A l'affiche MMA

Quand l’UFC fait son ciném(m)a

Demain (24 novembre) sur Netflix, débarque Meurtrie, le premier film réalisé par Halle Berry, avec elle-même dans le rôle principal : celui d’une ancienne combattante de MMA tombée dans la misère et qui va remonter dans la cage afin de récupérer la garde de son fils et retrouver sa dignité.

Produit qui s’est accordé les grâces de quelques grandes figures de l’UFC, puisque c’est rien moins que Brian Ortega qui a entraîné la star afin qu’elle apparaisse crédible dans sa pratique. Tandis que Valentina Shevchenko et Amanda Nunès y vont chacune de leur apparition. Ce qui explique également qu’on ait pu voir l’actrice assister, lors de l’UFC 268, au staredown entre Rose Namajunas et Weili Zhang. Avant, une fois leur combat achevé, d’elle-même remettre la ceinture à la championne.

C’est dire à quel point le MMA est désormais perçu par Hollywood comme lucrative source d’inspiration. Car si la boxe a (de par ses fascinantes dramaturgie et cinégénie), depuis toujours, été le sport de combat le plus représenté à l’écran, son petit cousin commence à, lui aussi, de plus en plus trouver le chemin des salles obscures – ou, en l’occurrence, des écrans de télé. Phénomène qui n’est, pour autant, pas si récent et remonte, pour certains exemples, à avant même la création officielle de la discipline.

Idéale occasion d’ainsi effectuer un petit tour d’horizon de quelques films incluant les arts martiaux mixtes dans leur récit. Liste loin d’être exhaustive, tant se sont récemment multipliés les titres autour. Mais qui regroupe, autant que faire se peut, ceux qui ont permis au MMA d’atteindre une certaine visibilité auprès du grand public (celui qui ne mate pas forcément les events chaque week-end ni ne connaît grand monde en dehors de Conor McGregor). Permettant de constater comment la discipline, au départ marginale et considérée comme décalque barbare des antiques Jeux du Cirque, est de plus en plus parvenue à s’implanter dans les consciences. Jusqu’à même possiblement concurrencer le Noble Art dans l’inconscient collectif, dès lors qu’il est désormais question de fiction impliquant de la baston virile.

NB : les titres cités ne prennent en compte que les films qui prennent la discipline comme toile de fond ou s’en servent comme élément majeur de l’intrigue. C’est-à-dire que ne seront évoqués ni les – fort nombreux –polars, thrillers ou actionners dans lesquels apparaissent des combattants, ni les documentaires qui parlent du MMA ou d’un fighter en particulier – section si riche en soi qu’elle méritera, dans le futur, son propre développement.

Opération Dragon (Robert Clouse, 1973)

Bon, on triche un peu pour le premier nom de ce panorama, dans la mesure où il n’a, en apparence, pas grand-chose à voir avec l’univers du MMA. Mais en apparence seulement. Puisque le mythique Opération Dragon est souvent cité par les fans de bagarre dans l’octogone en raison de sa première scène. Laquelle, lors d’un combat exhibition, voit Bruce Lee se défaire de son adversaire (qui, pour l’anecdote, n’est autre que Sammo Hung, futur grand du ciné d’action hong-kongais) en usant de plusieurs techniques, debout puis au sol. En étant, de plus, vêtu d’une façon qui pourra rappeler au spectateur les futurs combattants de l’UFC (torse nu, Speedo et mitaines de cuir en guise de gants). Le tout apparaissant comme une sorte de point final à l’art du combat total (entremêlant plusieurs disciplines), visant la plus pure efficacité, que préconisait le Petit Dragon et dans lequel certains voient la naissance du MMA tel qu’on le connaît aujourd’hui.

Qu’on soit ou non d’accord avec cette théorie, il est toujours cool de remater un bon vieux Bruce Lee des familles. Celui-ci (bien qu’ayant indubitablement fort vieilli) offrant de plus inimitable patine purement 70’s, à travers ses échos à la blaxploitation d’alors (cf. le perso de Jim Kelly), ses accents en provenance de James Bond (de par son intrigue qui mixe espionnage et baston) et la géniale bande originale funky de Lalo Schiffrin qui, mieux que tout autre, nous replonge au sein d’une époque d’autant plus bénie qu’on ne l’a pas vécue et sur laquelle il est donc permis de fantasmer à loisir.

Bloodsport (Newt Arnold, 1988)

Tout comme le précédent, celui-ci, aussi mythique soit-il, n’a, à priori, que peu à voir avec l’univers codifié des sports de combat. Mais, encore une fois, à priori seulement. Puisqu’à travers l’histoire de ce héros participant au Kumite (tournoi sans règles au cours duquel s’affrontent des combattants de tous horizons), il est permis de voir le chaînon manquant entre le Opération Dragon précité et le premier UFC officiel (qui se déroulera en 1993), tant ces oppositions – où se côtoient tous les styles et gabarits possibles – exhalent une vibe qui peut rappeler, aux plus nostalgiques d’entre nous, les débuts du MMA, tel qu’il apparut il y a bientôt trente ans.

Comme si l’incroyable dimension cinématographique de la discipline n’avait, avant même sa création, en rien échappé à ses concepteurs. Et il n’est ainsi nul hasard si parmi les personnalités ayant pris part à la création de l’UFC 1, on trouve John Milius (réalisateur de Conan le Barbare), à qui on doit, ainsi, rien moins que l’invention de la cage. Soit ce qui, plus que tout autre accessoire, symbolise désormais le MMA quasiment partout dans le monde.

Dans le rôle de Frank Dux (censément adapté de la vie du protagoniste éponyme, faux artiste martial réputé et grand mytho devant l’éternel), Jean-Claude Van Damme trouve son premier grand rôle. Éclaboussant tant l’écran (de sa plastique, de ses qualités athlétiques, de son charisme) qu’il allait immédiatement lancer une carrière qui dure encore aujourd’hui, donnant, à beaucoup d’ados d’alors, un goût pour la castagne jamais démenti.

Scorpion (Julien Seri, 2007)

Cocorico, le troisième film de cette sélection nous vient de notre douce nation. Réalisé par Julien Seri (grand adepte des sports de combats et à qui on devra, une décennie plus tard, le fort chouette documentaire Combattants), il est l’un des tous premiers long-métrages se déroulant dans l’univers de ce qu’on appelait alors encore le free-fight. Douce époque (qui ne manque, certes, pas à grand monde) où la discipline, encore peu connue du grand public, était stigmatisée comme il se doit, décrite comme ultra-violente, sans règles et guère différente d’une vulgaire rixe de rue. Si le film n’a pas trouvé son public à l’époque de sa sortie, on lui doit d’avoir tenté de quelque peu dédramatiser l’aura de souffre qui flottait alors autour du MMA. Jusqu’à, avec le temps, s’être imposé comme l’un des incontournables en la matière.

Dans un rôle à l’origine prévu pour Joey Starr, Clovis Cornillac s’en tire avec les honneurs, même lors du combat final le voyant opposé à rien moins que Jérome Le Banner. Puisque c’est toute la magie du cinéma que parvenir à rendre crédible, ne serait-ce que lors d’une unique scène, telle opposition.

Never Back Down (Jeff Wadlow, 2008)

Never Back Down, c’est un peu comme si les protagonistes de la série Beverly Hills avaient soudainement décidé de régler leurs conflits en se tatannant la gueule au cours de combats semi-clandestins plutôt qu’à travers leurs habituels atermoiements de gosses de riches.

Soit l’alliance contre-nature entre une naïve romance pour ados et le genre, alors naissant, du ciné de castagne sur fond de MMA. Ça ne fait pas mal à la tête mais le film, bénéficiant du savoir-faire de son auteur Jeff Wadlow (notamment réal de Kick-Ass 2 et de plusieurs productions horrifiques indés) se laisse gentiment regarder. Ce qui, vu le matériau de base, ce qu’on en attendait et le niveau moyen de ce style de produit, représente déjà forme d’exploit en soi.

Maximum Cage Fighting (Gerson, Sanginitto, 2006) / Art of Submission (Kenneth Chamitoff & Adam Boster, 2009) / Death Warrior (Bill Corcoran, 2009) / Never Surrender (Hector Echevarria, 2009) / Supreme Champion (Ted Fox & Richard Styles, 2010) / Beatdown (Mike gunther, 2010) / Sang pour sang extrême (Daniel Zirilli, 2010) / Locked Down (Daniel Zirilli, 2010) / The Philly Kid (Jason Connery, 2012) / Tapped Out (Allan Ungar, 2014) / Fight Valley (Rob Hawk, 2016) / Cagefighter (Jesse Quinones, 2020) et tant d’autres…

En somme tout l’inverse de cette informe pelletée de titres qui n’ont pas grand-chose à voir entre eux. Mais se ressemblent, en même temps, tellement (dans leur postulat, leur ambition et leur résultat, immanquablement proche du navrant) qu’on aurait bien du mal à les distinguer. Soit, à chaque fois, un scénario prétexte (le héros qui doit plonger dans l’enfer des combats clandestins pour sauver, au choix, son frère/sa femme/ son fils/son chien), un empilement tout à fait déraisonnable de clichés et un flagrant manque de talent à peu près à tous niveaux.

Pour autant et pour peu qu’on soit prévenu de ce qu’on va voir, certains d’entre eux peuvent s’avérer fréquentables un soir d’ennui. Car il est de ces moments où le cerveau n’a juste pas envie d’effectuer le moindre effort. Et qu’on reste conscient que la plus-value de ces sous-produits tient moins à leur qualité toute relative (on aime s’exprimer par euphémisme) qu’aux bastons qui s’enchaînent non-stop. Ainsi que, surtout, à la rigolote présence au sein du cast de nombreux fighters pros (entre autres Rickson Gracie, Rashad Evans, Rampage Jackson, Frank Shamrock, Kimbo Slice, Anderson Silva, Holly Holm, Miesha Tate, Luke Rockhold, Michael Bisping et on en passe). Lesquels viennent assurer la promotion de leur discipline tout en encaissant petit billet au passage. Qui irait les en blâmer ?

Warrior (Gavin O’ Connor, 2011)

Avec Warrior, on franchit un palier, tenant sans doute ce qui est, jusqu’à encore aujourd’hui, considéré comme LE film de référence sur la discipline, celui qui l’a fait accéder au rayon de sport respectable et rendu le MMA accessible au grand public. Un peu l’équivalent (toutes proportions gardées) de ce que fut Rocky pour la boxe. Avec des stars en guise de protagonistes, un emballage hollywoodien quatre étoiles et des brassées de nominations dans les diverses cérémonies de remises de prix de l’époque.

Si l’ensemble affiche donc fort belle tenue, on peut néanmoins trouver dommage que le côté mélo trop prononcé, les nombreuses incohérences et le total manque de réalisme des combats en amoindrissent la portée. Tout en parvenant à, malgré tout, in fine remporter l’adhésion du spectateur grâce à la sensibilité filmique du réalisateur Gavin O’ Connor. Un habitué de la pellicule sportive puisqu’on lui doit, entre autres, Miracle (qui relate la victoire historique de l’équipe américaine de hockey sur l’invincible armada russe lors des JO d’hiver de 1980) ou le récent The Way Back, dans lequel Ben Affleck trouve le chemin de la rédemption en entraînant une équipe de basket de lycée. Le sport comme accomplissement de soi : on ne change pas une équipe qui gagne.

Prof poids lourd (Frank Coraci, 2012)

Prof poids lourd, c’est un peu le jumeau inversé de Warrior, qui prend pour base une histoire similaire (on y suit un prof de lycée voyant dans l’apprentissage du MMA solution à ses problèmes financiers) mais pour un résultat résolument opposé, aussi bien dans les intentions que le résultat. Ce qui offre une comédie pas forcément des plus fines mais en même temps bien moins bêta que redoutée. Le comique Kevin James se voyant en cela grandement aidé par un Bas Rutten des grands jours, hilarant en mentor bienveillant.

Si le film, agréable et sans prétention, ne restera pas forcément dans les annales, sa simple existence prouve, presque par défaut, combien le MMA, en devenant sujet d’une comédie grand public, commence à rentrer dans les mœurs et être accepté par tous, devenant un sport « normal », à l’égal de n’importe quel autre. Il était temps, mine de rien.

Mais Forte que o Mundo (Afonso Poyart, 2016)

On entre ici dans un domaine un peu particulier puisqu’il ne s’agit ni plus ni moins que du biopic (on l’imagine officiel) du grand Jose Aldo, qu’on ne fera à personne l’injure de présenter – qu’il suffise juste aux néophytes de la discipline de savoir qu’il est régulièrement cité dans la liste des GOATs potentiels.

Alors, ce genre d’exercice est particulièrement périlleux en ce qu’il peut rapidement basculer dans l’hagiographie malaisante (cf. The Greatest réalisé en 1977, dans lequel Muhammad Ali jouait son propre rôle) ou le compte-rendu platounet sans réelle plus-value (tel le fort fade Hands of Stone qui retrace la vie de Roberto Duran). Écueils ici astucieusement évités grâce au parti-pris d’un récit qui, plutôt qu’à ses grands faits d’armes connus de tous, s’attache à la psyché tourmentée d’un Jose en constante lutte avec ses démons intérieurs.

Ce qui offre un produit bien plus original que d’habitude en ce genre de cas, en dépit d’un acteur qui frôle le miscast en tant que rôle principal, sa belle gueule et son allure élancée de mannequin n’ayant que peu à voir avec la morphologie du vrai Aldo. Même si on dira, non sans raison, que ce n’est pas le plus important…

Embattled (Nick Sarkisov, 2018)

Attention, pépite méconnue ! Inexplicablement passé sous les radars, Embattled relate les relations houleuses, qui vont aller crescendo – jusqu’à finir par se régler dans la cage, entre un champion à la grande gueule (dont le comportement rappelle très fortement celui d’un certain combattant irlandais) et son fils, au tempérament bien plus doux.

Argument hautement fantaisiste sur le papier mais qui, par la grâce d’une histoire moins bourrine que craint de prime abord, accède à une certaine véracité. C’est que les auteurs, qui connaissent visiblement fort bien le milieu dépeint (de nombreux points du récit faisant clairement référence à des faits connus des fans de l’UFC), ont la pertinence de faire dévier l’histoire vers autre chose qu’un bête affrontement générationnel. Parvenant à questionner la virile figure du guerrier dans ce qu’elle peut avoir d’ambigu, voire toxique. Stephen Dorff s’y montre saisissant de brutalité (comme en témoigne sa bluffante transformation physique) et la dernière image, qui reste durablement en tête, en dit plus que bien des discours sur la solitude de celui qui tutoie l’air raréfié du haut niveau.

Born a Champion (Alex Ranarivelo, 2021)

Born a Champion (également parfois distribué sous le titre Mickey Kelly) fait figure de belle occasion manquée.

Car les intentions tout comme les moyens sont là, le cast regorge de pures gueules de ciné qu’on a plaisir à croiser et l’implication de l’acteur principal Sean Patrick Flanery (pratiquant de JJB depuis son plus jeune âge et également co-scénariste) est totale. Hélas, la sincérité du projet a du mal à ne pas vaciller face à l’accumulation de clichés qui a de quoi venir à bout de même la tolérance la plus élevée en la matière.

Restent quelques combats pas trop mal chorégraphiés et un étonnant Edson Barboza, glaçant dans le rôle de l’impitoyable antagoniste. Même qu’on lui promet, qui sait, potentielle fort belle carrière de second couteau cinématographique (orienté bad guy ou homme de main brutal) une fois qu’il aura raccroché les gants.

Notorious Nick (Aaron Leong, 2021)

Pas encore sorti, Notorious Nick fait déjà de l’oeil puisqu’il retrace l’histoire vraie de Nick Newell, combattant pro qui déclencha une certaine hype, il y a deux ans, lorsqu’il se mit à combattre dans la cage alors qu’il lui manque un bras (résultat d’une malformation de naissance). Émergeant désormais au Bellator, où il affiche fort honorable palmarès de seize victoires pour quatre défaites. On se doute que Hollywood n’aurait guère tardé à entreprendre un film sur sa vie, même si on s’avoue surpris qu’ils n’aient pas attendu qu’il fasse un peu plus carrière pour ça. Tout en étant conscient que son parcours se montre si atypique et offre si riche potentiel dramatique qu’on comprend que les producteurs aient souhaité en parler sans plus attendre.

Kingdom (série diffusée de 2014 à 2017)

La discipline s’invite dans l’univers de la télé et acquiert ses lettres de noblesse dans le monde des séries. Kingdom, c’est (un peu) comme si Warrior se voyait décliné sur plusieurs saisons, la présence de Frank Grillo (par ailleurs lui-même pratiquant passionné) dans les deux ne devant rien au hasard.

L’ensemble, qui nous fait partager les tribulations d’une famille dysfonctionnelle dont quasi tous les membres évoluent dans l’univers brutal du MMA, s’inscrit dans la mouvance de bien des séries américaines de la dernière décennie. Lesquelles (telles Sons of Anarchy ou Animal Kingdom) mettent en vedette des protagonistes sombres et torturés qui perdent peu à peu leur âme, plongés qu’ils sont au sein d’intrigues familiales aussi complexes que destructrices.

L’ensemble, pas toujours très fin et souvent un peu trop inutilement glauque, a beau surdramatiser n’importe quel micro-événement du récit, il s’avère au final plutôt efficace et même, par instants, assez prenant. Aidé en cela par une plongée sans fard dans l’univers des besogneux de la baston et une bande d’acteurs habités, en tête desquels l’incroyable Jonathan Tucker. Qui, pour son rôle de fighter à moitié cinglé, s’est, de son propre aveu, tour à tour inspiré de Ian « Uncle Creepy » McCall puis Conor McGregor. Monsieur connaît ses classiques.

Redbelt (David Mamet, 2008)

On a, comme de juste, gardé le meilleur pour la fin. Ce Redbelt étonnement peu connu et en même temps logiquement grandement estimé par les (rares) spectateurs qui ont eu la chance de le voir. Le film étant également souvent cité par des pratiquants (voire carrément des combattants pros) comme l’un des meilleurs autour des sports de combat. À raison tant, écrit et réalisé par l’esthète David Mamet (habituellement auteur de tortueux films à twist et grand fan de bagarre), il offre en un même élan : un suspense empli de tension, l’une des peintures les plus réalistes de l’univers décrit et rien moins qu’une méditation sur l’intégrité et l’essence même des arts martiaux. Le genre d’oeuvre dont le résultat s’avère supérieur à la somme des parties, tant l’alchimie fonctionne en une sorte de miraculeuse cohérence.

On en prend pour preuve l’inoubliable longue scène finale qui, en un parfait crescendo émotionnel, parvient à faire converger tous les points du récit pour, à travers une économie de moyens qui laisse pantois, simplement dire ce qu’est l’honneur, ce qu’il en coûte d’être un homme et de se battre pour ses valeurs. Si vous ne devez voir qu’un film de toute cette liste, que ce soit celui-ci – même si, entre nous, pourquoi se limiter à un seul ?

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