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Paroles d’auteur #2 : Paul, le flegmatique qui vibre au son de la vitesse

Ervan, l'Auvergnat contemplatif

Le Café Crème Sport est un média omnisport aux grandes ambitions qui doit son ascension à une grande équipe de bénévoles. Cette rubrique doit servir à les sortir de l’ombre, leur donner une tribune légitime pour que vous, notre public, puissiez les connaître davantage : motivation, attachement au projet ou rencontre et appréhension personnelle du sport.

Prénom : Paul Nom : Gaillardot

Date de naissance : 6 août 2002

Rôle au CCS : Rédacteur sports d’hiver

Équipe(s) favorite(s) : Stade Français Paris

Idole(s) sportive(s) : David Poisson, Sebastian Vettel

Quel est ton premier souvenir de sport ?

Après quelques vagues souvenirs d’une nouvelle défaite en finale du Top 14 de l’ASM face à Perpignan en 2009, et du premier titre de champion du monde de Sebastian Vettel au volant de sa Red Bull en 2010, mon premier souvenir vraiment marquant est la finale de la Coupe du Monde de rugby 2011. Je retiens celui-là parce que pour la première fois, je crois avoir ressenti de l’émotion devant du sport.

Je me rappelle m’être levé aux aurores pour ne pas louper le coup d’envoi, certes prévu à 10h… Mais je me rappelle surtout avoir vibré avec mon père pendant toute la rencontre. De cette combinaison des blacks en touche, à l’essai de Dusautoir, en passant par l’arbitrage de Msieur Joubert, j’arrive encore à me refaire le film dans ma tête. Et je me souviens être monté pleurer un peu dans ma chambre après avoir vu Max Médard, Imanol, Bonnaire et tous les autres en larmes, parce qu’un garçon de 9 ans, ça ne pleure pas devant ses parents pour du rugby… (mon père était certainement dans un pire état que moi).   

Pourquoi, ou comment suis-tu le sport ?

Forcément, c’est une histoire de famille. Ingénieur depuis 30 ans en F1, mon père m’a bercé avec le doux bruit du V8 qui a sacré Fernando Alonso chez Renault en 2006. Chez nous le dimanche, ce n’est pas à la messe, mais au fond du canapé devant le GP, chacun sa religion… Mais au-delà du sport auto qui fait partie intégrante de la famille, je vis autour de passionnés de rugby, qui s’est rapidement révélé être mon sport de cœur. J’ai la chance de pouvoir depuis maintenant 10 ans, arpenter les différents stades de Paris pour soutenir le Stade Français, le seul vrai club de la capitale d’ailleurs.

Les liens avec les sports d’hiver se sont également fait naturellement, mes parents allant depuis 25 ans à Peisey-Vallandry, station de David Poisson, skieur de l’équipe de France de vitesse, décédé en novembre 2017 à l’entrainement, que j’ai eu la chance de connaitre et qui m’a donné envie de suivre ces disciplines depuis tout jeune… Il m’avait d’ailleurs offert un casque avec lequel il avait couru en Coupe du Monde, qui est au fil des années et encore plus ces derniers temps, devenu une sorte de porte bonheur.

Quels sports as-tu pratiqués ?

Cela fait 13 ans que je joue au tennis, un sport dans lequel il est important de garder un niveau d’exigence élevé et permanent avec soi-même, et qui force à être régulier. J’ai aussi essayé le rugby, mais peut-être un peu tôt, à 7 ans, j’avais encore un peu peur d’abîmer mon corps, à l’instar d’un Teddy Thomas, comme quoi ce n’est pas une question d’âge finalement. J’ai repris en universitaire depuis l’année dernière, et même si je suis bien plus performant au bar pour la troisième mi-temps, je prends du plaisir à jouer avec les copains, le rugby quoi.  

Comment as-tu connu le CCS ?

Un pur hasard. Je suis tombé sur une annonce de recrutement en décembre dernier, le CCS cherchait du monde pour rejoindre la nouvelle rédaction sports d’hiver. J’ai immédiatement envoyé un message, rédigé mon article test, et c’était parti…

Qu’est ce qui t’as fait franchir le pas de l’écriture ?

Première chose, quand j’ai compris que j’étais meilleur avec une pinte à la main pour faire un crochet exter’, qu’avec un ballon, la carrière de sportif de haut niveau s’est arrêtée. Pour autant, je ne voulais pas quitter le monde du sport de sitôt, et même si j’ai mis du temps à me l’avouer, j’ai toujours su au fond de moi que je voulais devenir journaliste sportif. Alors en attendant de passer les concours aux grandes écoles et de pouvoir prétendre à un poste, j’essaie d’affiner ma plume et de prendre de l’expérience au CCS, qui me laisse une grande liberté.  

Quel serait l’article rêvé/plaisir que tu n’as pas encore fait ?

Nous nous concentrons, moi le premier, et c’est bien normal, sur les sportifs, ceux qui nous font vibrer derrière nos écrans. Mais on a parfois tendance à oublier toute l’équipe qui les accompagne chaque week-end de l’année, pour les mettre dans les meilleures conditions afin qu’ils puissent performer. J’aimerai donc mettre à l’honneur ces femmes et hommes de l’ombre, qu’ils soient techniciens, coachs, préparateurs physique ou mentaux, etc. Afin de comprendre comment ils parviennent à vivre à travers un autre leur réussite ou leur échec personnel, et les émotions que cela peut leur procurer…  

Qu’est-ce qui te plaît dans le projet du CCS ?

Au-delà de pouvoir prendre en maturité d’un point de vue purement professionnel, ce projet se révèle être une grande expérience humaine. Même si la situation sanitaire n’a pas joué en notre faveur et ne nous a pas permis de tous nous rencontrer, la richesse des débats et des discussions entre passionnés a largement rempli ce vide physique. Le fait que le CCS soit omnisport me permet d’enrichir mes connaissances sur tous les sujets, grâce à des articles de fond toujours plus qualitatifs. On dispose également d’une grande liberté sur le choix des sujets et des interviews que l’on souhaite réaliser, et c’est une grande fierté de pouvoir participer au développement du CCS.   

Quelle est ta devise de vie ?

J’ai cherché, je vous jure, mais non désolé j’ai pas trouvé.

Épisode précédent :
Cyprien, le passionné du V10

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