Draft NBA Scouting

Profil NBA Draft 2022 : Chet Holmgren, un géant au QI extraordinaire

Évènements indissociables des sports aux États-Unis, les drafts sont le moteur du renouvellement perpétuel des grandes ligues sportives nord-américaines. Coup de théâtre, coup du destin, déceptions, interrogations… Les drafts sont des éléments essentiels de la culture sportive américaine. Après une March Madness qui a, comme à son habitude, réservée son lot de surprise, la draft NBA 2022 est la nouvelle date importante pour les prospects de NCAA, G-League, OTE et FIBA. L’occasion pour le CCS de se mobiliser pour vous proposer un profil détaillé des meilleurs prospects. Sans hiérarchie particulière, vous trouverez ici toutes les informations nécessaires pour connaître les futurs rookies, voire même les futures stars de la NBA.

CHET HOLMGREN

source : Legion Hoops Twitter

Date de naissance : 01 mai 2002 – Classe : Freshman

Université : Gonzaga Bulldogs (WCC) – Bilan 2021/2022 : 28v/4d

Poste : Pivot/Ailier Fort

Mensurations
Taille : 213 cm – Poids : 88 kg – Envergure : 229 cm

Statistiques saison
32 matchs joués // 14,1 pts // 9,9 rebs // 1,9 asts // 0,8 stls // 3,7 blk
26,9 minutes jouées/match // 60,7% FG // 39% 3pts // 71,7% FT // 1,9 Tov // 2,7 PF

PROFIL

CONTEXTE PERSONNEL & COLLECTIF

Être grand par la taille n’est pas forcément synonyme d’être grand par le talent. Chet Holmgren a réussi à marier les deux pour s’imposer aujourd’hui comme un candidat plus que légitime au first pick de la Draft NBA 2022. Critiqué, admiré, Holmgren ne laisse personne indifférent mais tous lui reconnaissent un talent certain, original, intriguant voir énigmatique.

Né à Minneapolis, Chet hérite des gènes familiaux avantageux de son père, Dave Holmgren, 2 mètres 13, qui a effectué un cursus universitaire complet mais sans briller chez les Golden Gophers de Minnesota entre 1984 et 1988. Chet Holmgren débute le basket dans l’académie Minnehaha dans le Minnesota. Il commence à attirer les yeux des recruteurs dès l’âge de 11 ans où il est déjà mesuré à 1 mètres 88. Au sein de cette école privée, Holmgren partage les parquets avec un certain Jalen Suggs. Un détail qui peut avoir son importance pour la suite.

Homgren ajoute environ 22 centimètres à sa taille au cours de sa 14ème année. Une croissance brutale qui a handicapé sa mobilité à court terme. Mais finalement, Chet s’est adapté au fil de la saison, commençant à montrer l’étendue de sa domination aux côtés de Suggs. Pour sa première année de high school, toujours à la Minnehaha Academy, il passe le plus clair de son temps sur le banc, terminant la saison avec 6,2 points en moyenne et 3 rebonds. Chet participe tout de même à la conquête du championnat d’état, le deuxième consécutif pour l’école. Il profite de ce temps sous les radars pour développer son tir extérieur, son maniement de balle et le jeu intérieur sur les conseils de son père. Ce travail commence à porter ses fruits dès la saison sophomore. Holmgren affiche 18,6 points par rencontre et 11 rebonds, conduisant Minnehaha à son troisième titre en autant d’année.

C’est durant l’été 2019 que le monde du basket universitaire et du scoutisme va prendre conscience du talent démesuré du garçon. Chet Holmgren s’engage avec les Grassroots Sizzle sur le circuit Under Amour U17. Il remporte les honneurs du meilleur joueur du tournoi, tournant avec des moyennes hallucinantes de 19,8 points, 7 rebonds et… 9 contres par rencontre. En août 2019, à l’occasion du SC30 Select Camp, le camp de développement de Steph Curry, Chet Holmgren réalise une action qui fait le buzz sur les réseaux sociaux : un double cross à la Jamal Crawford qui laisse la star des Warriors de marbre.

Avant sa saison sophomore, Holmgren n’avait reçu que deux offres de bourses universitaires et n’était classé que dans un seul service de recrutement. Après l’été 2019, il se retrouve classé premier pivot de la classe 2021 et 4ème joueur au total chez ESPN. Holmgren reçoit des offres de 30 programmes universitaires. En tant que junior, pour la saison 2019-2020, il maintient une moyenne de 14,3 points par match, conduit son équipe de Minnehaha à un bilan de 25-3 et obtient les honneurs de la première équipe de son championnat. Fait marquant de cette saison : ses 9 points, 10 rebonds, 12 contres face à l’école de Sierra Canyon, l’équipe de Bronny James Jr., Zaire Williams et Brandon Boston Jr. À cet instant, Chet Holmgren monte au premier rang des recrues de la classe 2021.

En tant que senior, Holmgren affiche 21 points et 12,3 rebonds par rencontre et remporte le 4ème titre de son état. En finale, il signe 18 points, 13 rebonds, 7 passes et 2 contres. Holmgren remporte une multitude de récompenses individuelles dont le Gotorade Player of the Year et le Naismith Prep Player of the Year, ainsi que des nominations aux McDonald’s All-American, Nike Hook Summit et au Jordan Brand Classic. En avril 2021, Chet Holmgren s’engage avec les Bulldogs de Gonzaga, fac de son ancien coéquipier Jalen Suggs. Durant l’été, il dispute la Coupe du Monde U19 avec Team USA. En finale, dans un duel fou avec le prodige français Victor Wembanyama, attendu comme n°1 de la Draft 2023, Holmgren n’est pas le plus brillant des Américains mais participe à la conquête de l’or. Avec 11,9 points, 6,1 rebonds, 3,3 passes et 2,7 contres, Holmgren remporte le titre de MVP non sans polémique.

Nous voici désormais à Gonzaga où Chet Holmgren intègre un programme brillant et dominant depuis plusieurs années, coaché par Mark Few dont c’est la 23ème saison à la tête des ‘Dogs. Après une finale perdue la saison dernière, les ambitions des Bulldogs sont grandes pour l’exercice 2021-22. L’équipe doit accuser de nombreux départs dont Corey Kispert, Joel Ayayi et Jalen Suggs. La saison commence avec une polémique concernant Mark Few : arrêté pour conduite sous alcool, le programme le suspend pour trois rencontres dont le match d’ouverture.

Coach Few ne voit donc pas les débuts de Holmgren face au petit programme de Dixie State : 14 points, 13 rebonds, 6 passes et 7 contres en 28 minutes. Il devient ainsi le premier joueur en 25 ans à faire un 10pts/10reb/5ast/5blk pour ses débuts en NCAA. Holmgren se fond très bien dans le collectif des Zags tout en imposant sa polyvalence défensive. Gonzaga termine au premier rang de WCC, remporte le titre de la conférence. Holmgren remporte le titre de défenseur de l’année en WCC, celui meilleure recrue, une nomination dans la première équipe de la conférence, dans celle des joueurs de première année et dans la seconde All-American. Au premier tour de la March Madness, face à Georgia State, Holmgren rend une fiche dingue avec 19 points, 17 rebonds, 5 passes et 7 contres. Il aide les Zags a passé Memphis au tour suivant avant de se montrer impuissant malgré 11 points et 14 rebonds, face à Arkansas au Sweet Sixteen. Déception pour les Zags et Holmgren mais l’intérieur consolide sa projection à la Draft 2022, sur le podium assurément et ce, malgré la montée en puissance de deux concurrents, Paolo Banchero et Jabari Smith.

DESCRIPTION DU JOUEUR

Nous ne surprendrons personne en commençant par parler du physique presque lunaire de Chet Holmgren. L’intérieur des Zags est mesuré à 2 mètres 15 et affiche une envergure vertigineuse proche des 2 mètres 30. Avec une telle mesure, il rejoindra le Top 10 des plus grandes envergures de la NBA actuelle, aux côtés de joueurs comme DeAndre Jordan, Ayton ou Porzingis. Chet Holmgren est immensément long, c’est l’impression visuelle qu’il donne. Mais bien évidemment, le facteur qui inquiète de nombreux observateurs (ou non d’ailleurs), c’est son poids : 88 kilos. C’est extrêmement peu, c’est extrêmement maigre. Pour vous donner un ordre d’idée, c’est le même poids que Tyler Herro ou Kyrie Irving. Évidemment, ce manque de densité corporelle posera des difficultés à Chet Holmgren en NBA mais probablement pas autant que ce que ses détracteurs peuvent l’affirmer. Essayons de balayer dès à présent ce questionnement.

D’abord, Chet Holmgren a toujours joué contre des adversaires plus puissants, plus lourds, plus forts. À chaque niveau, il a souffert mais s’est toujours adapté pour surpasser ses adversaires. Holmgren compense se manque de poids par une vitesse stupéfiante pour un garçon de son gabarit, une longueur démentielle, une fluidité et une agilité bluffantes et surtout un QI basket élite. Voilà la réelle panoplie de Chet. Cette intelligence lui permet de connaître ses limites et de les contourner. Sa vitesse dans l’axe panier/panier est très bonne. Holmgren ne capte pas de rebonds uniquement grâce à sa longueur de bras. Non, il possède une très bonne verticalité, un excellent sens du timing et un second saut rapide. Cette saison, Holmgren a capté 317 rebonds, le plus haut total de WCC. Il affiche une moyenne de 9,9 rebonds par rencontre et un defensive rebound % de 28,7%, 1er en WCC et 17ème en NCAA. Grâce à son sens de l’anticipation, ses lectures, ses instincts et sa mobilité, Holmgren peut légitimement être projeter comme une ancre défensive en NBA.

Voici donc le secteur qui fait de Chet Holmgren le potentiel first pick de la Draft NBA 2022 : la défense. Commençons par la protection de cercle, l’élément élite que Holmgren nous a montré depuis quelques saisons déjà. Cette saison, Chet a tourné à un hallucinant 3,7 contres par rencontre, soit un taux de ballon de contré de 12,6%. Les meilleures marques en WCC. Là encore, ce n’est pas uniquement sa longueur qui fait la différence mais aussi sa verticalité et ses instincts sensationnels. La hauteur qu’il peut atteindre lui permet d’aller chercher des ballons que personne d’autre peut contrer. Entre sa longueur de bras et ses longues foulées, Holmgren couvre une surface hallucinante qu’il combine avec des lectures justes. Capable de contrer des deux mains, d’effectuer les bonnes rotations, de couvrir les drops et les pick and roll, Holmgren s’est imposé comme une véritable force de dissuasion près du cercle. Alors oui, Chet Holmgren va souffrir face aux pivots élites de NBA comme Embiid ou Jokic. Mais qui ne souffre pas face à eux ? Surtout, tout dépendra de son utilisation. Dans les premières années, il devra évoluer aux côtés d’un intérieur plus massif et devenir se protecteur de cercle en second rideau. Une stratégie de plus en plus en vogue en NBA comme nous avons pu le voir avec le duo Robert Williams/Al Horford chez les C’s, Allen/Mobley chez les Cavs ou encore JJJ/Adams avec Memphis.

Continuons sur la défense de Holmgren. Si vous pensez encore que son poids posera un gros problème, nous vous conseillons le visionnage de la rencontre face à Memphis au second tour du tournoi NCAA. Face à Jalen Duren, dont le physique est comparé à un certain Dwight Howard, Holmgren a fait bien plus que servir de sparring partner. Holmgren termine à 4 contres et limite Duren à un 3/11 sur la rencontre. Chet Holmgren a réussi à jouer avec ce physique en limitant le contact et surtout en limitant son nombre de fautes. Seulement 2,7 fautes par match alors que les Zags ont surexploité sa capacité de rim protector, c’est une bonne nouvelle. Encore un élément témoignant de son intelligence sur un parquet. Holmgren peut devenir cette ancre défensive qui force l’équipe adverse à modifier sa stratégie. Il peut suivre les drives des guards qui veulent s’approcher du cercle grâce à sa mobilité et son rapide retournement des hanches. Sur l’extérieur, il peut facilement contester les tirs mais en 1v1 contre des guards plus rapide, il sera logiquement pris de vitesse. Holmgren n’est pas le joueur le plus vocal mais il s’est imposé comme un leader par l’exemple grâce à une implication défensive incroyable. Il n’a pas peur de se faire crosser ou de se faire postériser, Chet reviendra toujours à la charger pour essayer de dissuader ses adversaires.

Passons désormais de l’autre côté du terrain. L’aspect offensif de Chet Holmgren est plus énigmatique comparé à sa défense, mais il nous a montré des compétences très encourageantes. D’abord, il y une qualité qui permet à certains de classer Holmgren dans la catégorie des « licornes » : son tir. L’étiquette de « licorne » a été suremployée en NBA ces dernières années mais Holmgren semble avoir les qualités requises pour entrer dans cette classe de joueur. Chet Holmgren affiche un taux de réussite à 3pts de 39% cette saison. Le volume est correct, plus de 3 par rencontres, soit un total de 41/109 au cours de l’année. Sa mécanique est fluide, le point de relâchement est haut, plutôt rapide avec un bon équilibre. Holmgren est facilement projetable comme un tireur fiable depuis le parking en situation de catch and shoot et de pick and pop. Sans questionnement, Chet pourra créer de l’espace depuis les corners en NBA. Chose encore plus intéressante, il a montré quelques flashes en autocréation avec notamment une tendance à dégainer à 3pts, en pull-up, en contre-attaque.

Source : cbbanalytics

Comme l’indique sa shot chart assez incroyable, Chet Holmgren s’est montré dominant à l’intérieur durant son unique saison NCAA. Holmgren possède une potentiel de finisseur élite. Avec un magnifique 73,7% de réussite à 2pts mais surtout ce merveilleux 87,6% près du cercle, c’est plus que prometteur. Chet maîtrise déjà une belle panoplie offensive. Il sait traverser la peinture avec ses longues jambes, effectuer un spin back et terminer au-dessus de son adversaire grâce à un excellent touché. Evidemment, avec son combo taille/longueur/verticalité, il est une menace aérienne qui excelle sur les putbacks grâce à son second saut. Surtout, Holmgren ne cherche pas l’action spectaculaire en attaque, il assure la réussite : 100% au dunk, 57/57 cette saison. Holmgren a même laissé entrevoir un potentiel signature move, inspiré d’un autre grand : one-leg fadeaway. Très similaire à celui de Dirk Nowitzki, ce move est encore pas assez utilisé mais Holmgren le maîtrise avec une belle assurance et un bel équilibre.

Très complet offensivement, Holmgren n’est tout de même pas un scoreur né. Contrairement à ses principaux rivaux, Holmgren ne va pas prendre le ballon pour scorer sur 3 ou 4 possessions consécutives. Difficile de l’imaginer être capable de scorer 25 points en une mi-temps, de prendre de feu à sa propre initiative. Mais ce n’est pas tout simplement son rôle, ni sa vision même du basket. Un col bleu d’une qualité très rare qui peut devenir la meilleure deuxième ou troisième option offensive d’une équipe NBA. Tout cela reste hypothétique et Holmgren peut tout aussi bien devenir un leader offensif dans l’avenir. Sa capacité à créer son propre tir est encore en développement tout comme d’autres secteurs. Son playmaking n’a été entrevu que par de rares flashes. Il reste un passeur fonctionnel au-dessus de la moyenne avec un potentiel certain dans ce domaine, notamment en capitalisant sur le QI basket global. Holmgren possède un défaut lié à sa taille, le handle. Son centre de gravité est très haut, sa conduite de balle aussi. Pour autant, en ligne droite et en contre attaque, il a montré de vraies belles choses. Notons ici qu’avant sa croissance accéléré, Holmgren évoluait au poste de guards.

✔️ FORCES

  • Longueur +++
  • Protection du cercle.
  • QI basket.
  • Mobilité.
  • Rebonds.
  • Lectures et anticipations.
  • Anticipation.
  • Tir extérieur.
  • Potentiel finisseur élite.
  • Catch and shoot
  • Pick and roll, pick and pop.
  • Mentalité.

FAIBLESSES

  • Poids.
  • Conduite de balle.
  • Pas un « Get bucket »

📈 SWING SKILL

  • Evidemment, l’ajout de masse musculaire.

PRÉDICTION DRAFT 2022

Podium (place 1-3)

Equipes potentiellement intéressées : Orlando Magic, Oklahoma City Thunder, Houston Rockets

Il n’y pas une mock draft ou un big board qui écarte Chet Holmgren du podium de la prochaine Draft NBA. Le potentiel est grand, les certitudes sont trop rares pour le voir échapper à l’une des trois premières places. Le scénario idéal serait de voir Holmgren rejoindre son ex coéquipier de high school, Jalen Suggs du côté du Magic. Une bien belle histoire. Surtout, dans le jeu, Holmgren pourrait servir d’ancre dans un trident intérieur complémentaire aux côtés de Wendell Carter Jr. et Jonathan Isaac. Effrayant. Même si Holmgren glisse en deux chez le Thunder, l’association avec SGA et Giddey semblent plus que prometteuse. De même, à Houston, voir certaines séquences de panier-ballon entre Holmgren et Sengun nous fait saliver. Dans ces trois destinations, aucune ne semble être désavantageuse pour Holmgren.

TIER DU CCS :  Tier « Potentiel All-Star »

Holmgren est un talent très rare qui tombe au bon moment pour les franchises du Top 5 de la Draft NBA 2022. Ces dernières années, beaucoup d’extérieurs ont été sélectionnés, de gros talents productifs, mais aujourd’hui ils leur manquent un partenaire fiable. Holmgren coche toutes les cases : défense élite, potentiel offensif avec une capacité déjà validé de tireur à 3pts et une mentalité de gagnant qui n’hésitera pas à s’effacer de l’attaque pour donner le rythme et l’intensité depuis la défense. Des arrières scoreurs, on en retrouve chaque année d’un niveau variable, même loin dans les drafts. Un talent comme Holmgren ne s’esquive pas. Avec du temps et si tout se passe bien pour lui, il peut légitimement prétendre au rang de All Star dans la ligue.

*Tiers du CCS, explications. Il est très difficile d’estimer le devenir d’un prospect. Pour embrasser au mieux le potentiel de ces jeunes joueurs, le CCS vous propose une hiérarchisation par « tiers », ou « groupes à potentiel ».
Groupe 1 : Tier « potentiel All-Star », facile à deviner, le prospect à le potentiel pour devenir un All Star.
Groupe 2 : Tier « Starter ++ », le joueur peut très bien devenir la deuxième ou la troisième option de sa franchise.
Groupe 3 : Tier « Starter/6ème homme », rôle player important ou leader de la second unit.
Groupe 4 : Tier « Rotation importante », 8ème ou 9ème, toujours précieux avec un rôle défini.
Groupe 5 : Tier « Fin de rotation », 10ème ou 12ème homme avec peu de minutes, un plafond limité mais pouvant rendre de précieux services.
Groupe 6 : Tier « G-League/2Way », pour eux, il faudra se battre pour espérer avoir un avenir en NBAmais tout reste possible pour les éclosions tardives. 

Retrouvez tous nos profils de la Draft NBA 2021 ici !

Tier « Potentiel All-Star »

Paolo Banchero

Tier « Starter ++ »

Tari Eason – Jaden HardyHarrison IngramBen MathurinJohnny DavisTyty WashingtonAJ GriffinJaden IveyJabari Smith

Tier « Starter/6ème homme »

Keegan MurrayPatrick BaldwinNikola JovicBryce McGowensMoussa DiabatéCaleb HoustanOchai AgbajiKennedy ChandlerKendall BrownJD DavisonBlake WesleyJalen Duren

Tier « Rotation importante »

Jabari WalkerSpencer JonesDyson DanielsDereon SeabronMarJon BeauchampJean MonteroWalker KesslerJaylin WilliamsCaleb LoveChristian Braun

Tier « Fin de rotation »

Wendell Moore JrJulian ChampagnieIsmaël KamagatéJaime Jaquez JrTrayce Jackson-DavisHugo BessonChristian KolokoMax ChristieJustin LewisEJ Liddell

Tier « G-League/2Way »

Andrew Nembhard

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