JO 2021

JO Tokyo – Revivez les grands moments de ferveur des dernières éditions

Les Jeux Olympiques, théâtre des rêves pour les athlètes, et passeurs d’émotions pour les spectateurs, débutent officiellement aujourd’hui à Tokyo ! Reportée d’une année en raison de la crise sanitaire, la plus grande compétition au monde va pouvoir se tenir, malgré des restrictions toujours bien présentes au pays du soleil levant… La plus importante d’entre elles étant évidemment le huis clos imposé pour l’ensemble de la compétition. C’est pourquoi nous vous proposons aujourd’hui, avant de laisser les athlètes nous faire vibrer et communier à distance, de revivre les performances et les moments qui ont embrasés les stades des Jeux Olympiques au XXIe siècle…

Sydney 2000

Le symbole Cathy Freeman

Championne du monde en 1997 et 1999 du 400m, l’australienne arrive sur son sol avec le statut de favori ! Athlète aborigène, elle est d’abord choisie pour allumer la flamme olympique, un choix qui traduit le désir du gouvernement australien de réconcilier les descendants de l’émigration européenne, et les aborigènes. Après des premiers tours passés sans embûches, Cathy Freeman se présente le 25 septembre pour la finale, sa finale, devant un public acquis à sa cause.

Dans son body aux couleurs de l’Australie, elle réalise la meilleure perf’ de sa saison avec un 49.11s, qui lui permet de décrocher le graal, l’or olympique ! On assiste lors de son tour d’honneur à un moment d’histoire, puisqu’elle porte les deux drapeaux australiens et aborigènes, geste exceptionnellement accepté par les instances olympiques du CIO, qui interdit tout drapeau autre que les drapeaux nationaux. Elle devient par la même occasion la première athlète ayant allumer la flamme, à devenir championne olympique…

Cathy Freeman, une victoire au nom des aborigènes
Freeman dans son tour d’honneur après sa victoire

Athènes 2004

La révélation Manaudou

17 ans, c’est l’âge qu’à la pépite française lorsqu’elle arrive pour ses premiers Jeux à Athènes ! Forte d’une seule médaille internationale chez les grands, c’était le bronze sur le 100m dos aux championnats d’Europe petit bassin de Dublin en 2003, elle est loin d’être attendue. Mais en ce 15 aout 2004, elle va se révéler au grand jour en allant décrocher ni plus ni moins que le titre olympique sur le 400m nage libre.

Elle devient la deuxième française championne olympique de natation après Jean Boiteux à Helsinki en 1952 ! Couronnée de lauriers et en pleure sur le podium, elle devient reine du cœur des français à même pas 18 ans. Et la jeune prodige ne s’arrête pas en si bon chemin, elle va chercher l’argent sur le 800 m nage libre et le bronze sur 100 m dos. Un exploit qui n’avait tout simplement jamais été réalisé par une nageuse française aux JO…

Vidéo] Le jour où Laure Manaudou a décroché l'or olympique à Athènes
Manaudou couronnée à Athènes

Pékin 2008

Les rois Phelps et Bolt

Dans les bassins, le fils de Poséidon va signer sans doute la plus grande performance de l’histoire des Jeux Olympiques. Son bilan est simple : Huit courses, huit médailles d’or, sept records du monde ! Il bat donc le record de médailles d’or obtenus lors d’une même édition, battant Mark Spitz qui en avait obtenu 7 lors des Jeux de 1972 ! Un exploit majuscule qu’il réalise à 23 ans seulement. L’américain conservera à Londres quatre de ses huit titres, avant d’en remporter cinq nouveaux à Rio pour son retour au plus haut niveau, portant son total à 23 titres olympiques, gigantesque…

Pendant ce temps, la foudre frappe de plein fouet le stade d’athlétisme. Un certain Usain Bolt signe trois records du monde sur 100m, 200m, et 4x100m, décrochant par la même occasion trois titres (il perdra son titre en relais suite à un contrôle positif d’un équipier). Un doublé individuel qui n’avait pas été réalisé depuis Carl Lewis en 1984 ! Le plus fou étant qu’il parviendra à réitérer sa performance en 2012 et 2016, faisant de lui le plus grand sprinter de l’histoire, gigantesque, à nouveau…

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Usain Bolt écoeure la concurrence à Pékin

Londres 2012

Un relais en or

Pour de nombreux français, cette course du 29 juillet est restée gravé dans les mémoires ! Au couloir d’eau numéro 6, Amaury Leveaux, Fabien Gilot, Clément Lefert et Yannick Agnel sont prêt à se jeter dans l’arène pour cette finale du 4×100, on ressent déjà une tension particulière autour du bassin. Face à eux, les russes au couloir 3, les australiens aux 4, et la dream team américaine composée d’Adrian, Phelps, Jones et Lochte au 5.

Après les trois premiers relais, les américains ont une marge d’une demi seconde sur les français lorsque s’élance Ryan Lochte, déjà quadruple médaillé (dont 2 titres). Mais derrière lui, Yannick Agnel fend la vague et remonte. Toujours en retard au virage, il croque l’américain dans la ligne droite de retour, ses trois coéquipiers lèvent les bras comme un seul homme, les français sont champions olympiques. A noter que sur son relais, Agnel signe son 100m en 46.74s (le record du monde de la discipline étant de 46.91s), ce qui permet de se rendre compte de sa performance…

JO 2012. Natation : la France prend l'or au relais 4x100 m !
Les français champions olympiques du 4x100m nage libre

Rio 2016  

Braz brise le rêve de Lavillenie

Le français tenant du titre et recordman du monde (6.16m), est le favori à Rio. Son début de concours est parfait, il franchit au premier essai ses barres à 5.75m, 5.85m, 5.93m et 5.98m, établissant ainsi un nouveau record olympique. A ce stade du concours, il n’a plus qu’un seul concurrent, le brésilien Thiago Braz, qui n’a jamais fait mieux que 5.93m dans sa carrière.

En retard au nombre d’essais loupés face au français (2 contre 0), il décide de faire l’impasse à 5.98m, et efface une barre à 6.03m, sois 10cm de mieux que son record personnel, à la surprise générale, et pour le plus grand bonheur de tous ses supporters présents dans le stade ! Lavillenie échoue deux fois à cette même barre, et une fois à 6.08m. Un dernier saut fait sous les huées des spectateurs brésiliens dans le stade, une attitude qui avait été dénoncée par le français. Sur le podium, le sourire Braz tranche avec les larmes de Lavillenie, passé à côté de son rêve.

Rio 2016, athlétisme : Lavillenie vivement chahuté sur les réseaux sociaux  - Le Parisien
La déception du français contraste avec le bonheur immense du brésilien à domicile

Cette ferveur si spéciale liée aux Jeux Olympiques nous manquera à tous, mais réjouissons-nous de pouvoir assister à ce grand moment de sport, et de pouvoir soutenir nos représentants français, Allez les bleus !

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