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All-Stars à l’Est : qui seront les petits nouveaux ?

Saison “étrange” à laquelle la NBA doit faire face. Une fin de régulière et des playoffs dans une bulle, une intersaison raccourcie, un protocole sanitaire drastique et des blessures en pagaille. Pourtant, d’après Adrian Wojnarowski, le 70ème All-Star Game devrait bel et bien avoir lieu. Initialement prévu à Indianapolis, il se tiendra finalement le 7 mars prochain du côté d’Atlanta. Pour certains joueurs, il s’agira de leur toute première sélection au match des étoiles. Focus sur ceux qui pourraient devenir All-Star à l’Est.

Malcolm Brogdon – Indiana Pacers

Streeter Lecka / Getty Images

Statistiques : 22.9pts – 4.3reb – 7pd – 45.7% FG- 40.4% 3pts

Meneur le plus sous-estimé de la ligue ?

Le meneur au QI basket très au-dessus de la moyenne réalise une saison exceptionnelle du côté d’Indiana. Après le transfert d’Oladipo et le grave problème de santé de Caris LeVert, il paraissait difficile pour les Pacers d’occuper le haut du tableau de la conférence Est. Et pourtant… Les joueurs de Nate Bjorkgren continuent de déjouer les pronostics. Un collectif bien huilé et mené de main de maître par Brogdon qui réalise, cette saison, ses meilleurs performances en carrière. Il a d’ailleurs scoré plus de 15 points dans tous ses matchs à l’exception de deux. Leader offensif et relai du staff sur le terrain, nul doute qu’il devrait être choisi par les coachs. En effet, sa discrétion et son altruisme font de lui un joueur dont on parle trop peu.

Jaylen Brown – Boston Celtics

Michael Dwyer/Associated Press

Statistiques : 27.1pts – 5.4reb – 3.5pd – 53.1% FG – 44.3% 3pts

Un Jay peut en cacher un autre

La seconde lame des “Jay Brothers” est, cette année, sorti de l’ombre de Jayson Tatum pour s’affirmer comme un joueur ultra complet et très fiable offensivement. Son volume de shoots, bien plus important que l’année passée (quasiment 4 tirs de plus), lui permet de scorer davantage et de réaliser une saison de très haut niveau. Bien plus adroit longue distance, il crée de l’incertitude pour les défenses adverses, qui ont toutes les peines du monde à défendre sur lui. Les absences pour blessures de Jayson Tatum et Kemba Walker auront permis à l’ailier de prendre ses responsabilités dans le collectif celte et de devenir un des top players de la ligue. La concurrence à son poste est féroce mais devenir All-Star à l’Est est clairement envisageable pour le joueur drafté en 3ème position en 2016.

Julius Randle – New York Knicks

empiresportsmedia.com

Statistiques : 22.4pts – 11.1reb – 6pd – 47.3% FG – 37.5% 3pts

L’homme fort du Madison Square Garden

Devenu indésirable la saison passée, l’arrivée de Tom Thibodeau sur le banc des Knicks a permis à Julius Randle de retrouver le sourire. Comme quoi, la confiance en NBA, ça joue un peu… En effet, la franchise de New York enchaîne les bonnes performances et son niveau de jeu surprend. L’intensité défensive a toujours été la marque de fabrique du coach mais il doit aussi pouvoir se reposer sur des joueurs aux qualités offensives supérieures à la moyenne. C’est le cas de Randle qui est très impactant de ce côté du terrain. Fort en un contre un, il a également réglé la mir longue distance, ce qui lui permet d’obtenir des pourcentages très corrects. Celui qu’on disait individualiste est même présent pour ses coéquipiers sur (en témoigne son nombre de passes décisives) et en dehors du terrain… Et ça c’est nouveau !

Zach LaVine – Chicago Bulls

Nick Wass/Associated Press

Statistiques : 26.9pts – 5.3reb – 5.2pd – 51.1% FG – 41.6% 3pts

La tête dans les étoiles

Le dunkeur fou a pris une dimension colossale cette saison. Franchise player d’une équipe qui ne parvient pas à se reconstruire, Zach LaVine est en train de s’affirmer comme un joueur qui compte en NBA. Moqué pour son faible impact sur l’équipe, il n’est désormais plus un simple slasheur dont on regarde les highlights au réveil. Son pourcentage longue distance est excellent quand son volume de shoots ne cesse d’augmenter. Il distribue même des caviars à ses coéquipiers (+1 passe décisive par rapport à la saison précédente). L’arrière a donc toutes les raisons de croire en ses chances de devenir All-Star à l’Est même si le faible bilan des Bulls pourrait lui coûter sa sélection comme elle avait coûté celle de Bradley Beal en 2020.

Collin Sexton – Cleveland Cavaliers

Getty Images

Statistiques : 24pts – 2.5reb – 4.1pd – 50.4% FG – 43.1% 3pts

La grosse côte

En début de saison, l’enfer était promis aux Cavs qu’on voyait déjà se battre pour récupérer le first pick lors de la prochaine Draft. C’était sans compter sur le natif de Georgie. Au delà d’avoir crucifié à lui seul les Nets le 20 janvier dernier, il enchaîne les bonnes performances et son équipe étonne tous les observateurs. Solides défensivement, les Cavs ont décidé de donner les clés du camion en attaque au guard passé par Alabama. Le gamin ne craint rien ni personne. Capable de conclure près du cercle comme depuis le parking, il ne prend, pour le moment, que 4 tirs à 3 points par match. Sa marge de progression est donc énorme et il pourrait être la belle histoire de ce prochain All-Star Game. Affaire à suivre…

Jerami Grant – Detroit Pistons

AP Photo/Carlos Osorio

Statistiques : 23.6pts – 5.9reb – 2.9pd – 44.8% FG – 40.2% 3pts

MIP en puissance

Incroyable en sortie de banc du coté de Denver, son choix de rejoindre les Pistons avait étonné. Certains doutaient de sa capacité à être l’option numéro 1 d’une franchise. Bien mal leur en a pris. Jerami Grant réalise une saison magnifique dans le marasme de Detroit. Avec un Blake Griffin dont le corps ne répond plus, un D-Rose moins étincelant que la saison passée et un effectif très limité, l’ailier a su tirer son épingle du jeu. Tous les ballons passent par lui et ses statistiques ont doublées. Toutefois, une participation au All-Star Game se joue parfois sur des détails. Le bilan collectif en est un et celui de Detroit est catastrophique. Si Jerami ne parvient pas à décrocher son étoile, il pourra se consoler avec un costume taillé sur mesure : celui de MIP (Most Improve Player)

Quelques mentions : Tobias Harris (Philadelphie 76ers), Myles Turner (Indiana Pacers), Clint Capela (Atlanta Hawks), Terry Rozier (Charlotte Hornets)

C’est donc avec incertitude mais également avec beaucoup d’excitation que ces joueurs attendront de savoir s’ils honoreront leur première sélection au All-Star Game. Les votes sont d’ores et déjà ouverts et se termineront le 16 février prochain. Qui sera donc l’heureux élu de la Conférence Est ?

Crédit photo : nba.com

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