Évènements indissociables des sports aux États-Unis, les drafts sont le moteur du renouvellement perpétuel des grandes ligues sportives nord-américaines. Coup de théâtre, coup du destin, déceptions, interrogations… Les drafts sont des éléments essentiels de la culture sportive américaine. Après une March Madness qui a, comme à son habitude, réservée son lot de surprise, la draft NBA 2022 est la nouvelle date importante pour les prospects de NCAA, G-League, OTE et FIBA. L’occasion pour le CCS de se mobiliser pour vous proposer un profil détaillé des meilleurs prospects. Sans hiérarchie particulière, vous trouverez ici toutes les informations nécessaires pour connaître les futurs rookies, voire même les futures stars de la NBA.
SHAEDON SHARPE
Date de naissance : 30 mai 2003 – Classe : Freshman
Université : Kentucky Wildcats (SEC) – Bilan 2021/2022 : 26v/8d
Poste : Arrière
Mensurations
Taille : 196,5 cm – Poids : 90 kg – Envergure : 211 cm
Statistiques saison
N’a joué aucune rencontre cette saison
PROFIL
CONTEXTE PERSONNEL & COLLECTIF
Le storytelling est rocambolesque, incertain et tout aussi excitant. Le paradoxe est simple : Shaedon Sharpe n’a pas joué la moindre minute en NCAA cette saison et il est projeté dans une majorité des Top 5 de la Draft NBA 2022. Entre hype, entourage, déclarations, promesses et bulle spéculative, nous essayons ici de dresser un profil complexe mais très prometteur. Pour analyser ce prospect, il faut essayer de lire son talent à travers rencontres de high school, sur le circuit AAU ou avec l’équipe du Canada.
Né à London dans l’Ontario, Shaedon Sharpe passe sous les radars comme de nombreux prospects canadiens. Il débute son parcours de high school au sein de la HB Beal, située dans sa ville natale. Sharpe mène son équipe au titre du championnat AAA en 2019. Au cours de l’été de cette même année, Shaedon Sharpe participe aux Championnats des Amériques U16. C’est ici qu’il commence à attirer les regards des dépisteurs. Aux côtés de Caleb Houstan et Ryan Nembhard, Sharpe participe au gain de la médaille d’argent pour le Canada. Avec 13 points, 3,7 rebonds, 2,3 passes et 1,3 interceptions, il dévoile un potentiel athlétique hallucinant mais ne peut rien faire en finale face à Team USA.
Sharpe profite de ce début de reconnaissance pour partir à la Sunrise Christian Academy située à Bel-Air, dans le Kentucky. Une saison sophomore 2019-20 a oubliée pour lui qui n’a pas brillé individuellement avec un temps de jeu très limité malgré un bilan collectif de 22-3. Shaedon Sharpe déménage dans l’Arizona pour un troisième lycée en trois ans. À cet instant, il n’est pas classé dans le Top 100 des recrues d’ESPN. Sharpe rejoint alors la Dream City Christian School à Glendale dans le très concurrentiel circuit Grind Session. Nouveau rôle, nouvelles responsabilités pour un Sharpe révélé au cours de cette saison 2020-21. Avec les Eagles de Dream City, il compile 21,4 points de moyenne, 6 rebonds et 3 passes pour conduire l’équipe à un bilan de 22-7. Sharpe se distingue avec un match en 31 points, 7 rebonds, 11 passes contre l’école préparatoire PHH “Fire”. Une saison junior impressionnante qui le fait frapper à la porte du Top 75 d’ESPN.
Shaedon Sharpe explose sa cote au cours de l’été 2021. Il rejoint l’United Public Leadership Academy for Youth, plus connu sous le nom de UPLAY Canada, alors qu’il fleurte avec le Top 50 des recrues ESPN pour la classe 2022. Un programme de développement construit par Dwayne Washington, affilié au circuit Nike EYBL. Reconnu comme une formation d’excellence, Washington et son staff ont développé la plupart des jeunes pépites canadiennes comme RJ Barett, Shai Gilgeous-Alexander et Caleb Houstan. Shaedon Sharpe va tout simplement exploser aux yeux du monde : 22,6 points de moyenne, 5,8 rebonds et 2,7 passes dans un des circuits le plus relevé du pays. Notons une performance à 29 points, 8 rebonds, 6 passes contre BABC en juillet dernier. Shaedon Sharpe passe le reste de son été à travailler son jeu en compagnie de Dwayne Washington lui-même.
Désormais le talent de Sharpe saute aux yeux des médias spécialisés qui l’érigent comme recrue 5 étoiles par consensus, ESPN le place même comme n°1 de la classe de recrutement 2022. Et ensuite ? Plus rien. Du moins d’un point de vue sportif parce que dans les coulisses, tout s’emballe. La saga Shapre commence par l’obtention de son diplôme de lycéen plus tôt que prévu, en septembre 2021. De fait, il est désormais éligible à concourir en NCAA. Le 7 septembre, Shaedon Sharpe s’engage avec le programme de Kentucky au détriment de grosses écuries comme Duke, Kansas, Oregon, USC. L’idée est alors claire : s’entraîner avec l’équipe des Wildcats et s’engager à jouer pour Kentucky lors de la saison 2022-23 pour former une classe de recrutement probablement Top 3 du pays.
Shaedon Sharpe rejoint Lexington en janvier. C’est alors qu’ESPN annonce que le Canadien pourrait être éligible à la Draft NBA 2022. Oui, les conditions d’éligibilité sont ainsi faites : il faut avoir 19 ans dans l’année de la draft et qu’une saison complète de NBA se soit déroulée depuis l’obtention du diplôme. Les rumeurs enflent, les fans de KU s’inquiètent et la question “va-t-il jouer cette saison ?” est sur toute les lèvres du campus. L’emblématique coach John Calipari doit même déclaré publiquement qu’il ne foulerait pas le parquet de Kentucky cette saison. Mais voilà de nombreux facteurs exogènes ont conduit Sharpe à faire évoluer sa position. Depuis janvier, les scouts NBA et les journalistes affluent en masse pour observer Sharpe à l’entraînement, probablement le seul endroit où ils pourront voir un peu du joueur en action. Sur les parquets, les Wildcats galèrent avec en point d’orgue, une élimination prématurée contre St. Peters au premier tour du tournoi NCAA, une première dans l’histoire du programme. Un drame qui s’ajoute au traumatisme de la dernière saison conclue par un bilan de 9-16. Le 21 avril, Shaedon Sharpe se déclare officiellement pour la Draft NBA 2022.
Beaucoup de questions se posent avec cette décision : la gestion du dossier par le programme de Kentucky, le poids du camp dans les décisions du joueur, plus largement, quel sera l’impact du cas Shaedon Sharpe sur les futurs cracks de high-school ? Les avis sur cette décision sont partagés : déception côté KU, enthousiasme côté NBA, voir même une décision saluée, notamment lorsqu’on connaît l’historique des joueurs talentueux bridés par le système Calipari : Booker, SGA, Maxey et même BJ Boston. Le scénario présente des similitudes avec ce dernier : superstar de high school, projeté Top 5 de la Draft NBA 2021, une année terrible à Kentucky, pick 51 au final… Alors Sharpe a-t-il pris la bonne décision ? Réponse dans quelques années. Mais maintenant, du point de vu qui nous intéresse, comment évaluer un prospect qui n’a joué aucune minute en NCAA. Passer d’un quasi anonymat à un Top 5 projeté en un an, c’est fou. Essayons de voir désormais ce que Shaedon Sharpe donne sur le terrain.
DESCRIPTION DU JOUEUR
Pour commencer, il est primordial de souligner que nous avons avec Shaedon Sharpe, un athlète qui semble hors du commun. Les images visionnées nous ont montré un garçon puissant, rapide, explosif et surtout capable de s’envoler à une vitesse impressionnante. Les mesures du Draft Combine et les vidéos de ses différents workout nous le confirme. Sharpe ressemble à un freak athlétique. L’arrière canadien affiche 1 mètres 98, un peu plus que la moyenne des arrières NBA (196,8cm) pour un poids dans la moyenne de ce poste, environ 90 kilos. Sharpe a révélé une masse graisseuse de 4,80%, soit le 9ème meilleur pourcentage du Draft Combine, bien au-dessus de la moyenne en NBA (7,02% et 6,4% pour les arrières). Ajoutez à cela, les plus grandes mains parmi les guards mesurés au Combine, une taille similaire à des pivots comme Christian Kokolo ou Mark Williams. Et puis il y a cette verticalité hors du temps : le 8 juin on découvre une vidéo twitter où Sharpe grimpe à 124 centimètres. Une détente qui le place devant Keon Johnson, leader de la Draft 2021 avec 122 centimètres. Pour finir, Sharpe possède une envergure impressionnante lorsqu’on la rapporte à sa taille. Le Canadien affiche plus de 210 centimètres d’envergure, une qualité qui lui permet d’accentuer encore son niveau d’athlétisme.
Mais alors, comment ce niveau plus qu’élite d’athlétisme se traduit-il sur un terrain ? Sheadon Sharpe utilise ses qualités physiques pour être un excellent scoreur off-ball. Machine à dunks spectaculaires, finisseur au-dessus et à travers les défenses, Sharpe s’est surtout illustré sur le circuit AAU avec des cuts impressionnants, démontrant une explosivité stupéfiante. Il possède une excellente élévation, sur un ou deux pieds. Cette combinaison entre verticalité, explosivité et vitesse fait de lui une énorme menace en transition, capable de maintenir un rythme très élevé. Ajoutez à cela une réelle originalité dans les dunks, une capacité à pouvoir postériser et vous obtenez le probable favoris de la foule de sa future franchise. Que ce soit en transition ou sur demi-terrain avec des back-screens, Sharpe est une menace aérienne sérieuse et efficace.
Sharpe n’est pas qu’un super-athlète spectaculaire. C’est aussi excellent finisseur. Nous vous épargnerons ses pourcentages sur le circuit de Grind Session car ils sont incomplets, de même que pour son tir extérieur, mais le visionnage des rencontres nous confirme ce talent. Sharpe possède une excellente, et rare, combinaison entre un temps de suspension dingue, un équilibre bluffant et un touché convaincant bien que perfectible. Nous aurons aimé le voir face à des intérieurs solides et expérimentés en NCAA, mais nous attendons avec impatience de voir cette capacité en NBA. Bénéficiant de l’avantage athlétique, Sharpe n’est pas effrayé par le contact et sait faire usage d’une certaine créativité pour finir près du cercle. Changement de main en l’air, sous le panier, en déséquilibre… Il trouve souvent le moyen de mettre le ballon dans le filet.
Shaedon Sharpe possède également l’un des meilleurs jeu de jambes de la cuvée. Une qualité lié à son excellent équilibre. Ses déplacements droite/gauche et l’enchaînement rapide avec du gauche/droite sont impressionnants. Une qualité qui nous permet d’introduire le secteur qui fait tant rêver les franchises NBA et saliver les scouts : son potentiel d’auto-création. C’est l’élément qui permet à Sharpe d’être projeté si haut dans les mock drafts dans une cuvée où l’on peine à distinguer de véritable première option offensive. Il adore varier de vitesse de dribbles, alterner les mouvements lents, les accélérations brutales et les arrêts nets. Une faculté qui lui permet de facilement se défaire de son adversaire direct et obtenir un bon spot de tir. Entre son footwork, son physique et son explosivité, Sharpe bénéficie d’un package tout à fait impressionnant qui nous permet de le projeter comme un réel scoreur. Ses instincts, sa volonté de marquer, cette étiquette de get bucket constituent une qualité quasi inexistante chez les cracks de cette cuvée.
Sharpe sait aussi tirer de loin. Voilà ici une qualité qui ajoute de la hype sur ce prospect dans une NBA où le tir extérieur est devenu presqu’un gage de réussite. En dernière année de high school, Shaedon Sharpe tourne à 43% de réussite de loin sur de gros volume. Sur le circuit AAU avec UPLAY Canada, 36,4% de réussite à 3pts. Les chiffres sont très encourageants mais observons la technique et la mécanique. Sharpe sait se créer son propre tir et il sait l’étendre au-delà de la ligne extérieur. Le Canadien maîtrise déjà le step back, le side step et le pull up. Ici aussi, son footwork, son équilibre et son physique brillent. Beaucoup de ses tirs ont été pris en catch and shoot mais il nous a montré un vrai potentiel pour dépasser cette condition et être capable de créer ses propres tirs longue distance. Mécaniquement, l’élévation est bonne, toujours un bon équilibre, le point de relâchement est haut, le tir rapide et le follow trough est encourageant. Son tir s’achète facilement pour le niveau supérieur, mais Sharpe devra assurément travailler sa sélection de tir. Oui c’est un vrai scoreur, mais avec les défauts qui l’accompagne : des tirs forcés, parfois des œillères, et un volonté d’insister pour se remettre dans une partie ou prolonger une série de succès. En gros, attention à l’excès de confiance même si c’est primordiale pour jouer avec ce style en NBA.
Avant de parler de sa défense, abordons un point noir, Shaedon Sharpe n’est pas encore un véritable ball-handler. Oui, le Canadien est un formidable finisseur off-ball, il sait aussi se créer son propre tir et tirer de loin. Mais pour ce qui est de l’attaque du cercle, il doit encore travailler. Son premier pas n’est pas incroyable avec le ballon. De ce que nous avons pu voir de lui, Sharpe réussi à valider ses drives grâce à son physique et ses qualités de finisseur acrobatique. Mais ce manque de maîtrise de sa conduite de balle nous permet de balayer l’hypothèse que Sharpe pourrait être un initiateur d’attaque dès sa première année. Pour l’instant, Sharpe est très facilement projetable comme un arrière scoreur de haut-niveau mais il devra poursuivre ses efforts pour devenir plus qu’un second porteur de ballon. Il est en capable, surtout lorsque l’on sait que le handle est l’objet principal de ses entraînements intensifs avec Dwayne Washington. Ajoutons à cela un niveau de playmaking moyen mais sans plus, un passeur fonctionnel capable de trouver ses coéquipiers démarqués. Mais rappelons que l’échantillon d’analyse de Sharpe est très particulier, il est tout à fait possible qu’au niveau NBA, avec davantage de spacing, un gros rythme et des coéquipiers précis, il puisse se révéler comme créateur collectif. Le temps nous le dira.
Côté défense, Shaedon Sharpe est une énigme. Il possède tous les outils pour être impactant en défense et notamment sur le porteur de ballon. Mais sur les différents circuits sur lesquels il a évolué, Sharpe montre une implication et une discipline plus que douteuse. Il est très irrégulier, ne semble s’investir que pour effectuer une action spectaculaire. Effacer la majeur partie du temps, Sharpe ne sort de sa boîte que pour chercher l’interception et s’offrir une occasion de briller en contre-attaque. C’est loin d’être le premier prospect à aborder cette attitude mais ce n’est pas très rassurant pour les franchises NBA. Le Canadien doit absolument montrer davantage lors de son arrivée dans la grande ligue et faire preuve de discipline on et off ball. Lorsqu’il défend sur le porteur de balle, son désintérêt pour la défense est encore plus frappant. Lui qui possède un excellent footwork ne l’utilise pas du tout en défense pour suivre l’attaquant et lâche très souvent son joueur dès qu’il est passé. Même off-ball, Sharpe a montré des errances absolument lunaires, laissant son joueur démarqué, se faisant prendre dans des feintes de course. Bien sûr, avec un tel physique, il y a eu quelques flashes : de l’aide dans la protection du cercle, des interceptions précieuses, des contres par derrière spectaculaires… Mais ce sont seulement des actions isolées.
✔️ FORCES
- Super-athlète
- Verticalité
- Menace aérienne
- Création pour lui-même
- Finition près du cercle
- Tir extérieur
- Technique
- Potentiel première option offensive
❌ FAIBLESSES
- Handle
- Implication défensive
- Lancer-francs
- Playmaking
📈 SWING SKILL
- La discipline défensive
PRÉDICTION DRAFT 2022
Top 10 (places 3-7)
Equipes potentiellement intéressées : Orlando, OKC, Houston, Sacramento, Detroit, Indiana
Shaedon Sharpe débarque comme un OVNI dans cette Draft NBA 2022. Inconnu il y a plus d’un an, il est passé dans le Top 3 des meilleurs prospects de la classe 2022 avant de maintenir son nom pour la Draft 2022. Un scénario totalement intriguant dont raffole les Américains, les franchises NBA et tout amateur de basket. Alors quelle franchise peut tenter le paris Sheadon Sharpe ? Avec son potentiel d’option offensive n°1 d’une équipe, il entre dans une classe qu’aucun de ses collègues de Draft ne peuvent prétendre. Le pick 1, Orlando pourrait bien créer la surprise en sélectionnant le Canadien. L’équipe du Magic cherche encore son arme offensive absolue. Mais si on exclu ce scénario peu probable, il y a des chances pour voir Sharpe être sélectionner juste après le podium. OKC a besoin d’intérieur, tout comme Houston qui semble avoir réserver le poste 2 à Jalen Green. Alors derrière, on retrouve une équipe de Sacramento qui cherche son arrière pour compléter le backcourt avec Fox. L’association semble idéale mais soulignons ici que le manque de discipline, la mentalité douteuse et le fait qu’il n’ait joué aucune minute en NCAA peuvent le faire descendre. Au-delà du podium, les franchise auront normalement le choix entre lui et Jaden Ivey, l’autre arrière projeté Top 5. Si Ivey est choisit par les Kings, Detroit devrait sauter dessus. Il existe également une probabilité de le voir descendre pour être disponible pour les Pacers. Et là, une association avec Haliburton serait tout à fait alléchante.
TIER DU CCS : Tier « Potentiel All-Star »
Shadeon Sharpe est une énigme pour de nombreuses raisons. Beaucoup de doutes flottent au-dessus de ce joueur, notamment en ce qui concerne sa mentalité, mais le Canadien possède trop de potentiel pour être écarté du Top 5. Son niveau de création au tir, combiné avec son adresse et un athlétisme absolument élite, font de lui le seul prospect de cette cuvée que nous pouvons projeter comme une première option offensive à moyen terme. Ce seul constat fait de lui un talent rare et précieux. Son implication défensive sera observer de très près, et les entretiens de pré-draft devraient déjà lever ou confirmer quelques doutes sur son investissement futur. Dans tous les cas, Sharpe a tout pour faire sensation en NBA.
*Tiers du CCS, explications. Il est très difficile d’estimer le devenir d’un prospect. Pour embrasser au mieux le potentiel de ces jeunes joueurs, le CCS vous propose une hiérarchisation par « tiers », ou « groupes à potentiel ».
Groupe 1 : Tier « potentiel All-Star », facile à deviner, le prospect à le potentiel pour devenir un All Star.
Groupe 2 : Tier « Starter ++ », le joueur peut très bien devenir la deuxième ou la troisième option de sa franchise.
Groupe 3 : Tier « Starter/6ème homme », rôle player important ou leader de la second unit.
Groupe 4 : Tier « Rotation importante », 8ème ou 9ème, toujours précieux avec un rôle défini.
Groupe 5 : Tier « Fin de rotation », 10ème ou 12ème homme avec peu de minutes, un plafond limité mais pouvant rendre de précieux services.
Groupe 6 : Tier « G-League/2Way », pour eux, il faudra se battre pour espérer avoir un avenir en NBA, mais tout reste possible pour les éclosions tardives.
Retrouvez tous nos profils de la Draft NBA 2021 ici !
Tier « Potentiel All-Star »
Chet Holmgren – Paolo Banchero
Tier « Starter ++ »
Tari Eason – Jaden Hardy – Harrison Ingram – Ben Mathurin – Johnny Davis – Tyty Washington – AJ Griffin – Jaden Ivey – Jabari Smith
Tier « Starter/6ème homme »
Keegan Murray – Patrick Baldwin – Nikola Jovic – Bryce McGowens – Moussa Diabaté – Caleb Houstan – Ochai Agbaji – Kennedy Chandler – Kendall Brown – JD Davison – Blake Wesley – Jalen Duren – Mark Williams
Tier « Rotation importante »
Jabari Walker – Spencer Jones – Dyson Daniels – Dereon Seabron – MarJon Beauchamp – Jean Montero – Walker Kessler – Jaylin Williams – Caleb Love – Christian Braun
Tier « Fin de rotation »
Wendell Moore Jr – Julian Champagnie – Ismaël Kamagaté – Jaime Jaquez Jr – Trayce Jackson-Davis – Hugo Besson – Christian Koloko – Max Christie – Trevor Keels – Justin Lewis – EJ Liddell – Trevor Keels
Tier « G-League/2Way »