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Hockey sur glace : TQO Hommes – Pékin Express pour les Bleus ?

Elles sont 12 au départ et à la fin il n’en restera que 3. Non, ce n’est pas l’introduction d’une émission de télé-réalité à la mode. C’est le nombre d’équipes qui sont en lice, dès Jeudi, pour une des 3 places restantes pour le tournoi olympique de Pékin en février prochain ?

Source image: IIHF.com

Poule D – La voie royale pour les Slovaques ?

Source photo: cikycaky.sk – Est-ce que la Slovaquie ira à Pékin ?

La magnifique ville de Bratislava accueille cette poule de qualification. Dans la patinoire Andrej Nepala Arena (la glace du Slovan Bratislava) qui sera chauffée à blanc, il faudra que la Slovaquie montre le même visage qu’à Riga. Toutefois ils devront se méfier du Bélarus, qui a envie de faire oublier sa calamiteuse campagne à Riga (derniers de la poule A). Habitués a faire la navette entre l’élite et la D1A, l’Autriche fait figure de valeur inconnue. Le manque de compétition internationale depuis 2 ans risque de les pénaliser. Par contre, ça peut être l’occasion de créer la surprise de cette poule. La Pologne est clairement le petit poucet de la poule. Végétant en Division 1B depuis 2009, les Polonais rêvent de créer l’exploit de retourner aux Jeux. Ce qui serait une première depuis les Jeux Olympiques d’Albertville en 1992.

Poule F – Bataille Royale à Oslo

Source photo: visitoslo.com – La patinoire Jordal Amfi d’Oslo prête à rugir

La patinoire Jordal Amfi d’Oslo sera l’hôte de la poule F. La Norvège aura à cœur de de continuer la série en cours de participations entamée depuis 2010. Les Slovènes et les Sud-Coréens rêvent également de continuer leur propre série de participation pour les jeux. Pour le Danemark, remporter cette poule leur ouvrirait la porte de leur premier tournoi olympique.
Difficile de déterminer un favori absolu tant les Norvégiens et les Danois ont un niveau sensiblement équivalent. Du fait qu’ils jouent en Division 1A, la Slovénie et la Corée du Sud sont peut-être les petits poucets, même si, contrairement à la Corée, la Slovénie est habituée aux joutes de l’élite. Cependant la possibilité d’aller à Pékin, sera pour tous une grande source de motivation.

Poule E – Le beau rêve des Bleus

Source image: Christophe Simon, AFP – Les Bleus, prêts a écrire l’histoire

A Riga, l’équipe de France est en mission: Se qualifier pour le tournoi olympique pour la première fois depuis 2002. Depuis, les Français ont passé 11 ans en élite avant de se faire reléguer par la Grande Bretagne. Toutefois à Riga, les Bleus pourront compter, entre autres, sur Pierre-Edouard Bellemare, Antoine Roussel, Stéphane Da Costa et Alexandre Texier pour scorer. Par contre la défensive devra clairement hausser le niveau pour protéger la cage de Florian Hardy. Néanmoins la défensive française devra faire sans l’expérimenté Yohann Auvitu, qui a dû déclarer forfait pour cause de blessure. Auvitu est remplacé par le défenseur des Ducs d’Angers Vincent Llorca (qui ne sera disponible que pour le match face à la Lettonie pour cause de quarantaine).
Malgré tout ce talent, la route pour Pékin sera compliquée pour les hommes de Philippe Bozon. Ils devront se défaire des hôtes et favoris de la poule E: la Lettonie. Les lettons auront à cœur de briller devant leur public, mais surtout de rendre le plus beau des hommages à Matiss Kivelnieks décédé tragiquement en juillet dernier. Cependant, ce ne sera pas Bob Hartley qui dirigera l’équipe Lettone, préférant se concentrer sur son club d’Omsk. Hartley sera remplacé par Harijs Vitolins.
L’Italie sera motivée de prouver que le très faible niveau montré lors des mondiaux ne reflétait pas leur véritable valeur. Pour rappel, l’effectif italien avait été décimé par les cas de COVID.
La Hongrie est également habituée des joutes en élite, une chose qui est sûre, c’est que cette équipe ne lâchera jamais rien. C’est l’exemple même de l’équipe qui met du cœur et du « fighting spirit » sur la glace.

Est-ce que la France peut enfin se qualifier pour les jeux de Pékin ? Oui c’est possible, à condition de gommer les errements défensifs et les pénalités données trop facilement. Pour conclure, ne pas oublier qu’un match dure 60 minutes, pour éviter de répéter la désillusion de 2019.

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