📅 Le 13 janvier 2021, une notification de Shams Charania et Adrian Wojnarowski fait vibrer la twittosphère ainsi que le monde du basketball tout entier : James Harden quitte Houston pour Brooklyn et rejoint son pote Kevin Durant et le mystique Kyrie Irving afin de former un des « Big 3 » les plus hype de l’histoire de la NBA. Sur NBA2K c’est l’équipe rêvée pour beaucoup de gamers. Dans le monde réel l’attaque des Nets est en route pour devenir la meilleure de tous les temps mais à l’inverse de sa puissance offensive, sa défense pourrait devenir la pire de tous les temps ! Focus et analyse sur cet antagonisme à Brooklyn dans les quartiers ouest de New York. On atterrit donc à JFK et direction là où Notorious B.I.G à fait ses œuvres, let’s go ! 🗽
🏀 UN BIG 3 EFFRAYANT MAIS PAS QUE !
Début de saison le doute est réel et une question se pose : mais à quel niveau va revenir Kevin Durant ? Le match contre les Warriors était l’attraction principale de cette première nuit de basket. KD a répondu sur le terrain et montré qu’il était toujours une des armes offensives les plus létales de l’histoire de la ligue aux côtés de Michael Jordan ou bien Kobe Bryant. Cross, fade-away, pull-up jumper, drive au panier puis tomar, Ses statistiques parlent d’elle-même : 29 points / 7,3 rebonds / 5,3 passes / 52,4 % au shoot / 43,4 % à 3 pts / 86,9 % aux lancers, tout simplement hallucinant pour un joueur qui s’est rompu le tendon d’Achille en juin 2019. Au final le « Slim Reaper » n’a perdu de sa personne que quelques cheveux sur le crâne en 18 mois de convalescence. Seule ombre au tableau, les cas contacts lui collent à la peau et une cuisse douloureuse l’ont éloigné des parquets déjà 16 matchs, voir même 18 minimum s’il reprend au plus tôt contre les Celtics le 11 mars juste après le All Star Game. Au total ce ne sont que 19 rencontres de disputées, 12 victoires et 7 défaites soit déjà trois de moins que son ancien acolyte d’Oklahoma City, James « El Barbudo » Harden. Lors du premier match du Big 3, « Slim Reaper » nous apprenait ceci 🔉
« Je trouve que ça s’est bien passé. Je trouve que c’était parfait. J’ai eu le sentiment qu’on était fait pour être réunis. J’ai eu le sentiment que cette aventure tous les trois allait être fun. Débuts difficiles, certes. C’était un match avec des hauts et des bas pour nous. Mais je suis satisfait d’être là où on en est. »
Kevin Durant

Arrivé à Brooklyn à la mi-janvier, Harden n’a quant à lui loupé qu’un seul match face à Washington et une défaite mémorable. En surpoids, pataud et nonchalant lors de son début de saison aux Rockets, le Barbu est redevenu une machine offensive, il est toujours un des joueurs ayant le plus d’impact positif dans le jeu. Là aussi ses statistiques parlent d’elle-mêmes : 25,2 points / 7,7 rebonds / 11,0 passes (leader de la ligue) / 47,8 % au shoot / 39,8 % à 3 pts / 86,4 % aux lancers. La différence par rapport à ses années dans le Texas ? Une meilleure sélection de ses shoots (il est passé de 34,7 à 39,8 % à 3 pts), moins de dribbling intempestif, le tout avec le ballon dans les mains et une position officielle de meneur de jeu. Il a fait savoir à la presse locale que le fait de ne plus avoir à porter le jeu de son équipe lui a permis d’épurer son jeu. Profitant de la blessure de Kevin Durant, il s’est créé une connexion avec Kyrie Irving, repositionné arrière shooteur, qui a permis entre autres de réaliser ce run de huit victoires consécutives et d’éviter aux deux solistes de se marcher dessus. Il a récemment déclaré ceci en parlant d’Irving 🔉
« C’est l’un des joueurs les plus doués, les plus talentueux que j’aie jamais vus. Bien-sûr, on sait tous que c’est le cas, mais le fait de le voir jouer tous les soirs, c’est la perfection. C’est un super gars et je suis très heureux de le compter parmi mes coéquipiers. »
James Harden sur Kyrie Irving
Que d’éloges pour le mystique Kyrie Irving. Le petit meneur des Nets mérite ces louanges lorsqu’il est sur le terrain. Il arrive presque par ses prestations à faire oublier son pétage de plomb de début de saison qu’il lui a valu les foudres de la presse. Il s’est exprimé et a assumé ses actions, lui le fervent acteur du mouvement « Black Lives Matter », a expliqué qu’il y avait « plus important dans le monde que de mettre un ballon dans un panier ». Il est totalement dans le vrai mais on préfère le voir s’exprimer sur le terrain, balle en main, et à l’image de ses deux acolytes, c’est aussi du lourd depuis le début de saison : 27,4 points / 4,8 rebonds / 6,0 passes / 51,4 % au shoot / 40,9 à 3 pts / 89,3 % aux lancers. Une saison qu’il a attaqué pied au plancher, laissant KD reprendre ses marques sur les parquets et de prendre la température d’une saison encore une fois spéciale. L’arrivée de Harden aux Nets a questionné énormément : comment deux croqueurs de ballon vont pouvoir cohabiter ? Comment Durant va pouvoir avoir le ballon avec ces deux là ? Irving et Harden ont répondu sur le terrain pour l’instant, Kyrie est confiant mais sait que la route est longue et l’a exprimé sur les réseaux sociaux, à sa façon 🔉
« Ne vous affolez pas. La route est longue. On sera sur cette scène. La scène où la crème de la crème se rencontre. Vous savez, la plus belle des scènes. Où ceux qui peuvent faire font, et où les autres parlent de ceux qui font. Si vous êtes avec nous, parfait. C’est parti. Si vous n’êtes pas avec nous… Vous savez que vous parlerez de notre grandeur de toutes façons »
Kyrie Irving
Dans cette équipe, Joe Harris, ressemblant à “Monsieur Toulemonde” à New York, prend le métro pour venir aux matchs au Barclays Center dans le plus grand des anonymats. Ce flegme de l’artilleur new yorkais lui permet de réaliser une saison où il fait parti des points de repère de l’équipe. Si Joe Harris va, tout va ! L’arrière-ailier réalise une saison extraordinaire au shoot, voyez vous-même : 52,4 % au shoot et 50,0 % à 3 pts, le tout à près de 15 points de moyenne ! Harris profite à merveille des petits systèmes mis en place par Steve Nash et surtout de l’attraction défensive que provoque le nouveau Big 3. Le laisser seul à 7,23m c’est sanction systématique (ou presque). 👌

Le (seul) pivot DeAndre Jordan et les autres joueurs de complément que sont Bruce Brown, Jeff Green, Landry Shamet ou bien (cocorico) Timothée Luwawu-Cabarrot, profitent également d’évoluer aux côtés des ces machines offensives pour apporter leur propre pierre à l’édifice. Un regret toutefois la perte de Jarrett Allen, un des meilleurs en Screen Assist de la saison à l’image d’un Rudy Gobert au Jazz d’Utah. Avec un Rating Offensif de 117,9 points marqués pour 100 possessions et une moyenne de 120,8 points marqués par match, les Brooklyn Nets caracolent en tête de la ligue devant les Milwaukee Bucks, les Utah Jazz et les Los Angeles Clippers. Pour classer cette attaque des Nets, et si la saison s’arrêtait aujourd’hui, les new yorkais deviendraient la meilleure équipe offensive de tous les temps parmi les Warriors de ces dernières années, les Bulls de Jordan ou le Showtime des Lakers des années 80 !
👷 LES PORTES DU SALOON GRANDES OUVERTES
Malgré ces chiffres, ces statistiques, ces performances offensives exceptionnelles, le basketball est un sport qui se joue des deux côtés du terrain et justement, c’est de l’autre côté qu’arrive les problèmes. La défense est une OMBRE au tableau pour Brooklyn qui les empêche d’évoluer encore sereinement et les joueurs en sont conscients comme le souligne James Harden 🔉
«De toute évidence, offensivement, nous sommes très, très bons. Défensivement, nous ne sommes pas si bons. Nous devons donc trouver des moyens d’être meilleurs dans cette catégorie, nous le savons tous. Nous travaillons donc là-dessus, que ce soit les Lakers ou toute autre équipe à laquelle nous sommes confrontés, que ce soit une équipe ou une autre ne nous excite pas particulièrement, puisque nous continuons simplement à travailler sur nous-mêmes »
James Harden
Et effectivement Jacque Vaughn a du boulot, les Nets sont laborieux sur le secteur défensif, 27ème en points pris par match avec 116,2 et 25ème en Rating Défensif avec 114,2 points concédés pour 100 possessions. Ce qui devait arrivé arriva, le départ de Jarrett Allen vers les Cleveland Cavaliers a provoqué un trou béant dans la raquette des Nets. En tant que vrai « rim protector » (entendez protecteur de cercle), Allen soulageait autant que faire se peut les quelques largesses défensives de ses coéquipiers. Dorénavant ce sont DeAndre Jordan ou Jeff Green (!) qui commencent les matchs au poste 5, Steve Nash et son coaching staff calquant souvent leur 5 titulaire sur celui des adversaires. Pour une équipe typée « small ball » c’est Jeff Green, pour une équipe plus physique place à DéDé Jordan mais, rien est figé, et le basket contemporain, fait de switchs défensifs perpétuels réclamé par le coaching staff et Steve Nash, provoque beaucoup de mismatchs.

Le défenseur le plus efficace de l’équipe est Kevin Durant, cela peut surprendre mais c’est un fait, meilleur en Rating Défensif (RD) avec 110,6, meilleur en vis-à-vis sur ses adversaires directs, il fait descendre leurs pourcentages à 45,5 %, une performance en tant que telle pour un joueur estampillé attaquant. Ces vertus défensives ne sont pas nouvelles car l’ailier a souvent évoluer poste 4 voir poste 5 lors de ses années aux Golden State Warriors et est devenu, au contact de Draymond Green ou Klay Thompson, un défenseur plus qu’honnête. Bien entendu on ne parle pas de lui en tant que contender au trophée de Defensive Player Of The Year, en effet et en comparaison, les meilleurs défenseurs du Jazz que sont Mike Conley et Rudy Gobert ont un Rating Défensif (RD) respectivement de 100,8 pour Conley et 103,0 pour Gobert. Même Donovan Mitchell, qui n’est pas catalogué comme défenseur est à 108,7 et c’est là que le bas blesse pour les Nets. Qui pour prendre le leadership de la défense ? 🔉
« Sur la majorité du match, nous étions bien concentrés. Nous communiquions bien et nous nous en sommes tenus au plan de jeu, donc je pense qu’on a grandi un peu défensivement. C’est un challenge incroyable de jouer contre Steph, Draymond, et la façon dont ils jouent tous entre les cuts et la circulation de balle, ils créent des opportunités pour Steph et Steph crée des espaces et des opportunités pour eux. Un super challenge, on est restés bien concentrés sur notre plan de jeu, on n’a pas fait trop d’erreurs. »
Kevin Durant après la victoire 134-117 au Chase Center
Premier pointé du doigt : DeAndre Jordan. Seul poste 5 de métier, l’ancien des Clippers n’a jamais été reconnu pour ses vertus défensives et l’âge n’aidant pas, le pivot semble avoir des difficultés énormes pour défendre sur le périmètre laissant souvent ses vis-à-vis avec 2-3 mètres de rayon d’action. Difficile de ne pas le blâmer dans ce basketball moderne où le moindre espace est une opportunité pour shooter (à tord ou à travers d’ailleurs). Son Rating Défensif est à 111,6 (pour rappel celui de Gobert est à 103,0), point positif toutefois il maintient ses opposants directs à 45,7 %.

Deuxièmes pointés : la second unit, même Bruce Brown qui de part ses qualités athlétiques se voit assigner des missions pour ralentir les meilleurs arrières adverses n’est qu’à un RD de 113,7 mais il a dû attendre son heure et son acclimatation est désormais faite, à lui de confirmer les attentes placées dans son recrutement. Jeff Green présente le pire RD de l’équipe avec 115,5 mais peut-on le blâmer ? Absolument pas. Ailier de formation lorsqu’il a commencé dans la ligue sous le maillot des Seattle SuperSonics en compagnie de… Kevin Durant (les deux seuls rescapés de cette époque), Green se voit attribuer des missions défensives au poste 5 qu’il a très peu connues même à l’époque de l’ultra small-ball des Rockets, et le fait plutôt convenablement. Le manque de taille et de puissance sont évidemment ses points faibles face à des Joel Embiid, Nikola Jokic ou Giannis Antetokounmpo. Timothé Luwawu-Cabarrot et Landry Shamet font de leur mieux mais tant pour le français ses qualités de défenseur lui permettent de s’en sortir, tant pour l’ancien des Sixers sa saison est un long calvaire des deux côtés du terrain et il ne serait pas impossible qu’il soit inclu dans un trade visant à recruter un nouveau poste 4-5 au profil rim protecteur-rebondeur. Un espoir cependant dans la raquette des Nets avec le retour au jeu de Nic Claxton, jeune espoir filiforme mais adapté au jeu actuel.

Enfin on ne vous apprend rien, les deux all-stars que sont James Harden et Kyrie Irving montrent une volonté de défendre mais ce ne sont pas leurs meilleures qualités à l’évidence. Souvent recherché dans les mismatchs avec les « gros », Irving est dépassé physiquement mais volontaire, ses face-à-face direct tournent à une réussite de 45,9 %. De son côté Harden est clairement, de par son physique, plus à même de défendre au poste que sur le périmètre ; autant son premier pas en attaque est irrésistible, autant sa réactivité aux premiers pas de ses adversaires directs l’est moindre. En moyenne ses vis-à-vis tourne à 48,2 % et pour quelqu’un qui défend en première ligne c’est un peu trop.
« OFFENSE WIN GAMES, DEFENSE WIN CHAMPIONSHIPS » ©️
Une prise de conscience collective s’est faite le 9 février dernier après une défaite calamiteuse contre les Detroit Pistons, bons derniers de la classe dans la Conférence Est, 122 à 111. Des choses se sont dites dans le vestiaire et, malgré la blessure de Durant, les Nets viennent d’enchaîner 9 victoires sur les 10 derniers matchs. Après la victoire 109-98 contre les Lakers au Staples Center, Steve Nash nous apprenait ceci 🔉
« La défaite contre Detroit a été dure pour nous et cela a provoqué des discussions ouvertes et une sorte de nouvel objectif sur ce que l’on essaye de produire. Je suis fier de ce qu’ils font et de la réponse qu’ils ont apporté. Nous avons fait attention à bien faire les choses. »
Steve Nash

James Harden quant à lui expliquait que ce road trip à l’ouest était le moment attendu pour pouvoir s’entraîner plus longtemps 🔉
« On joue dur et on joue intelligemment. Nous avons eu du temps pour s’entraîner, du temps pour s’expliquer pour arranger les choses des deux côtés du terrain. Nous savons ce que nous produisons défensivement. Offensivement nous savons également ce qu’on fait. Nous connaissons nos spots sur le terrain. Ca rend le jeu plus facile. »
James Harden
Effectivement pendant ce road trip à l’ouest la défense s’ est resserrée et les Nets progressent de ce côté du terrain. Bien entendu ils ne deviendront jamais les Celtics de 2008, les Pistons de 2004 ou bien même les Knicks de cette année, mais maintenir les Lakers de LeBron James sans Anthony Davis à 98 points, les Pacers à 94 points et des Clippers au complet à 108 points est révélateur d’une progression. En effet en plus d’avoir maintenu ces adversaires de valeur sous leurs standards offensifs, tous ces matchs ont connu la même résultante : une victoire pour Brooklyn. 🔉
« On doit investir tout le monde. […] Personne n’est passé par le même processus. On commence juste à comprendre qu’on est différent les uns des autres, nous sommes chacun des individualités mais nous pouvons tous ensemble maintenir un standard de performance où on se rejoint. »
Kyrie Irving

Pour palier à ce point faible défensif, les Nets ont recruté des joueurs estampillés profil défensif comme Iman Shumpert et Andre Roberson. Très peu de temps de jeu leur ont été donné pour l’instant mais leurs heures viendront. Pendant ce run victorieux DeAndre Jordan a remontré des choses que l’on avait pas vu depuis longtemps, plus d’intensité, plus de hustle au rebond défensif et une présence au rebond offensif. Bruce Brown commence à se révéler offensivement et, en délicatesse avec son shoot au loin, propose des alternatives de drives dans la raquette qui posent certains problèmes aux adversaires (record en carrière de 29 points la semaine dernière et 23 hier contre les Spurs). Joe Harris continue sur la lancée de son début de saison et confirme qu’il est l’un des meilleurs shooters longue distance de ces dernières années. A contrario Landry Shamet est toujours dans une galère folle avec ses pourcentages (38,2 % au tir et 35,5 % à 3 pts) et se retrouve souvent ciblé défensivement lors de ses présences sur le terrain. Notre frenchie surnommé TLC outre-Atlantique a gagné sa place dans la rotation et doit progresser sur sa régularité et surtout sur ses « open 3’s ». Enfin l’effectif renouvelé et déjà dépourvu des anciens historiques que sont Jarrett Allen et Caris LeVert va peut-être subir d’autres changements, en effet les rumeurs circulent sur un possible trade pour Spencer Dinwiddie, le dernier joueur de l’époque Atkinson. Affaire à suivre.
« Aucune équipe ne peut gagner quelque chose dans cette ligue si elle ne fait pas de stops défensifs ». Cette déclaration de Kyrie Irving est juste. Les Nets connaissent leur carence et le secteur où ils doivent absolument s’améliorer pour parvenir à leur objectif. Avec trois joueurs comme Durant, Harden et Irving qui apportent en moyenne 80 points par match sans système défini, Steve Nash et Mike D’Antoni doivent rester en alerte et réussir à maintenir cette homogénéité qui se met en place en attaque. De l’autre côté Jacque Vaughn a encore beaucoup de travail a fournir et le recrutement d’un poste 5 « défensif » est toujours d’actualité (DeMarcus Cousins ? Andre Drummond ?). Une qualification en playoffs étant très fortement probable avec pour l’instant une 2ème place à l’est et un bilan à 23-13, la raquette new yorkaise paraît toujours faiblarde face à celle des Sixers, des Bucks et autres contenders à l’est. Il sera intéressant de voir l’évolution des résultats et de la synergie collective avec le retour de leur leader Kevin Durant ainsi que les adaptations proposées par le coaching staff. L’attaque gagne des matchs c’est avéré mais il est certain que pour soulever le trophée Larry O’Brien, et pourquoi pas face aux Lakers de LeBron James, champions en titre, cela passera par une volonté de défendre tous ensemble en mettant les égos de côté, en se faisant mal, en travaillant et communiquant quotidiennement.