Paroles d'auteurs

Paroles d’auteur #3 : Ben, l’esthète qui conte l’histoire

Le Café Crème Sport est un média omnisport aux grandes ambitions qui doit son ascension à une grande équipe de bénévoles. Cette rubrique doit servir à les sortir de l’ombre, leur donner une tribune légitime pour que vous, notre public, puissiez les connaître davantage : motivation, attachement au projet ou rencontre et appréhension personnelle du sport.

Prénom : Benjamin Nom : Pouzet

Date de naissance : 17 novembre 1993

Rôle au CCS : Rédacteur en chef hockey sur glace, scouting NCAA et NBA

Equipe(s) favorite(s) : Seattle Supersonics, Chicago Blackhawks, Manchester United, Girondins de Bordeaux

Idole(s) sportive(s) : Rafael Nadal, LeBron James

Quel est ton premier souvenir de sport ?

Un peu jeune pour me souvenir pleinement du mondial de football en 1998 ou de l’Euro 2000, j’ai réellement “rencontré” et suivi le sport avec la Coupe du Monde 2002. Absolument subjugué par un football intense et bouleversant. Du coup franc de Beckham contre la Grèce à cette fabuleuse équipe allemande de Ballack, Klose et Kahn, en passant par le coup franc de Ronaldinho contre l’Angleterre, l’épopée turque ou l’abnégation coréenne. De vrais beaux souvenirs d’enfance.

Pourquoi, ou comment suis-tu le sport ?

Je vais peut-être paraître original mais je ne peux pas dire que “j’aime” le sport au sens littéral. Je ne suis pas un club en particulier, pas un athlète, pas une compétition spécifique, ni même un seul et unique sport… Je suis le sport comme je suis l’actualité politique et internationale. Je suis le sport parce que je veux être là quand ils/elles marqueront l’histoire. J’aime les événements, ce que l’on retiendra, ce qui fait date en me demandant toujours comment nous allons nous souvenir de ce match, de cette performance.

Le sport a l’avantage d’être visible en direct contrairement à l’actualité qui est souvent rapportée. Ainsi, en allumant son PC pour regarder un match de NBA tard le soir, ce qui me maintient éveillé c’est cette idée qu’il peut, a tout moment, se dérouler sous mes yeux, un élément majeur de l’histoire du sport ou même de l’histoire tout court.

Quels sports as-tu pratiqués ?

J’ai joué au football pendant près de 12 ans dans des clubs près de chez moi. Puis, j’ai essayé d’autres sports à mesure que j’en découvrais l’histoire et le spectacle : football américain, basketball, tennis etc…

Comment as-tu connu le CCS ?

J’ai toujours fait partie du CCS. Avec Clément, nous avons débuté ensemble à Radio Pulsar, située à Poitiers. Jimmy et Titouan nous ont rapidement rejoint. C’est le berceau du Café Crème Sport. Au commencement, le CCS était une émission hebdomadaire : une heure par semaine, le lundi après-midi, avec un flash sport, un débat basket, un débat foot et un quiz. Puis l’équipe s’est densifiée, l’émission a évolué jusqu’à être transposée en site internet en 2019.

Qu’est-ce qui t’as fait franchir le pas de l’écriture ?

Encore une fois, c’est à Radio Pulsar que je dois cette évolution personnelle. Et plus particulièrement à l’animateur principal, Dom, que j’embrasse. Je suis venu le voir avec mes dessins (satirique, politique et actualité) sans savoir trop ce que je pouvais faire à la radio. Il m’a dit “essaye les éditos politiques”. Et quel plaisir. Quelle révélation pour moi. Écrire, écrire, écrire, barrer et ré-écrire. Encore et encore. Mes études en Histoire ont consolidé mon goût pour l’écriture.

Quel serait l’article rêvé/plaisir que tu n’as pas encore fait ?

Hmm… un article rêvé pour moi serait sur la dimension culturelle et sociologique du sport, au sens large. Son évolution, son influence sur les masses, sur l’identité nationale, sur l’histoire, etc. Bref, une large analyse sociologique et historique contemporaine qui relève plus d’une thèse en sciences humaines qu’un simple article. Mais pour une seul article, j’aimerais conjuguer histoire & sport donc peut-être sur les JO de Berlin.

Qu’est-ce qui te plaît dans le projet du CCS ?

La diversité des disciplines, la hauteur des débats, des articles et surtout les opportunités que ce projet représente tant humainement par la rencontre avec de nombreuses personnes, que culturellement par la découverte de sports et de regards différents.

Quelle est ta devise de vie ?

Je reprendrais un devise publicitaire qui m’avait beaucoup marqué puisqu’elle correspond parfaitement à comment je vois le sport personnellement : “Serez-vous là lorsqu’ils/elles marqueront l’histoire ?

Épisodes précédents :
Paul, le flegmatique qui vibre au son de la vitesse
Cyprien, le passionné du V10

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