Perec, Félicia Ballanger, David Douillet, Tony Estanguet, Julien Absalon, Teddy Riner, Martin Fourcade. Et Pierre Vaultier ! Des sportifs et sportives dont les exploits ont traversé les générations. Un court nombre de sportifs auxquels appartient Pierre Vaultier. Son nom résonne à côté des 12 autres sportifs à avoir réussi à brillamment conserver leur titre olympique deux olympiades d’affilée. 

Souffrant depuis 2019 d’un arthrite inflammatoire du genou, il a annoncé sa retraite le 10 décembre 2020, quelques jours avant une grosse opération. C’est un monument du sport qui a disparu avec lui. 2 médailles olympiques, 6 globes de cristal, 1 fois champion du monde. Une place parmi les plus grands. Et puis ses blessures, une liste interminable de blessures qui auront finalement eu raison de lui et l’auront mis en retraite anticipée. Comme un rappel que les sacrifices d’un athlète de haut niveau sont aussi physiques. Son genou trône à côté de celui de Samuel Umtiti, de Thomas Bouhail et de tous ceux qui ont sacrifié leur santé pour faire résonner l’hymne français. Son nom, quant à lui, brillera pour toujours auprès des plus grands au panthéon du sport français.

Sarah

Clara Direz, l’éclaircie bleue

Le 19 janvier à Sestrières (Italie), la tricolore de 24 ans signe la plus belle course de sa carrière sur le Géant parallèle ! Lors des qualifications matinale, elle signe un timide 40e chrono sur le parcours bleu, mais se rattrape parfaitement avec le 4e temps sur le rouge. Au cumulée, elle est 16e et fait donc partie des 32 qualifiées pour la phase finale. A partir de midi, elle débute sa démonstration et élimine successivement, l’autrichienne Katarina Truppe en 1/16e, puis la reine Mikaela Shiffrin en 1/8e pour 13 petits centièmes. Pleine de confiance et de sérénité, rien ne semble pouvoir lui résister. Elle enchaîne en effaçant Tina Robnik en quart, puis domine assez facilement la perle italienne Marta Bassino en demie.

Elle est alors qualifiée pour la grande finale, et assurée d’un premier podium en Coupe du Monde ! Elle est opposée à l’autrichienne Elisa Moerzinger, tombeuse de Goggia et Brignone aux tours précédents, et qui va elle aussi connaître son premier podium. Mais aujourd’hui, rien ne peut arrêter Clara Direz, qui avec un chrono de 22.01s, colle plus de deux dixièmes à l’autrichienne ! La skieuse des Saisies peut lever les bras pour la première fois de sa carrière, une première pour une française autre que Tessa Worley depuis Sandrine Aubert en 2010, une éternité ! 

Paul

Un duo au sommet : le doublé Laffont-Cavet

12 décembre 2020, Idre Fjall en Suède. C’est un samedi histoirique pour le ski de bosses français. Premier doublé depuis celui d’Edgar Grospiron et Candice Gilg en 1995 ! 25 ans d’attente pour voir à nouveau le ski de bosses au sommet le même week-end chez les femmes et les hommes.

Si Perrine Lafont est maintenant une habituée des victoires tant elle domine sa discipline, Ben Cavet remporte lui sa 2ème victoire en coupe du monde. La jeune française s’impose avec 82,53 points et a largement devancé la Japonaise âgée de 16 ans Anri Kawamura (80,61) et l’Américaine Hannah Soar (78,63). Benjamin Cavet, auteur de deux runs impeccables, a marqué 83,71 points pour devancer l’Australien Brodie Summers (81,84) et l’Américain Nick Page (81,28).

Bravo à tout les staff mené par le coach en chef Ludovic Didier pour le travail impeccable permettant à la France de truster les podiums mondiaux.

Corentin

Clément Noël, en terre promise

Le 8 février, le jeune prodige vosgien chasse ses vieux démons de Val d’Isère en début de saison. Il était très attendu voir favoris mais est finalement sorti dès la première manche. Fort de ses deux victoires à Zagreb et à Wengen, le tricolore arrive à Chamonix en confiance. Il est en plus dans l’ombre de la lutte pour le gros globe de cristal, qui oppose Alexis Pinturault et Henrik Kristoffersen. Dans une première manche qui voit le norvégien enfourcher, il réalise un solide premier passage qui le place à la deuxième place, 24 centièmes derrière le Suisse Daniel Yule.

En deuxième manche, il assiste aux démonstrations des jeunes Haugan (NOR) et Pertl (AUT), qui vont décrocher leur premier podium en Coupe du Monde. Suite à la non réaction du public dans l’air d’arrivée, il comprend qu’Alexis Pinturault, qui s’élançait deux dossards plus tôt, n’avait pas fait une grande performance… En effet, le skieur de Courchevel sort du tracé et ne profite pas de la contre performance de son adversaire norvégien (sans doute l’erreur de trop dans sa quête du gros globe). Mais Clément Noël a les reins solides. Il parvient à déjouer tous les pièges de cette Kandahar, et coupe la ligne d’arrivée avec deux dixièmes d’avance. Suffisant pour enflammer les près de 20 000 spectateurs français dans la raquette d’arrivée !

Il ne reste plus qu’un homme dans le portillon. Et pas des moindres. Daniel Yule réalise sa meilleure saison avec 5 podiums, dont 3 victoires à Madonna di Campiglio, Adelboden et Kitzbühel ! Mais dans ce second tracé qui aura piégé 9 coureurs, le Suisse part également à la faute, faisant chavirer par la même occasion, Clément Noël et tout Chamonix, dans un bonheur infini ! C’est la sixième victoire en Coupe du Monde du français, la première à domicile ! 

Paul

Une victoire historique pour le ski nordique français

A Dresde, le 12 janvier 2020, Lucas Chanavat et Renaud Jay écrivent l’histoire de leur sport. En s’imposant sur le sprint par équipe pour quelques centièmes devant les suédois et les russes, ils remportent la première victoire sur le sprint par équipe de l’histoire de l’équipe de France. Pour cela, tout se sera joué en toute fin de course et l’accélération de Lucas Chanavat aura permis de battre leurs rivaux du jour. Auparavant le meilleur classement était une belle troisième place aux Jeux Olympiques de Pyeongchang en 2018 réalisée par Richard Jouve et Maurice Manificat.

Cette victoire conclut un beau week-end pour Lucas Chanavat, déjà vainqueur du sprint la veille devant Federico Pellerino et Erik Valnes. 

Sarah

Que de beaux souvenirs offerts par les différentes équipes de France de ski ! Dans une époque où il devient difficile de trouver de la neige sur notre territoire, les staffs doivent redoubler d’efforts pour mettre leurs athlètes dans les meilleures conditions. Les bleus vont continuer à nous offrir de belles émotions avec de nombreux championnats du monde en février. Quoiqu’il en soit, la France continue de se faire une belle place aux côtés des nations dominantes des sports d’Hiver.

Quitter la version mobile