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Profil NBA Draft 2022 : Dyson Daniels, un nouveau créateur australien de grande taille

Évènements indissociables des sports aux États-Unis, les drafts sont le moteur du renouvellement perpétuel des grandes ligues sportives nord-américaines. Coup de théâtre, coup du destin, déceptions, interrogations… Les drafts sont des éléments essentiels de la culture sportive américaine. Alors que la March Madness réserve, comme à son habitude, son lot de surprise, la draft NBA 2022 sera la prochaine date importante pour les prospects de NCAA, G-League, OTE et FIBA. L’occasion pour le CCS de se mobiliser pour vous proposer un profil détaillé des meilleurs prospects. Sans hiérarchie particulière, vous trouverez ici toutes les informations nécessaires pour connaître les futurs rookies, voire même les futures stars de la NBA.

DYSON DANIELS

source : Sporting News

Date de naissance : 17 mars 2003 – Classe : /

Université : G-League Ignite Team – Bilan 2021/2022 : 18v/12d

Poste : Combo Guard

Mensurations
Taille : 198 cm – Poids : 90 kg – Envergure : 204 cm

Statistiques saison
29 matchs joués // 11,6pts // 6,7 reb // 4,8 ast // 2,7 stls // 0,8 blk
32 minutes jouées/match // 45,4% FG // 30,1% 3pts // 56,1% FT // 2,7 Tov // 2,2 PF

PROFIL

CONTEXTE PERSONNEL & COLLECTIF
Fan de basket depuis son plus jeune âge, Dyson Daniels participe à ses premiers entraînements à l’âge de 7 ans. Il se fait rapidement repérer pour intégrer la section jeune de la sélection australienne. Cela lui permet, contrairement à bon nombre de prospects NCAA, d’être confronté rapidement au plus haut niveau, notamment lors de l’été 2021 où il participe à la coupe du monde FIBA U19 avec sa sélection nationale. Très rapidement, le profil atypique de Dyson Daniels surprend, étonne et fait parler. Au point qu’il reçoit de nombreuses offres pour rejoindre de grandes universités comme Arkansas ou encore Colorado. Le jeune australien refuse toutes ces offres pour finalement opter pour la G-League, cette fameuse ligue de développement, petite sœur de la NBA.

DESCRIPTION DU JOUEUR
La première chose qui saute aux yeux lorsqu’on regarde un match de Dyson Daniels, c’est ce profil physique grand, frêle, longiligne mais doté d’un ball handling et d’une capacité de création (surtout pour les autres) au-dessus de la moyenne. Un esprit de meneur dans un corps d’ailier. Son point fort est sans aucun doute la partie playmaking. Avec une très bonne vision du jeu et un QI Basket remarquable, il fait la passe là où il le faut, de la manière dont il le faut, au moment où il le faut, parfois même au moment où on s’y attend le moins. Il gère également très bien le P&R (élément important dans le jeu NBA). Mais c’est surtout en transition qu’il met le plus en avant ses qualités de créateurs. Dès que ses coéquipiers sont en mouvement, il devient létale pour distribuer le jeu. Son handle est déjà bon et il dispose d’une palette de tir près du cercle (floater notamment) ainsi qu’un spin move très intéressants qui lui permettent de créer un minimum de danger balle en main.
Défensivement, c’est un bon défenseur d’équipe qui fait les efforts. Il lit très bien les lignes de passes (merci à son QI basket et son envergure) en atteste ses 2,7 interceptions par match et sait se montrer opportuniste pour verrouiller les rebonds.
Dyson Daniels est surtout un joueur de collectif. Que ce soit offensivement ou défensivement, c’est un joueur qui fera toujours passer l’équipe avant lui, quitte à faire les tâches ingrates ou parfois même à refuser des shoots ouverts.

Pour le reste en attaque, c’est un peu plus compliqué. Il ne provoque que très peu de lancer francs (seulement 1,6 LFs tentés par match) et fini trop peu près du cercle lors de ses drives. Cette déficience est dû notamment à un physique assez léger, bien qu’on puisse noter une amélioration musculaire du haut du corps entre le début de saison et aujourd’hui. Ses limitations athlétiques et son manque d’explosivité l’empêchent de réellement pouvoir créer pour lui même et se créer son shoot. Shoot qui est également un axe d’amélioration chez le prospect australien. Un faible 30,1% à 3pts et un désastreux 56,1% aux LFs (sur un volume très faible ceci dit). Des chiffres loin d’être enthousiasmants mais la mécanique est bonne et le fait qu’il montre un touché convenable avec la maîtrise d’un bon floater peut laisser penser à une amélioration possible de son tir.
De l’autre côté du terrain, la défense sur l’homme est à revoir. La mobilité latérale est assez faible faible pour défendre des postes 1-2 en NBA et il manque de puissance pour espérer défendre des ailiers. C’est clairement LE point à travailler s’il espère avoir des minutes conséquentes en NBA car son QI basket à lui seul ne suffira pas.

✔️ FORCES

FAIBLESSES

📈 SWING SKILL

PRÉDICTION DRAFT 2022

Fin de premier tour (places 25-35)

Equipes potentiellement intéressées : Memphis Grizzlies, Toronto Raptors

Les Grizzlies ont le chique pour sous drafter des talents et les développer/utiliser à merveille. Si tout se déroule de la meilleure des manières, Dyson Daniels pourrait être genre de prospect. De plus, derrière Ja Morant et malgré une saison tout à fait correcte de la part de Jones, un peu de profondeur à la mène ne ferait pas de mal. Autre équipe qui pourrait être intéressée : les Raptors. Le poste de meneur est un poste qui manque cruellement de profondeur et de talent dans la franchise canadienne depuis le départ de l’illustre Kyle Lowry. Fred VanVleet ne peut pas tout faire, lui qui n’est pas un meneur naturel à la base. Là aussi, apporter un peu de profondeur et de talent sur le poste 1 pourrait être une bonne chose pour nos amis de Toronto.

TIERS DU CCS : Tiers « Rotation importante »

Dyson Daniels a des défauts quasi rédhibitoires pour la NBA actuelle (manque de shoot et de qualités athlétiques). Mais c’est un joueur qui aura tout juste 19 ans lors de sa draft et quand on voit les petits progrès en l’espace de 6 mois, notamment sur le plan musculaire, on peut se prendre à espérer une amélioration significative de ce côté-là. Après, ce sera à lui de tout mettre en œuvre pour devenir une menace convenable à 3pts. En somme, on a là un prospect encore brut sur certains points mais surtout encore très jeune avec un potentiel qui ne demande qu’à être exploité et optimisé. S’il y parvient, il fera une longue carrière en NBA dans un rôle de meneur gestionnaire en sortie de banc.

*Tiers du CCS, explications. Il est très difficile d’estimer le devenir d’un prospect. Pour embrasser au mieux le potentiel de ces jeunes joueurs, le CCS vous propose une hiérarchisation par « tiers », ou « groupes à potentiel ».
Groupe 1 : Tiers « potentiel All-Star », facile à deviner, le prospect à le potentiel pour devenir un All Star.
Groupe 2 : Tiers « Starter ++ », le joueur peut très bien devenir la deuxième ou la troisième option de sa franchise.
Groupe 3 : Tiers « Starter/6ème homme », rôle player important ou leader de la second unit.
Groupe 4 : Tiers « Rotation importante », 8ème ou 9ème, toujours précieux avec un rôle défini.
Groupe 5 : Tiers « Fin de rotation », 10ème ou 12ème homme avec peu de minutes, un plafond limité mais pouvant rendre de précieux services.
Groupe 6 : Tiers « G-League/2Way », pour eux, il faudra se battre pour espérer avoir un avenir en NBAmais tout reste possible pour les éclosions tardives.

Retrouvez tous nos profils de la Draft NBA 2022 ici !

Tier « All-Star »

Tier « Starter ++ »

Jaden Hardy

Tier « Starter/6ème homme »

Nikola Jovic

Tier « Rotation importante »

Jabari Walker

Spencer Jones

Tier « Fin de rotation »

Tier « G-League/2Way »

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