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La NBA de Magic et Bird, le début du show à l’américaine

« Se trouver dans la rivalité Lakers-Celtics est une position impossible à décrire. C’est la rivalité la plus intense que j’ai connu dans ma vie. » Magic Johnson

Après une décennie assez folle marquée par la concurrence puis la fusion avec la ABA, la NBA essaye de redorer son blason à l’orée des années 80. Deux hommes du Midwest se dressent en figure de proue de la ligue : Earvin « Magic » Johnson et Larry Bird. Tous deux créent déjà une émulation lors de la finale NCAA 1979 entre les Spartans de Michigan de Johnson victorieux 75-64 face aux Sycamores d’Indiana State de Bird. Une rivalité légendaire est née un 26 mars 1979 à Salt Lake City et va se poursuivre sur les parquets de la NBA. Entre une ville de Boston où les “cols-bleus” sont de rigueur et une ville de Los Angeles connue pour ses plages et couchers de soleil, entre un Larry Bird introverti et un Magic Johnson tout en sourire, tout oppose les deux hommes. Mais cette opposition va finalement devenir une force d’attraction.

1979-1980 : Deux rookies éclaboussent la NBA de leur talent

L’entrée dans les années 80 commence par le déménagement de la franchise du Jazz de La Nouvelle-Orléans vers Salt Lake City pour devenir le Utah Jazz. Cette première saison du Jazz en Utah sera également la dernière pour « Pistol » Pete Maravich qui part vers les Boston Celtics et terminer sa carrière. Du côté des retraites deux anciens comparses aux Knicks jouent leur dernière saison : Walt Frazier aux Cleveland Cavaliers et Earl « The Pearl » Monroe aux New York Knicks, aux côtés de Michael Ray Richardson. Rick Barry quant à lui s’arrête chez les Houston Rockets. Pour les jeunes draftés dans la ligue, Magic Johnson dispute ses premiers matchs avec les Los Angeles Lakers et Larry Bird avec les Boston Celtics mais aussi Sidney Moncrief avec les Milwaukee Bucks.

” Il faut penser à ce qu’ils ont fait pour les relations raciales. Larry et Magic se foutaient de la couleur de l’autre. ils se respectaient mutuellement.” Robert Parish

L’impact de Bird et Magic sur le jeu est immédiat. Ce sont leurs franchises respectives qui dominent la saison régulière avec un bilan de 61-21 pour les Celtics à l’Est, composés également de Dave Cowens, Nate « Tiny » Archibald et Cedric Maxwell et un bilan de 60-22 à l’Ouest pour les Lakers comprenant Kareem Abdul-Jabbar, Michael Cooper, Jamaal Wilkes ou Norm Nixon. Les Philadelphie 76ers de Julius « Dr J » Erving et Darryl Dawkins ne sont pas en reste avec 59 victoires dans la Conférence Est ainsi que les Seattle SuperSonics de Dennis Johnson et Jack Sikma, champions en titre, avec 56 succès dans la Conférence Ouest, un de plus que les 55 des Phoenix Suns de Walter Davis et Paul Westphal. George Gervin avec 33,1 points de moyenne par match remporte son troisième trophée de meilleur marqueur d’affilée.

Les Lakers de 1979/1980 – Source : NBA

Lors des playoffs l’attente d’un revival entre Lakers et Celtics est attendu par tous les spécialistes mais Boston échoue en finale de conférence en cinq matchs face aux Sixers de Julius Erving en plein dans son prime. Philadelphie affronte pour ces Finals 1980 les Lakers, faciles vainqueurs des Sonics, les champions en titre. Les cinq premiers matchs des finales sont disputés et dominés d’un côté et de l’autre par Dr J, auteur d’un dunk mémorable lors du match 4, et surtout par Kareem Abdul-Jabbar. Malheureusement pour les Angelinos le grand pivot se blesse à la cheville lors du troisième quart-temps du match 5 et ne peut participer au match suivant au Spectrum de Philadelphie. Ce devenu fameux 16 mai 1980 c’est le jeune rookie Magic Johnson qui remplace Abdul-Jabbar au poste de pivot, alors qu’il est un meneur de 2,06m, et compile 42 points, 15 rebonds et 7 passes à 14/23 au tirs, la victoire 123-107 et le premier sacre pour les Lakers depuis 1972. Magic devient MVP des finales et rentre dans la légende de la NBA.

1980-1981 : « The one best shot I’ve ever seen a player make »

Les Dallas Mavericks deviennent la 23ème équipe de la ligue et la troisième franchise de l’état du Texas après les Houston Rockets et les San Antonio Spurs. Kiki Vandeweghe arrive en tant que rookie au sein des Denver Nuggets aux côtés d’Alex English, Dan Issel et David Thompson tandis que Andrew Toney effectue sa première saison à Philly à l’instar de Vandeweghe et d’un certain Bill Laimbeer qui commence sous les couleurs des Cleveland Cavaliers. Doug Collins quant à lui effectue la dernière saison de sa carrière avec les Sixers. Dennis Johnson, MVP des finales 1979 avec Seattle, quitte les Sonics et s’engage avec les Phoenix Suns en échange d’un Paul Westphal vieillissant.

Une belle bataille se déroule tout au long de la saison régulière à l’Est et pas moins de trois franchises dépassent ou égalent les 60 victoires : les Celtics (62-20) et les Sixers (62-20) et Milwaukee (60-22). A l’Ouest ce sont les Suns qui terminent avec un bilan de 57-25 devant les Lakers (54-28) et les Spurs de George Gervin (52-30). Julius Erving, MVP de la saison régulière, et ses Sixers se retrouvent une nouvelle fois face aux Celtics de Bird, Robert Parish, signé en lieu et place de Dave Cowens, et du rookie Kevin McHale en finale de conférence. Des Sixers vainqueurs en sept matchs en demi-finale de conférence des Milwaukee Bucks s’inclinent sur le même nombre de rencontres face à Boston, le duel Bird/Erving étant remporté par le premier. A l’Ouest les Lakers sont surpris lors du tour qualificatif par les Houston Rockets d’un Moses Malone royal à 31,3 points et 17,7 rebonds bien épaulé par Calvin Murphy. Les texans l’emportent deux victoires à une, les champions sont déjà éliminés. Les Rockets avec un bilan négatif (40-42) éliminent coup sur coup les Spurs en sept matchs puis les Kansas City Kings de Reggie King et Scott Wedman, ayant le même bilan, en finale de conférence en tout juste cinq matchs.

Les NBA Finals 1981 opposent donc Celtics et Rockets. C’est dès le match d’ouverture que Bird rentre dans la légende lors du quatrième quart-temps en rentrant un finger roll après avoir pris son propre rebond derrière le panier. Cette action a le bénéfice de redonner le momentum à son équipe qui remporte le match 98-95. La série est remportée par les Celtics en six rencontres où le MVP des finales est… Cedric Maxwell et ses 17,7 points et 9,5 rebonds. Et oui, Larry Bird ayant été en délicatesse avec son shoot durant cette série il ne fini « que » avec 15,3 points, 15,3 rebonds et 7 passes. Néanmoins l’originaire de l’Indiana égalise dans son duel avec Magic Johnson qui avouera dans le futur avoir rager derrière son poste de télé durant ces Finals.

1981-1982 : Le mano à mano est lancé

Deux changements majeurs sont à noter côté Lakers durant l’été avec la signature de Bob McAdoo, ancien meilleur marqueur en 1974, 1975 et 1976 mais à qui le corps fait des misères depuis quelques saisons. C’est sur le banc que le deuxième changement est effectué avec le remerciement de Paul Westhead et son remplacement par Pat Riley. Une nouvelle ère s’ouvre pour les Lakers. Au niveau des rookies Isiah Thomas est drafté par les Detroit Pistons, Danny Ainge par les Boston Celtics et enfin les Dallas Mavericks sélectionnent Mark Aguirre, Rolando Blackman et Jay Vincent. Bob Dandridge quant à lui joue sa dernière saison sous le maillot des Bucks, son corps ne lui permettra de ne participer qu’à onze rencontres.

Pat Riley donnant ses consignes à Michael Cooper – Source : Getty Images

Ce sont des Lakers revanchards qui terminent en tête de la Conférence Ouest avec 57 victoires devant les 52 des Sonics, les 48 des Spurs et les 46 des Rockets et du MVP de la saison Moses Malone. Sur la East Coast ce sont encore les Celtics qui dominent la Conférence et même la ligue avec 63 victoires devançant les Sixers et Bucks avec respectivement 58 et 55 succès. Pas de surprise cette fois pour les Lakers lors des playoffs qui sweepent les Suns et les Spurs de George Gervin, récent meilleur marqueur pour la quatrième fois de sa carrière avec 32,3 points, afin de retourner en finale. La finale de conférence à l’Est oppose une nouvelle fois Boston et Philadelphie et ce sont les Sixers qui sortent vainqueurs en sept matchs. Le collectif des Sixers s’est mis au niveau de celui des Celtics, bien aidé par un Andrew Toney de gala lors de cette série avec 22,1 points de moyenne, en plus des 19 de Dr J. Le trio Bird/McHale/Parish ne peut rien y faire et loupe leur rendez-vous avec leurs ennemis intimes.

Malgré Toney à 26 points et Erving à 25 points de moyenne, les Sixers ne peuvent rien face au collectif des Lakers et son “showtime” qui remporte le titre en six matchs. Six est également de le nombre de joueurs purple and gold qui dépassent les 13 points de moyenne : Wilkes (19,7), Abdul-Jabbar (18), Nixon (17,7), McAdoo (16,3), Johnson (16,2 points, 10,8 rebonds et 8 passes, MVP des finales) et Cooper (13,3). Deuxième titre en trois ans pour les Angelinos et opération réussie pour Pat Riley et sa troupe.

1982-1983 : Les Sixers rentrent dans la danse

L’été 1982 voit Bill Laimbeer renforcer le secteur intérieur des Detroit Pistons, une valeur ajoutée intéressante pour Isiah Thomas et Vinnie Johnson. Dave Cowens joue sa dernière saison avec les Bucks. Du côté des rookies, Fat Lever commence sa carrière aux Portland Trail Blazers aux côtés de Mychal Thompson (père de Klay pour les plus jeunes), le géant Mark Eaton est drafté par le Utah Jazz et James Worthy arrive chez les Los Angeles Lakers en provenance de UNC. Cependant le mouvement le plus conséquent est le trade de Moses Malone qui quitte les Houston Rockets et part renforcer la raquette des Sixers bien décidés à taper du poing sur la table et s’imposer aux côtés des Celtics et Lakers. La NBA ajoute deux nouveaux trophées de fin de saison : celui de défenseur de l’année et celui de sixième homme de l’année.

« Il faisait beaucoup de feintes de tir, donc vous courriez souvent vers lui pour essayer de le contrer. Et quand vous passiez à côté de lui, il vous tapait sur les fesses et ensuite tirait. » Earl Cureton joueur des Sixers sur Larry Bird

L’ajout de Malone à Philly s’avère être efficace du début à la fin de la saison régulière, formant un trio offensif détonant aux côtés de Julius Erving et Andrew Toney. Les Sixers terminent meilleure équipe de la saison avec un impressionnant bilan de 65-17, reléguant les Celtics à neuf victoires et les Bucks de Moncrief et Cummings à quatorze. Sur la West Coast les Lakers, en total cruise control, s’emparent de la première place de la conférence avec 58 victoires devant les Spurs et les Suns une nouvelle fois. L’équipe de Magic Johnson se défait des Trail Blazers en cinq matchs puis des Spurs de Gervin renforcés par l’arrivée d’Artis Giilmore en six matchs lors de la finale de conférence. Une nouvelle finale tend les bras aux Lakers et les voit affronter les Sixers vainqueurs des New York Knicks de Bernard King et des Milwaukee Bucks, ces derniers ayant sweepé les Celtics en demi-finale de conférence.

Julius Erving (à gauche) et Moses Malone (à droite) – Source : NBA

De NBA Finals 1983 il n’y en eu que le nom. Les Sixers ayant perdu face à ces mêmes Lakers en 1980 et 1982, prennent leur revanche en leur infligeant un sweep cinglant. Moses Malone est élu MVP des finales grâce à ses 25,8 points et 18 rebonds de moyenne, dominant Kareem Abdul-Jabbar dans la raquette, le limitant à « seulement » 23,5 points et 7,5 rebonds. Julius Erving remporte enfin le trophée de champion NBA après avoir remporté celui de ABA, deux fois, quelques années plus tôt sous les couleurs des New York Nets.

1983-1984 : Larry versus Magic, acte I – KAJ en mode record

Se séparant d’un vieillissant Tiny Archibald, les Celtics désirent se renforcer sur le secteur extérieur et recrutent Dennis Johnson. Archibald partira aux Bucks pour jouer sa dernière saison. Les Portland Trail Blazers, quant à eux, accueille en leur sein un rookie prometteur du nom de Clyde Drexler tandis que les Dallas Mavericks ont comme rookie Derek Harper et les Houston Rockets un géant filiforme nommé Ralph Sampson. Ce dernier joue aux côtés du grand Elvin Hayes qui prendra sa retraite à la fin de la saison, tout comme le sniper David Thompson sous les couleurs des Seattle SuperSonics.

La NBA décide de passer d’un best-of-3 à un best-of-5 pour le premier tour des playoffs et connaît sa dernière saison au format 2-2-1-1-1 pour les NBA Finals avant de passer au 2-3-2. Le format 2-2-1-1-1 reviendra lors des Finals 2015 entre Warriors et Cavaliers.

31.419 points était le record du nombre de points à battre, record détenu par Wilt Chamberlain depuis sa retraite en 1973. Ce palier est dépassé par Kareem Abdul-Jabbar un soir d’avril 1984 au Thomas and Mark Center sur le campus de UNLV à Las Vegas contre le Utah Jazz. Ces derniers, ayant la volonté d’attirer un maximum de fans locaux ou des états voisins, jouent quelques matchs dans le Nevada lors de cette période. C’est au poste bas, sur une réception de passe de Magic Johnson suivi d’un traditionnel skyhook face au géant Mark Eaton que l’originaire de Harlem devient le nouveau détenteur avec 31.420 points. Un classique. Il finira sa carrière à 38.387 points, record toujours d’actualité.

Abdul-Jabbar face à Mark Eaton – Source : Mike Powell/Getty Images

« J’avais une blessure à la cuisse donc je ne jouais pas. Il s’approche de moi pendant l’échauffement et me dit : « Je suis désolé que tu joues pas ce soir mais je vais te dire, je vais faire le show pour toi. ». Je suis là à lui répondre de pas venir me chambrer, vous savez c’est la rivalité Celtics et Lakers ! A chaque fois qu’il mettait un panier il se retournait vers moi et me regardait. » Magic Johnson sur Larry Bird

Une nouvelle fois ce sont Lakers et Celtics qui dominent leur conférence avec respectivement 62 et 54 victoires. Larry Bird est élu pour la première fois MVP de la saison régulière et, en parlant de première, le Jazz se qualifie en playoffs après dix ans d’existence puis échoue face aux Suns en demi-finale de conférence. Ces mêmes Suns voient leur chemin s’arrêter en finale de conférence face aux Lakers qui atteignent pour la quatrième fois en cinq ans les NBA Finals. Les demi-finales à l’Est voient les Celtics sortir du piège des Knicks qui pourrait se résumer à un duel entre Larry Bird et Bernard King, ce dernier sortant d’un fabuleux 42,6 points de moyenne face aux Pistons en cinq matchs le tour d’avant. Pendant que le new yorkais réalise une pointe à 43 points au match 4 et une autre à 44 points au Boston Garden au match 6, le « Hick from French Lick », surnom de Bird, passe 37 points au match 2 et surtout 39 points dans un triple-double avec 12 rebonds et 10 passes lors du match 7. Les Bucks ne font pas le poids en finale de conférence ensuite et après cinq ans dans la ligue, la NBA obtient enfin la finale tant attendue entre Celtics et Lakers, entre Bird et Magic.

Source : Getty Images

Ces NBA Finals 1984 font parties des plus belles finales de l’histoire de la NBA, tout simplement. Alors que les Lakers remportent 115-109 le match 1 à Boston grâce, entre autres, aux 32 points de Kareem Abdul-Jabbar, les Celtics égalisent avec une victoire 124-121 et sept joueurs à plus de 10 points dont Larry Bird à 27 points et 13 rebonds. Direction le Forum d’Inglewood où les Lakers explosent les C’s par 33 points d’écart, 137-104 et prennent l’avantage 2-1. Nous sommes au match 4, toujours à Los Angeles lorsque sur une contre-attaque des Lakers, Kurt Rambis part au lay-up avant de se faire découper par Kevin McHale. Cette action est considérée par beaucoup comme le tournant de la série qui bascule le momentum en faveur des Celtics.

” Le tournant a été le coup de la corde à linge de Kevin sur Rambis. En plus d’enflammer nos joueurs, cela a choqué les Lakers.” Robert Parish

S’en suit une victoire de Boston 129-125 et 29 points, 21 rebonds pour Bird. Le retour au Boston Garden est une formalité pour les bostoniens qui l’emportent 121-103. Bird encore une fois domine le jeu avec 34 points et 17 rebonds. Dans un sursaut d’orgueil et de retour au Forum, les californiens forcent un match décisif dans le Massachussetts avec quatre joueurs à plus de 20 points dont 30 pour Abdul-Jabbar, victoire 119-108. La foule est en délire dans le Boston Garden, le scénario est idéal, la hype à son maximum. Après un quart-temps équilibré les Celtics prennent l’avantage à la mi-temps (58-52), avantage qu’ils augmentent à la fin du troisième quart-temps (91-78). Les Lakers n’y pourront rien, perdent une deuxième finale de suite et les hommes de « Bean Town » remportent un deuxième titre après celui de 1981, le 15ème de son histoire. Larry Bird est élu MVP des finales sans aucune contestation.

Dès avril 1984 le commissionaire Larry O’Brien prend sa retraite et laisse sa place à David Stern, son vice-président exécutif depuis 1980. Malgré un duel qui tient en haleine les fans, la NBA est en déficit et est toujours en proie aux problèmes de drogue et de racisme. Le combat de Stern commence par l’instauration d’amendes sévères qui lui donnera raison dans le futur. L’été 1984 est aussi témoin d’une des draft, si ce n’est la draft la plus exceptionnelle de l’histoire : Hakeem Olajuwon (Houston Rockets), Michael Jordan (Chicago Bulls), Charles Barkley (Philadelphie 76ers), John Stockton (Utah Jazz) mais aussi Sam Perkins (Dallas Mavericks) ou bien Jerome Kersey (Portland Trail Blazers). De nouvelles cartes sont rabattues avec l’augmentation des droits télévisuels, une finale 1984 qui a tenu toute ses promesses , une rivalité Magic/Bird qui n’est pas finie et une génération dorée qui va fouler les parquets dès la saison suivante mais ça c’est une autre histoire !

« Il y a probablement quatre choses qui étaient sur le point de changer notre ligue. Premièrement, le marketing sportif. Nike et Michael, avec une passe décisive de Spike Lee. Ils ont changé les idées reçues qui voulaient qu’un athlète noir ne puisse pas toucher un maximum de gens, qu’il n’y ait pas de mixité. Ensuite, il y a eu l’explosion télévisuelle. Quand Magic et Bird étaient à leur apogée, il n’y avait pas encore de postes régionaux. Maintenant, plus de 120 millions de foyers sont couverts par les chaînes de sport régionales. Troisièmement, il y a eu les rénovations de salles. Depuis 1984, à l’exception de la Meadowlands Arena (la salle des Nets à l’époque), toutes les salles sont neuves ou ont été rénovées. (…) Et finalement, il y a eu la promotion 84. » David Stern

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