Deuxième confrontation dans ce tournoi entre la Nati et la Naisleijonat. Cette fois-ci c’est une médaille olympique qui est en jeu. La Finlande sort d’un match frustrant contre les USA, Quand aux Suissesses, elles ont été défaites lourdement par le Canada.
🥉Match médaille de bronze 🥉
🇫🇮 Finlande vs. Suisse 🇨🇭

Lors du premier affrontement, la situation était largement différente. La Finlande venait de perdre 5-2 son premier match dans le tournoi, puis s’est fait étriller par le Canada (11-1). Les finnoises décevaient. Elles, qui était vues comme les seuls adversaires sérieuses des USA et du Canada, tombent de très haut.
La Suisse, de son côté, a pris une fessée d’entrée contre le Canada (12-1), subit une défaite “encourageante” contre le Comité Olympique Russe (5-2) avant de reprendre une valise contre les USA (8-0). Peu d’observateurs voient la Nati faire un résultat contre la Finlande.
Pourtant, la Suisse a pris l’ascendant sur la Finlande. Malgré le fait que les finlandaises ont largement dominés les helvètes au niveau des tirs (40 à 24). Mais Andrea Brändli a été exceptionnelle (95% d’arrêts), bloquant les tentatives scandinaves les uns après les autres. Anni Keisala a connu un match un peu plus ordinaire, vu son niveau, 21 arrêts sur 24 tirs, (87,5% d’arrêts).
Un des gros points noirs dans cette première rencontre pour la Finlande, c’est le nombre de pénalités alloués : 7 pénalités mineures. Même si l’équipe suisse est jeune et moins expérimentée que la Finlande, lui donner autant de chances en powerplay, c’est se compliquer la vie. D’ailleurs 2 des 4 buts helvètes viennent en supériorité numérique.
Cette victoire a lancé les suissesses qui ont commencés à jouer de façon plus libérées. Le résultat contre le ROC en quarts, est l’œuvre d’une équipe qui a pris confiance en ses capacités. La défaite lourde contre la Canada est à prendre avec des pincettes. Oui elles ont encaissés 10 buts, mais contrairement au premier match, elles se sont battues.
Pour la Finlande, cette défaite a été l’électrochoc nécessaire pour enfin lancer leur tournoi. Une large victoire contre les Russes (5-0) lors du dernier jour de la phase de poule. Puis une belle victoire de 7-1 en quarts contre le Japon, avant la frustration des demi-finales contre les USA.
Fiche : match de poule
Les scoreuses du match de poule :
Suisse : Lara Christen (Alina Müller, Lara Stalder), Dominique Rüegg (Alina Müller, Sinja Leeman), Lara Stalder (Alina Müller, Shannon Sigrist)
Finlande : Nelli Laitinen (Ronja Savolainen, Minnamari Tuominen), Elisa Holopainen (Vivvi Vainikka, Noora Tulus)
🗝️ Les clefs du match :

🇫🇮 Finlande
La défaite de 4-1 subi hier contre les USA, a laissé un goût amer. Tant les Finlandaises pouvaient espérer créer l’exploit. Défensivement, elles ont su contrer des attaquantes qui sont parmi les meilleures du monde. Offensivement, ça pêche un peu, car les finnoises ont des difficultés pour conclure leurs attaques. Pourtant ce n’est pas le talent qui manque. Michelle Karvinen, Petra Nieminen, Susanna Tapani sont des joueuses d’élite, qui savent se trouver les yeux fermés. Mais il va falloir un effort collectif pour continuer à grandir et, qui sait, aller titiller les grosses écuries que sont les USA et le Canada de façon régulière.
☑️ Améliorer la production offensive.
☑️ Bloquer le duo Alina Müller – Lara Stalder
☑️ Eviter de donner des pénalités trop facilement
🇨🇭 Suisse
La plus jeune équipe du tournoi (environ 24 ans de moyenne d’âge) a bien grandi. Après un début de tournoi disons hésitant, la Suisse est enfin entrée en mode guerrière. Une victoire surprise contre la Russie en quarts, avant de ne pas hésiter a rendre les coups contre le Canada en demi, démontrent que cette équipe a franchi une étape. Si les suissesses continuent à jouer de façon aussi libérée face à la Finlande, une médaille de bronze peut être envisageable.
Le seul hic de cette équipe est que la production offensive est essentiellement autour de quelques joueuses, Alina Müller, Lara Stalder, Dominique Rüegg, Phoebe Stanz. Il va falloir que les autres attaquantes s’inspirent de leur leaders et qu’elle n’hésitent plus a se projeter vers le but adverse.
Défensivement, c’est encore un peu léger. les gardiennes Andrea Brändli ou Saskia Maurer, si talentueuses soient-elles, ne vont pas pouvoir affronter plus de 50 tirs par match et espérer tout arrêter. Il faut que la défensive aille au contact, nettoie devant le filet, aille gratter dans les coins. Bref se salir les mains pour éviter que les gardiennes prennent un bombardement permanent.
☑️ Donner des solutions aux leaders offensifs
☑️ Resserrer les rangs défensivement
☑️ Contrer Michelle Karvinen, Petra Nieminen et Susanna Tapani
🔮 Notre pronostic : Finlande médaille de bronze
Le match va être serré, les Suissesses vont donner pas mal de fil à retordre. Mais à la fin l’expérience des finlandaises va faire la différence.