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Football : les 10 moments marquants de l’année 2021

À la fin de l’année vient l’heure du bilan. Sur la planète football, les 12 derniers mois ont été rythmés, entre projets de Super Ligue avorté, retour de Benzema en équipe de France ou exploits de Rumilly Vallières en Coupe de France ou du PSG en D1 Arkema. Retour non exhaustif, en 10 moments marquants qui ont rythmé 2021.

Les Parisiennes détrônent l’Olympique Lyonnais

Tout se jouait encore à l’aube de la dernière journée, le 4 juin. Le PSG accueillait Dijon en D1 Arkema. L’OL, le FC Fleury. L’équation était simple pour le club de la capitale : une victoire pour le titre. Et les Parisiennes n’ont pas tremblé pas longtemps. Däbritz ouvre le score sur pénalty dès la 8e minute. Le plus dur est fait pour l’équipe possédant la meilleure défense du championnat. Elles remportent finalement la rencontre 3-0 et donc le titre 2020/2021. Au micro de Canal+ Sport, Grace Geyoro jubile : « On est fières de nous, c’est l’accomplissement d’années de travail. » Le coach, Olivier Echouafni, veut, lui, en profiter : « Je suis tellement content, je suis fier d’elles. Le match a été difficile, la journée a été longue, mais on a fini par gagner. »

Mais si cette rencontre est celle qui leur permettent de soulever la coupe, le match charnière était celui du 20 novembre 2020. C’est lors de cette 9e journée, lors du Classique de la première division, que les Parisiennes font la différence. Pour leur premier match de la saison au Parc des Princes, elles arrivent à se défaire de l’OL grâce à un but de Katoto, dès la 11’. Une victoire logique, selon Wendie Renard, la défonceuse lyonnaise. « Une prestation rythmée par du jeu, de la technique et un brin de folie, puis une deuxième mi-temps pleine de solidarité face à un OL sorti du vestiaire avec plus d’entrain », analysait le Parisien.

Le PSG prend alors la tête pour ne plus jamais la lâcher. Le match nul, lors du retour, à Lyon, n’y changera rien. Avec un point d’avance, les Parisiennes s’emparent de ce qui était propriété de l’OL depuis 14 ans. Une saison historique.

10 moments marquants
Les Parisiennes soulèvent le titre de Championnes de France. C’est la première fois depuis la saison 2005/2006 que l’OL ne remporte pas le championnat. (A. Réau/L’Équipe)

Lionel Messi quitte le Barça

C’était un moment redouté par tous les amoureux du ballon rond. Un jour ou l’autre, Leo Messi devait quitter la Catalogne et son club de toujours. C’était un moment que l’on avait idéalisé. Certains le voyaient ranger les crampons à la fin de l’aventure, restant l’homme d’un seul blason. D’autres rêvaient à un retour aux sources, en Argentine. Pourquoi pas aux Newell’s Old Boys, dont il revêtit la tunique pour rendre hommage à Diego Maradona après la mort du gamin en or ? Quoi qu’il en soit, ce moment qui marquerait la fin d’une ère serait beau et émouvant : des adieux au Camp Nou, devant 100 000 culés. Comment ne pas penser au départ de Pep Guardiola, porté en triomphe par ses joueurs, le 5 mai 2012 ?

Il n’en fut rien. Au terme d’une saison sans relief pour le FC Barcelone, les discussions autour d’une prolongation de la Pulga semblaient bien avancées. Convaincu par son ami Joan Laporta, de retour à la présidence, il continuerait à guider les Blaugranas et la nouvelle génération personnifiée par Pedri et Ansu Fati. Mais nous, les amoureux du ballon rond, l’apprenons chaque jour à nos dépens : le romantisme se meurt dans les bras du football moderne. Bloqué par les règles salariales de la Liga ou par une gestion désastreuse, ou les deux, qu’importe, le club catalan ne fut pas en mesure de conserver son joyau.

Il retrouvera un jour Barcelone. Il reviendra y jouer un autre rôle ou affrontera ses anciens partenaires sous un autre maillot. L’heure sera alors d’offrir au meilleur joueur de l’histoire du Barça, pur produit de la Masia, ce dont il a été privé, ce dont les amoureux du ballon rond ont été privés : un hommage mémorable. Parce qu’on ne peut pas vivre dans un monde où Lionel Messi a joué son dernier match au Camp Nou sans le savoir. Dans un monde où ceux qui l’ont vu, gamin, remplacer Deco un jour de derby, n’ont pu l’acclamer 17 ans plus tard après avoir tout accompli.

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Des adieux sans larmes, sans poésie ni lyrisme aucun. (AP Photo)

La violence dans les stades français

Le coup d’envoi de la Ligue 1 marquait le retour du public dans les stades, vidés de leur âme durant plus d’un an de pandémie et des dizaines de matchs à huis clos insupportables pour tout passionné de football. On avait presque oublié à quel point les supporters français, si souvent mésestimés, savent enflammer un stade. Faut-il rappeler que dans les compétitions européennes, nos parcages réduisent bien souvent au silence les spectateurs locaux ? Il nous tardait d’entendre à nouveau les chants, de revoir les tifos et banderoles, mais il y a une chose que l’on n’avait pas vu venir…

En Ligue 1 et Ligue 2 cette saison, 12 matchs ont été marqués par des incidents en tribunes ou aux abords du stade : MHSC/OM (jet d’une bouteille sur Valentin Rongier), OGCN/OM (jet d’une bouteille sur Dimitri Payet), HAC/TFC (altercation entre Khalid Boutaïb et un supporter havrais), RCL/LOSC (bagarre entre supporters), ACA/CNFC (jet de briquet sur la pelouse), SCO/OM (bagarre entre supporters), FCM/PSG (jets de bouteilles entre supporters), MHSC/FCGB (bagarre entre supporters), ASSE/SCO (jets de fumigènes), OM/PSG (jets de projectiles sur Neymar), OL/OM (jet d’une bouteille sur Dimitri Payet) et PFC/OL (bagarre entre supporters).

De nombreux supporters sont pénalisés par les mesures prises en réaction à ces violences (coups d’envois retardés, matchs interrompus, définitivement arrêtés, fermeture de tribunes ou de parcages, matchs à huis clos, clubs disqualifiés). Le retour des stades pleins devait être une fête, ce n’est pas le cas. Si l’on ne cessera de rappeler que les auteurs de violences sont minoritaires, ces incidents ne nous épargnent, hélas, pas des donneurs de leçons. Entre ceux qui réclament des sanctions collectives iniques, ceux qui s’arrogent le droit de définir ce qui est un bon supporter et ce qui ne l’est pas, ceux qui, par “clubisme”, se refusent à voir le problème en face et ceux qui, en bons pourfendeurs du sport populaire, voient là une bonne occasion de dégueuler leur haine et d’assimiler les supporters à des beaufs intrinsèquement violents… quelle fatigue !

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Fans of Lyon light up flares in the stands during the French Cup game between Paris FC and Olympique Lyonnais at Stade Charlety on December 17, 2021 in Paris, France. (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport) – Stade Charlety – Paris (France)

La première édition de l’Europa League Conference

En 2021, et pour la première fois depuis 2008 et la dernière édition de la Coupe Intertoto, l’Europe du foot a connu une saison à trois coupes d’Europe. A partir de cette saison, l’Europa League Conference va accompagner ses grandes sœurs, l’Europa League et la Ligue des Champions au sein des compétitions UEFA de club, avec un objectif clair : permettre aux petites nations de disputer une coupe d’Europe.

A mi-saison, après de longues qualifications et une intense phase de groupe, la première édition de la surnommée ELC est plutôt une réussite. Les 32 clubs participants à la phase de groupe représentent 26 pays, preuve d’une représentation plus diversifiée, bien qu’il manque encore près de 20 pays en phase de groupes. Trois pays ont connu leur première phase de groupe européenne : l’Estonie, l’Arménie et Gibraltar.

L’ELC c’est aussi une fête du football dans des pays auxquels nous sommes moins habitués, avec de chaudes ambiances dans des stades pleins, et un niveau de jeu très intéressant. Enfin, c’est une compétition avec des surprises. Tottenham et Union Berlin n’ont pas passé les poules, les premiers sortis par Rennes, alors que l’AS Rome, 1ère de sa poule, s’est notamment fait étrillée par les surprenants norvégiens de Bodo Glimt (6-1).

Si on peut regretter que les quelques gros clubs de la compétition ne l’aient pas forcément joué à fond, l’Europa League Conference reste une parenthèse enchantée pour de nombreux pays européens au milieu d’un système de plus en plus fermé, en témoignent la nouvelle formule de Ligue des Champions en 2024 ou la menace de la Super Ligue.

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Les 32 participants à la première phase de groupes de l’Europe League Conference de l’histoire. (Footy Headlines)

Le projet mort-né de la Super Ligue européenne

Vous rêviez de voir s’affronter plusieurs fois par saison le Real Madrid et Liverpool ? Un tremblement de terre sur la planète foot faillit rendre cela possible, en ce 18 avril 2021, avec la création du projet mort-né de Super Ligue porté par Florentino Pérez, Joan Laporta et Andrea Agnelli. Cette ligue fut initiée par 12 clubs fondateurs, plus 3 autres clubs qui devaient former un cercle fermé de 15 membres. 5 clubs qui gagneraient le droit d’y participer via les compétitions « régulières » intégreraient ce cercle chaque année afin de former 2 groupes de 10 équipes.

Selon ses membres, la création de cette Super Ligue fut motivée par la nécessite d’offrir un plus grand spectacle aux amateurs de football en proposant des duels entre des clubs « historiques » toute la saison, durant les compétitions nationales, mais aussi de générer des ressources supplémentaires pour toute la pyramide du football (ce dont on peut douter). Dans chaque groupe, les 10 équipes s’affronteraient 2 fois pour atteindre les places qualificatives pour les quarts de finale. Par la suite, des matchs aller-retour seraient organisés jusqu’à la finale.

Longtemps rêvé par certains dirigeants de clubs, ce projet révolutionnaire n’aura pas tenu 48h. Provoquant un véritable tollé auprès des supporters mais aussi des joueurs et entraîneurs, de Gary Neville en passant par Sir Alex Ferguson, les opposants sont nombreux. Du côté des supporters, on regrette la mort d’un football populaire, tandis que joueurs et entraîneurs fustigent l’augmentation du nombre de matchs et le manque de mérite sportif. Tous ou presque se liguent contre l’avènement du foot business et le projet est abandonné après le retrait de 9 des 12 clubs fondateurs suite à la pression mise par leurs supporters mais aussi par l’UEFA. Mais pour combien de temps ? Avec la nouvelle réforme de la Ligue des champions en 2024 (qui, disons-le, ressemble à la Super Ligue), certains n’ont pas abandonné l’idée de remettre ce projet sur la table.  

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Supporters de Chelsea contre la Super Ligue. JUSTIN TALLIS / AFP

Chelsea remporte la Ligue des champions

Le 29 mai 2021, Chelsea décrochait la deuxième C1 de son histoire. Pourtant, quelques semaines auparavant, peu de gens auraient misé sur un sacre des Blues. En effet, lorsqu’il est intronisé le 26 janvier, un mois et deux jours après son éviction du PSG, Thomas Tuchel hérite d’une formation rongée par le doute et engluée à la 9ème place en Premier League. Mais en peu de temps, le technicien allemand parvient à diffuser ses idées et à trouver la formule idéale, transformant un groupe en panne en une machine bien huilée. Le club de Roman Abramovitch se relance en championnat et accroche la quatrième place.

En LDC, Tuchel poursuit le travail entamé par son prédécesseur Frank Lampard. Porté par un N’Golo Kanté éblouissant et une organisation imperturbable, Chelsea domine l’Atlético, Porto puis le Real pour se hisser contre Manchester City en finale. Si ce n’était pas le cas en janvier, les deux équipes affichent en fin de saison des niveaux tactiques et techniques équivalents.

Les Londoniens exécutent leur plan à la perfection et neutralisent la force de frappe offensive des Citizens. Et comme un symbole de la (re)naissance de ce groupe, c’est Kai Havertz, en difficulté jusqu’au changement d’entraîneur, qui permet aux Blues de virer en tête juste avant la pause, sur une passe lumineuse de Mount. Grâce au travail incessant abattu par l’inépuisable Kanté, à une prestation collective exemplaire et à des interventions défensives salvatrices, comme celle réalisée à la 68e minute par Azpilicueta, Chelsea réussissait à conserver cet avantage en deuxième période.

Ainsi, au bout de la nuit, c’est bien le capitaine espagnol qui brandissait à bout de bras la coupe aux grandes oreilles. Cinq mois auront donc suffi à Tuchel pour prendre sa revanche et monter sur le toit de l’Europe.

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Chelsea célèbre sa victoire en LDC. (Eurosport)

L’Euro 2020 a enfin lieu

Plus que n’importe quelle autre édition du tournoi, l’Euro 2020 – devenu entre-temps Euro 2021 – s’est fait attendre. Malgré l’impact de la COVID 19, le public a tout de même fait son retour dans les stades, dans des proportions critiquées parfois. Le spectacle n’était pas que dans les tribunes lors de cet Euro, sur le terrain les joueurs nous ont réservé de belles surprises. Des renversements de situation, des prolongations, des séances de tirs au but irrespirables et quelques jolis buts… Ce tournoi nous a réservé de belles séquences et surtout de belles surprises avec des favoris qui ont flanché, notre Equipe de France en tête de liste.

Oui, l’Italie a remporté le tournoi, et l’Angleterre a vécu une immense déception face à son public dimanche soir à Wembley. Mais l’édition 2021 de l’Euro aura surtout gravé à jamais dans la mémoire collective le parcours des joueurs du Danemark, dont la résilience les a menés jusqu’en demi-finale. Le niveau de jeu n’a pas été au rendez-vous tout au long de la compétition, mais tel est le sort réservé à un Euro qui se joue à 24 équipes au terme d’une saison harassante pour les joueurs.

En ce sens, Aleksander Čeferin l’a rappelé : l’Euro itinérant n’aura pas lieu deux fois. « Trop difficile à mettre en œuvre », le projet de Michel Platini pour fêter les 60 ans de la création de l’Euro a créé quelques tensions lors du tournoi. Pour les supporters, le format s’est avéré douloureux tant au niveau financier qu’organisationnel pour suivre leur équipe. Du côté des sélections, certaines ont été clairement désavantagées. De plus, en refusant la requête de Munich d’illuminer l’Allianz Arena avant le match entre l’Allemagne et la Hongrie aux couleurs LGBT, l’UEFA a provoqué un bad buzz en bonne et due forme qui l’a totalement discrédité. Un rappel pour ceux qui se le demandaient encore : oui, football et politique sont intimement liés.

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L’Euro 2020 aura été marqué par la renaissance de la Squadra Azzura, entre autres. (Michael Regan/AFP)

Benzema, le retour que l’on n’attendait plus

Inimaginable il y a encore quelques mois, Karim Benzema a bien endossé de nouveau le maillot tricolore sous l’ère Deschamps. Le quadruple vainqueur de la Ligue des Champions a fait son grand retour en Bleu pour l’Euro 2020, volant au secours d’un secteur offensif qui en avait bien besoin. Après une saison plus que réussie sur le plan comptable (29 buts en 44 matchs, son record) et un impact sans égal sur le jeu du Real Madrid, l’Euro était la compétition qui aurait pu, qui aurait dû, rapprocher un peu plus l’enfant lyonnais d’un éventuel Ballon d’or. Il n’en fut rien. Éliminés par une surprenante équipe suisse, nos Bleus quittaient la compétition dès les huitièmes de finale. Un naufrage collectif mais une réussite individuelle pour Karim Benzema, auteur de quatre buts et véritable meneur de l’attaque tricolore.

Passé la déception de l’Euro, l’Équipe de France se remettait en selle pour aller chercher sa qualification au Qatar et recevait la Finlande, à Lyon, pour le grand retour de l’enfant prodige en terres rhodaniennes. Le tout avant d’aller disputer un Final Four de Ligue des Nations en octobre, compétition que le madrilène illumina de son talent. Buteur lors d’une (nouvelle) victoire au scénario rocambolesque face à la Belgique, il récidiva quelques jours plus tard contre l’Espagne, inscrivant au passage le plus beau but de la compétition.

Un retour gagnant pour Benzema qui décroche son premier trophée en Bleu. Mieux encore : le duo offensif Mbappé-Benzema a montré de réels signes de complémentarité. De très bonne augure pour le nouveau 3-5-2 de Deschamps et consort, à un an d’aller défendre son titre de champion du monde au Qatar.

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Benzema a fait son grand retour en Bleu pour l’Euro 2020. (Kai Pfaffenbach – Pool)

Robert Lewangoalski

À 33 ans, Robert Lewandowski était déjà considéré comme une légende. Vainqueur de la Bundesliga avec le Bayern Munich, il a terminé soulier d’or, en 2021.

C’est en mai 2021, lors d’un match face à Augsburg (victoire 5-2 du Bayern) que le Polonais bat le record de réalisation en championnat. Un but marqué à la dernière minute du dernier match de championnat pour un total de 41 buts. Un exploit lorsque l’on sait que l’attaquant polonais n’a joué que 29 matchs à cause d’une blessure au ligament du genou droit en mars. Un pépin physique qui le rendra indisponible pendant presque un mois. Mais qu’importe, il détrône la légende Gerd Müller, décédé le 15 août 2021, et ses 40 buts lors de la saison 1971/1972 avec le Bayern Munich, record qui semblait alors insurmontable. « Je suis reconnaissant envers mon équipe qui a tout fait pour m’aider à marquer ce but, a-t-il déclaré après avoir battu Gerd Müller. Je partage mon record avec elle qui m’aura permis d’y parvenir ».

Tout réussi au Polonais, qui continue de battre les records. Cette saison, face à Bochum, il devenait le premier joueur de l’histoire du championnat allemand à enchaîner son treizième match consécutifs à domicile en inscrivant un but. Des performances XXL qui ne lui ont pas permis de remporter le Ballon d’or, ni de passer le premier tour de l’Euro, malgré ses trois buts inscrits. Le « goat » n’a toutefois rien à envier aux autres « stars » du football moderne.

Après une saison 2020/2021 parfaitement maîtrisée, cette nouvelle année semble déjà sourire à Robert Lewandowski. Il lui reste encore 17 matchs de championnat et l’attaquant polonais en est à 19 réalisations. C’est peut-être l’occasion pour lui de battre son propre record cette saison.

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Robert Lewandowski bat le record de but marqué en championnat (Getty Images)

L’épopée de Rumilly Vallières

Ce fut l’une des belles histoires du football en 2021, l’accession de Rumilly Vallières en demi-finale de Coupe de France.

Privé de championnat amateur et de public depuis octobre 2020, cette compétition a permis à des clubs comme Rumilly de connaître, à nouveau, l’effervescence des matchs. Les hommes de Fatsah Amghar ont validé leur ticket après avoir notamment battu le FC Annecy, un club de National (1-1, tab 6-5), en seizième, le Puy Foot, club de N2, 4-0, en mais surtout le Toulouse FC (2-0), pensionnaire de ligue 2. Un match maîtrisé de bout en bout par l’équipe de National 2 qui fera date en Coupe de France. Cet exploit a fait de Rumilly Vallières le quatrième club de National 2 à atteindre le carré final de la compétition, après le Calais RUFC, le FC Montceau-Bourgogne et l’US Quevilly.

Malheureusement, le jeudi 13 mai 2021, la marche est trop haute. Le club de Haute Savoie affronte alors Monaco. Après 20 minutes de jeu et contre toute attente, c’est le club de National 2 qui ouvre la marque grâce à un but lointain du capitaine Alexi Peuget. C’est le premier but que les joueurs de l’AS Monaco encaissent durant la compétition. Pendant 7 minutes les hauts savoyards y croient. Sans l’appui de leurs supporters, ils craquent vite. Après une égalisation malheureuse de Arthur Bozon contre son camp, les Monégasques se réveillent, déroulent et inscrivent quatre autres buts.

Rumilly Vallières sort de la compétition avec les honneurs et peut être fière de son parcours. « C’était une aventure magnifique, on est un peu déçu on croyait en l’exploit », avait réagi Joris Cottin au micro de France 2. La coupe c’est aussi ça, de belles surprises.

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Victoire contre Toulouse, direction les quarts de finale face à Monaco. (Le DL/ Sylvain MUSCIO)

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