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Profil NBA Draft 2022 : Andrew Nembhard, au service du jeu !

Évènements indissociables des sports aux États-Unis, les drafts sont le moteur du renouvellement perpétuel des grandes ligues sportives nord-américaines. Coup de théâtre, coup du destin, déceptions, interrogations… Les drafts sont des éléments essentiels de la culture sportive américaine. Après une March Madness qui a, comme à son habitude, réservée son lot de surprise, la draft NBA 2022 est la nouvelle date importante pour les prospects de NCAA, G-League, OTE et FIBA. L’occasion pour le CCS de se mobiliser pour vous proposer un profil détaillé des meilleurs prospects. Sans hiérarchie particulière, vous trouverez ici toutes les informations nécessaires pour connaître les futurs rookies, voire même les futures stars de la NBA.

Andrew Nembhard

Date de naissance : 16 janvier 2000 – Classe : Senior

Université : Gonzaga Bulldogs (WCC) – Bilan 2021/2022 : 28v/4d

Poste : Meneur

Mensurations
Taille : 196 cm – Poids : 88 kg – Envergure : /

Statistiques saison
32 matchs joués // 11,8 pts // 3,4 rebs // 5,8 asts // 1.6 stls // 0,1 blk
32,2 minutes jouées/match // 45,2 % FG // 38,3 % 3pts // 87,3 % FT // 1,9 Tov // 2 PF

PROFIL

CONTEXTE PERSONNEL & COLLECTIF

Né dans l’Ontario au Canada, Andrew Nembhard partage les spotlights avec son jeune frère Ryan. En effet, si Andrew est un Senior qui a roulé sa bosse sur les parquets NCAA, Ryan, quant à lui, vient de terminer sa saison freshman du côté de Creighton.

Le chemin emprunté par Andrew sert d’exemple pour la famille Nembhard. Rejoignant la prestigieuse Montverde Academy pour son parcours en High School, le meneur se fait remarquer en menant son équipe au titre national. Cerise sur le gâteau, Andrew réalise un match à treize passes décisives lors de la finale du GEICO tournament.

Entrant ainsi sur les radars des plus prestigieuses facs du pays comme potentielle recrue cinq étoiles, Andrew Nembhard va opter pour Florida. Il y passe deux saisons et se déclare même candidat à la Draft 2019. Néanmoins, il revient sur sa décision et décide de repartir pour une saison supplémentaire chez les Gators. Après deux années pleines en SEC, Andrew entre sur le portail des transferts et prend l’option de rejoindre le prestigieux programme de Gonzaga.

Si lors du premier exercice, il sort du banc, les clés de l’attaque des Bulldogs lui seront données lors de son année Senior. Il est le dépositaire du jeu des hommes de Mark Few et l’un de ses fers de lance. Malheureusement, et malgré une saison régulière de qualité, les Zags se sont inclinés lors de la March Madness face à Arkansas.

Au niveau international, Andrew Nembhard a représenté son pays dans toutes les catégories de jeunes et a eu l’opportunité de représenter le Canada lors du Mondial 2019 Senior.

DESCRIPTION DU JOUEUR

Voir évoluer Andrew Nembhard durant quatre années et dans différentes conférences permet d’avoir une véritable idée du joueur qu’est le canadien. Auprès de différents calibres de coéquipiers et dans différents rôles, il a su s’adapter à chacune des étapes auxquelles il a du faire face.

Le plus frappant chez le meneur, c’est la quintessence de son QI basket. Lorsqu’il foule les parquets NCAA, on sent l’expérience mais surtout la justesse de ses prises de décisions. Comparé à ses coéquipiers ou parfois même à ses adversaires, on sent l’étalage d’un basket rodé et déjà très mature. Les influences américaines sont bien présentes mais il y a également un ADN très européen dans le jeu d’Andrew Nembhard.

Il aime à placer les attaques de son équipe en annonçant des systèmes longs correspondant parfaitement au style de jeu demandé par Gonzaga. Capable de driver et doté d’un handle correct, il n’est toutefois pas ce joueur qui va exister dans le un contre un et qui va briller en crossant ses adversaires. Son premier pas n’est pas des plus rapides et son physique l’empêche de créer de l’espace avec son défenseur.

En effet, ce que le meneur fait de mieux, c’est passer le ballon. Cela peut paraître réducteur lorsque l’on vise la NBA, mais rares sont ces joueurs à privilégier le collectif au détriment des statistiques individuelles. Le canadien parvient toujours à trouver son coéquipier dans le bon tempo, lui permettant ainsi d’être dans son rythme de tir et dans le sens du jeu.

Au niveau du tir, Andrew Nembhard a montré d’encourageants progrès qui se traduisent statistiquement parlant. Le volume longue distance est plus important cette saison que les précédentes et la réussite qui l’accompagne l’est également (38,3 %). Sur la ligne des lancers-francs, le résultat est encore plus criant. Andrew Nembhard passe de 75,4 à 87,3 % pour le même nombre de tentatives. Néanmoins, le canadien va encore trop peu sur la ligne. Son Free Throw Rate est de 17,7 % et avec un peu plus d’agressivité vers le cercle, il pourrait glaner des points faciles.

Défensivement, Nembhard est intéressant mais n’est, une fois de plus, pas élite. Son intelligence de jeu lui permet d’analyser l’attaque adverse et de faire les efforts qu’il faut pour apporter sa pierre à l’édifice. Toutefois, lorsqu’on a la chance d’avoir un game changer défensif tel que Chet Holmgren dans son équipe, il n’en faut pas tellement plus.

✔️ FORCES

FAIBLESSES

📈 SWING SKILL

PRÉDICTION DRAFT 2022

Fin de second tour (places 50-60)

Equipes potentiellement intéressées : Los Angeles Lakers, Milwaukee Bucks, Miami Heat

Les Los Angeles Lakers, qui ont très peu de marge de manœuvre cet été vont avoir besoin de se renforcer via la Draft. Il paraît intéressant de les voir se pencher sur le profil d’un joueur déjà mûre capable de gérer une attaque ballon en main. Du côté des Bucks, l’équation est identique. l’apport de Nembhard en sortie de banc pourrait être bénéfique aux champions en titre. Enfin, le Heat, qui a perdu Goran Dragic, Kendrick Nunn et qui utilise Tyler Herro comme porteur de balle pourrait être attiré par l’idée de se renforcer au poste de meneur. Le profil d’Andrew Nembhard paraît assez facile à intégrer dans un roster et son apport pourrait être immédiat.

TIER DU CCS : Tier 6 : G-League/2 Way

Il y a fort à parier qu’Andrew Nembhard rejoigne l’Europe après la Draft. Néanmoins, si la moindre opportunité se présente à lui et qu’une franchise lui fait confiance, il pourrait trouver un rôle intéressant dans la grande ligue. Pas de qualités élite mais pas de véritables red flag non plus. De quoi se poser pas mal de questions du côté des front offices.

*Tiers du CCS, explications. Il est très difficile d’estimer le devenir d’un prospect. Pour embrasser au mieux le potentiel de ces jeunes joueurs, le CCS vous propose une hiérarchisation par « tiers », ou « groupes à potentiel ».
Groupe 1 : Tier « potentiel All-Star », facile à deviner, le prospect à le potentiel pour devenir un All Star.
Groupe 2 : Tier « Starter ++ », le joueur peut très bien devenir la deuxième ou la troisième option de sa franchise.
Groupe 3 : Tier « Starter/6e homme », role player important ou leader de la second unit.
Groupe 4 : Tier « Rotation importante », 8e ou 9e, toujours précieux avec un rôle défini.
Groupe 5 : Tier « Fin de rotation », 10e ou 12e homme avec peu de minutes, un plafond limité mais pouvant rendre de précieux services.
Groupe 6 : Tier « G-League/2Way », pour eux, il faudra se battre pour espérer avoir un avenir en NBAmais tout reste possible pour les éclosions tardives.

Retrouvez tous nos profils de la Draft NBA 2022 ici !

Tier « All-Star »

Tier « Starter ++ »

Jaden HardyHarrison IngramBen Mathurin

Tier « Starter/6e homme »

Patrick BaldwinNikola JovicBryce McGowensMoussa Diabaté

Tier « Rotation importante »

Jabari WalkerSpencer JonesDyson DanielsDereon SeabronMarJon BeauchampWalker Kessler

Tier « Fin de rotation »

Julian ChampagnieIsmaël KamagatéJaime Jaquez Jr

Tier « G-League/2Way »

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