Ce 26 novembre 2020, il y avait une chose qui revenait sur les Unes publiées aux quatre coins du globe. Un visage, celui de Diego Armando Maradona. Un chiffre, le 10. Un surnom, Dieu.
Bon nombre de médias avaient fait le choix de ne mettre rien d’autre, comme si tout le reste n’avait plus d’importance. Une belle manière de lui dire “Adios”, comme l’ont fait Crónica, Mundo Deportivo ou L’Humanité. Sobrement. Si le joueur avait “touché le ciel” lorsqu’il était balle au pied, selon El Mundo, il a finalement rejoint ses semblables, sur l’Olympe, “Dans les mains de Dieu”, pour The Times ou The Sun.
En Amérique du Sud et Argentine, on ne veut pas s’y résoudre. “Je ne veux pas de cette peine dans mon cœur”, titre Pagina 12, quotidien publié à Buenos Aires. “Maradona est éternel”, avance El Comercio, au Pérou. Olé, média sportif argentin, est dans la même lignée : “1960 – Infini”. Parce qu’il ne peut pas être décédé. Il est forcément quelque part. “Sur quelle planète es-tu parti ?”, demande El Observador, en Uruguay.
Signe de l’importance du personnage, les médias généralistes, tels que le Financial Times, en Angleterre, Politiken, au Danemark ou Irish Examiner, en Irlande, lui rendent également hommage. Pareil au Moyen-Orient, en Inde au Nigéria ou en Afrique du Sud. Maradona n’a pas de frontière. Aux États-Unis, en revanche, le New York Times ne lui accorde qu’un petit encart en bas de Une.
Mais qui de mieux que Maradona pour rendre hommage à Maradona ? C’est ce qu’à faire Marca, en mettant en exergue une citation : “Si je meurs, je souhaite naître de nouveau et je souhaite être footballeur. Et je souhaite être Diego Armando Maradona. Je suis un joueur qui a donné de la joie aux gens, et cela me suffit”. Portfolio.



























































