Alors que les finales NBA battent leur plein, bon nombre de front office sont déjà tournés vers la saison prochaine et son lot de bouleversements : valse des entraîneurs, le marché des agents libres et… la Draft 2022. La date du 23 juin arrive à grands pas mais il est reste suffisamment de temps pour vous mettre à jour sur ceux qui feront la NBA de demain. Après avoir vu ensemble les différents « gros prospects » de cette cuvée, attachons nous désormais à l’étude de ceux qui passent inaperçus. Ceux sur qui nous dirons dans 5 ans : « et dire qu’il a été sélectionné en 35ème position…». Ceux que les spécialistes appellent les « sleepers » ou « dormeurs » de la Draft 2022.
Ron Harper Jr

Date de naissance : 12 avril 2000 – Classe : Senior
Université : Rutgers Scarlet Knights (Big Ten)– Bilan 2021/2022 : 18v/14d
Poste : Ailier (#24)
Mensurations
Taille : 199 cm – Poids : 109 kg – Envergure : 216 cm
Statistiques saison
32 matchs joués // 15,8 pts // 5,9 reb // 1,9 ast // 1 stl // 0,6 blk
34,3 minutes jouées/match // 44,2 % FG // 39,8 % 3Pts // 79,5% FT // 1,6 Tov // 2 PF
Ron Harper Jr. rivalise avec Scotty Pippen Jr pour le “fils de” le plus célèbre de cette cuvée de Draft 2022. Il est le fils de Ron Harper, 5 fois Champions NBA (3x Bulls, 2x Lakers) en 15 saisons et n°8 de la Draft 1986. Rien que ça. Sa mère, Maria Harper est elle-aussi parfaitement intégrée dans la sphère du basketball : joueuse de l’Université de la Nouvelle-Orléans, elle est aujourd’hui coach et a longuement participé au développement et à l’approfondissement des compétences de son fils. Le coupe a divorcé mais les parents de Ron Harper Jr sont restés proches pour son éducation. Le patrimoine génétique et l’environnement professionnel de ce joueur sont probablement ce qu’on fait de mieux. Le parcours de Ron Harper Jr. se situe ainsi sur une fine crète entre le puissant réseau familial et la volonté de se faire son propre nom.
Ron Harper Jr. fait ses armes dans son New-Jersey natal sous la bienveillance de sa mère Maria. Il s’engage avec l’école préparatoire de Don Bosco, située à Ramsey, après avoir disputé ses deux premières saisons de high school dans des écoles du New-Jersey. En tant que junior, Harper Jr. tourne à 10,1 points de moyenne et affiche un enthousiasmant 37% de réussite à longue distance. Plus grand que la majorité de ses coéquipiers, Harper Jr. joue pour le moment dans le secteur intérieur et contribue au gain du championnat avec son équipe, le premier titre en 47 ans pour Don Bosco. Lors de sa dernière année, Harper Jr. glisse peu à peu vers le poste d’ailier. Il cumule 20,8 points sur cette saison et conduit Don Bosco vers un deuxième titre consécutif. Pourtant noté recrue 4 étoiles, Harper Jr. ne semble pas convoité par les programmes de NCAA, seul Nebraska et Rutgers le contact.
Harper Jr. s’engage avec les Scarlet Knights en 2017 et va effectuer un cursus complet sous les ordres de Steve Pikiell. Remplaçant à ses débuts, il gagne la confiance de son coach et grimpe dans le 5 majeur en cours de la saison. Lors de sa saison sophomore, Ron Harper Jr. devient l’ailier titulaire avec des belles performances notables comme ses 29 points et 9 rebonds contre Iowa en janvier 2020. La saison suivante, celle 2020-21, est celle de l’affirmation pour Harper Jr. Il monte sa moyenne de point par match à 14,9 et permet à Rutgers d’atteindre le Tournoi NCAA pour la première fois depuis 1991. Les Scarlet Knights sont sortis au second tour, c’est déjà un exploit. Harper Jr. inscrit son nom à la Draft 2021 avant de le retirer pour revenir à Rutgers. Cette saison est celle de la confirmation, voir plus. Harper Jr. n’a pas raté le moindre match, plus de 34 minutes par match, arme n°1 de son équipe. Il va monter sa moyenne à 15,9 points par rencontre et réalisé quelques performances stupéfiantes comme ses 30 points, 10 rebonds et le panier victorieux contre Purdue. Encore une fois, il permet à Rutgers de revoir la March Madness, c’est tout simplement la première fois que les Scarlet Knights participent consécutivement à deux tournoi NCAA depuis 1975-76. Avec ces deux dernières saisons, Ron Harper Jr. est devenu un candidat légitime au deuxième tour de la Draft 2022.
Ce qui surprend en premier chez Ron Harper Jr. est son profil physique. Trappu et fort du haut comme du bas du corps, c’est un beau bébé qui peut facilement enfoncer son adversaire lors des prises de positions au poste. Ses qualités physiques l’aident également en défense où il peut ainsi défendre des ailiers sur des séquences au poste tout en étant correct dans la défense au périmètre. Offensivement, ses progrès au tir son assez remarquable. En effet, alors qu’il tournait à un maigre 27,8% à 3pts et 67,9% aux LFs lors de sa saison freshman, le voilà, 3 saisons plus tard, à 39,8% à 3pts sur plus de 5 tentatives par match et 79,8% aux LFs sur pas loin de 4 tentatives par match. Fort d’un environnement familial sportif et professionnel mais également d’une mentalité de travailleur, les progrès au tir sont sans aucun doute le fruit d’un travail acharné durant son cursus universitaire (malgré une mécanique de tir pour le moins… originale). Le joueur dispose également d’un handle correct et d’une capacité à se créer son tir.
Cependant, bien qu’il parvienne à faire l’écart où driver dans la peinture, il manque cruellement de touché pour finir près du cercle ou sur des tirs à mi-distance tels que des floaters, des runners etc… En atteste son 36,8% de réussite au tir à mi-distance et 56,2% dans la finition près du cercle. Des chiffres qui ne sont pas catastrophiques mais qui sont loins d’être dans des standards positifs pour la NBA. On notera également un manque dans la création pour les autres. Malgré quelques flashs, le joueur est très loin de la “pass-first mentality” et hors lectures très simples, il est difficile de le projeter en tant que playmaker en NBA. Enfin, il faut également soulever le manque d’explosivité, que ce soit sur son premier pas ou sur la verticalité, et ce malgré un physique qu’on peut qualifier de NBA Ready.
🔮 PRÉDICTION DRAFT 2022
Début de second tour (places 30-40)
Équipes potentiellement intéressées : Minnesota Timberwolves (#40) – New Orleans Pelicans (#41) – Atlanta Hawks (#44)
TIER DU CCS : Tier « Fin de rotation »
Ron Harper Jr semble avoir la mentalité et les gènes pour accrocher une place en NBA. Cela dit, il est fort probable que ce soit dans un rôle assez différent dans celui de ball handler qu’il avait à Rutgers. En effet, malgré une capacité à se créer des occasions que ce soit en drivant ou en enfonçant son adversaire au poste, la finition et le touché ne sont clairement pas au rendez-vous. Toutefois, ses qualités physiques et défensives, couplées à ses progrès au tir extérieur, notamment en situation de Catch&Shoot laissent entrevoir une porte d’entrée intéressante pour le guard des Scarlet Knights, dans un rôle de finisseur/spot up shooter.
John Butler

Date de naissance : 4 décembre 2002 – Classe : Freshman
Université : Florida State University (ACC)– Bilan 2021/2022 : 15v/12d
Poste : Intérieur
Mensurations
Taille : 214 cm – Poids : 79 kg – Envergure : 219 cm
Statistiques saison
31 matchs joués // 5,9 pts // 3,2 reb // 0,7 ast // 0,4 stl // 1,2 blk
19,0 minutes jouées/match // 41,6 % FG // 39,3 % 3Pts // 44,0% FT // 0,8 Tov // 2,0 PF
John Butler est-il le prochain freak sorti de l’usine de Leonard Hamilton à Florida State University ? Après Patrick Williams, Devin Vassell et Scottie Barnes, c’est un nouveau Seminole longiligne et polyvalent qui cherche à attirer les regards des scouts NBA. De tous ces joueurs, John Butler est sans aucun doute celui qui offre le moins de certitudes. Assez pour dissuader de le sélectionner au premier tour ?
John Butler est un joueur projet : ses highlights montrent un joueur de 2m14 tirer fluidement à trois-points, attaquer les close-outs par le dribble et s’élever à mi-distance, bien au-dessus des bras de son défenseur. Intriguant. Les matchs complets peignent un portrait beaucoup plus nuancé : Butler fait certes 2m14, mais 79 kilogrammes (!!). C’est un attaquant qui flirte par moment avec la frontière de l’invisible, limité par son profil unidimensionnel, dont l’impact ne repose que sur son tir à trois-points. Ce dernier sans aucun doute l’attrait principal du profil de John Butler : pour un joueur de sa taille, c’est un réel tireur. Sur un faible volume, certes, il a tiré à 43% de réussite en catch-and-shoot. Sa mécanique est fluide, ses appuis mériteront d’être corrigés par un coaching staff, mais John Butler devrait être un bon tireur. On comprend donc l’intérêt pour un intérieur capable d’étirer les défenses, mais pourra-t-il seulement être un intérieur ? Pour seule référence, un quart seulement de ses tirs étaient pris au panier, pour un pourcentage de réussite (52%) très moyen à 2m14
Son poids est extrêmement problématique pour sa projection comme intérieur en NBA. Difficile de l’imaginer défendre des postes 5 classiques avec son profil physique, mais est-il assez rapide et agile pour défendre les nouveaux postes 4 de NBA ? On l’a souvent vu défendre sur des extérieurs dans le système de switch de FSU, pour des résultats plutôt encourageants : si Butler peut rajouter du poids tout en gardant sa mobilité, il pourra être une force disruptive défensive en NCAA en second rideau. Son 7,5% de Block% fait de lui le quatrième meilleur contreur parmi les freshmen en NBA, grâce à sa longueur et sa capacité à gêner les tirs même après avoir initialement perdu son duel.
🔮 PRÉDICTION DRAFT 2022
Milieu de second tour (places 35-50)
Équipes potentiellement intéressées : San Antonio (38ème), Sacramento Kings (49ème)
TIER DU CCS : Tier « G-League/Two-way »
Joueur projet parmi les joueurs projet, l’équipe qui draftera John Butler se lancera dans un développement long et fastidieux. Le premier axe de développement sera évidemment le corps de Butler, qui doit prendre du poids pour espérer exister dans une équipe compétitive. Sur des aspects techniques, John Butler est un joueur qui nécessitera une maturation importante tant sa seule année universitaire (on aurait aimé en voir d’autres) a montré ses limites. Si ce développement est réussi, Butler pourrait être un poste 4/5, capable d’écarter les défenses par son tir extérieur. Mais l’intérêt à long-terme de Butler serait surtout défensif, où il projette comme un défenseur polyvalent sur les postes 3/4, capable d’apporter de la protection de cercle secondaire. Mais pour cela, la prise de masse sera une première étape non évitable.
Dalen Terry

Date de naissance : 12 juillet 2002 – Classe : Sophomore
Université : Arizona Wildcats (ACC)– Bilan 2021/2022 : 33v/4d
Poste : Arrière (#4)
Mensurations
Taille : 204 cm – Poids : 88 kg – Envergure : 213 cm
Statistiques saison
37 matchs joués // 8 pts // 4,8 reb // 3,9 ast // 1,2 stl // 0,3 blk
27,8 minutes jouées/match // 50,2 % FG // 36,4% 3Pts // 73,6% FT // 1,4 Tov // 2,3 PF
Dalen Terry est un pur produit de l’Arizona. Il partage son temps de high school entre le lycée Corona Del Sol pour ses deux premières années puis rejoint l’école préparatoire de Hillcrest à Phoenix. Au cours de ces dernières saisons de lycéen, Terry joue aux côtés de DeAndre Ayton. Sur ses saisons junior et senior, Terry dévoile son côté all-around avec 15,8 points, 7,4 rebonds, 10,3 passes, 3,7 interceptions et 1,9 rencontres. Recrue consensuelle 4 étoiles, Dalen Terry s’engage avec les Wildcats d’Arizona en juillet 2019 et débarque en même temps que Bennedict Mathurin, Azuolas Tubelis et Kerr Kriisa. Bloqué par James Akinjo sur le backcourt, Terry débute la saison dans le 5 majeur avant de sortir du banc pour la seconde partie de la saison. Il termine sa saison freshman avec 4,5 points, 3,2 rebonds et 1,5 passes en 20,7 minutes par rencontre. Terry et les Wildcats ne disputent ni le tournoi de conférence, ni la March Madness en raison de l’enquête de corruption portant sur le programme. Résultat : le coach en place depuis 12 saisons, Sean Miller est démis de ses fonctions, remplacé par Tommy Lloyd.
Sous les ordres de Lloyd, Dalen Terry est installé dans le 5 majeur sur le backcourt aux côtés de Kerr Kriisa. Il joue presque 28 minutes par rencontre, avec Justin Kier et Pelle Larson en back-up. Avec la présence d’armes offensives comme Mathurin, Tubelis ou même du shooteur à gros volume, Kriisa, Dalen Terry a tenu un rôle important de leader défensif au sein du programme des Wildcats. Terry est un défenseur infatigable, capable de tenir plusieurs positions, notamment sur les extérieurs. Un profil intéressant compte tenu de sa taille : 2 mètres 01 et une envergure mesurée lors du draft combine à 213cm. Dalen Terry ne pèse que 88 kilos, c’est déjà deux kilos de plus qu’à son arrivée en NCAA, mais c’est à double tranchant : difficile pour lui de tenir de gros ailiers musculeux ou des ailier-forts massifs, mais il gagne en légèreté et en aisance dans les déplacements pour défendre les extérieurs. Il compense son manque de force par un gros niveau athlétique et une hargne toujours agréable à voir sur un terrain. Vrai leader vocal défensif de l’équipe des Wildcats cette saison, Dalen Terry joue très bien les 1v1, notamment le suivi des drives et la contestation grâce à sa longueur. Malgré des hanches hautes, sa légèreté l’aide à changer rapidement de directions et suivre les guards explosifs. Des mains très actives, une qualité d’interception redoutable et une capacité à conduire ses adversaires entre les mains de ses protecteurs de cercle comme ce fut le cas avec Christian Koloko cette saison. Attention aux excès d’agressivité en défense qui conduisent à trop de fautes.
Si la défense on-ball et off-ball de Dalen Terry sera sa porte d’entrée en NBA, l’attaque est plus énigmatique même si le potentiel est là. Terry s’est surtout démarqué offensivement par d’excellentes qualités de scoreur off-ball. Il sait effectuer des cuts meurtriers au bon moment grâce à sa vivacité, sort très bien en transition, et sait aussi se positionner dans la raquette pour des rebonds ou des putbacks. Cette saison, Dalen Terry tourne à 68,9% de réussite près du cercle sur un volume décent de 106 tentatives. Le volume de tir, voilà peut-être une inconnue qui rend pour le moment insaisissable son réel potentiel offensif. Entouré de machines offensives, le rôle de Terry en attaque a été un peu passé sous silence au cours de ses deux années avec Arizona. Une donnée qui interroge, notamment sur son tir longue distance. Seulement 77 tirs à 3pts tentés cette saison, c’est déjà mieux que les 43 de la saison dernière, mais cela reste faible pour une bonne évaluation. Dalen Terry a améliorer sa réussite sur un plus gros volume, passant de 32,6% en tant que freshman à 36,4% cette saison. Pour évaluer le tir d’un prospect regardons sur la ligne des lancers : Terry a là-aussi amélioré sa réussite, passant de 61,4% à 73,6%. Mais là encore, le volume est faible, tout juste supérieur à un. Il peine a se faire une place dans le trafic, échoue au contact, en toute logique, un gain de force physique semble indispensable. Globalement, sa mécanique de tir est bonne, avec un bon point de relâchement et peut être projeté comme un solide tireur en spot-up. Dalen Terry ne sera pas en revanche une première ou une deuxième option offensive.
🔮 PRÉDICTION DRAFT 2022
Fin de premier tour / Début de second tour : Places 25-35
Équipes potentiellement intéressées : Miami Heat (#27) – Oklahoma City Thunder (#30) – Toronto Raptors (#33)
TIER DU CCS : Tier « Starter/6ème homme »
Avec une hargne défensive comme porte d’entrée dans la grande ligue et un potentiel de scoreur off-ball à développer, Dalen Terry trouvera preneur à la Draft NBA 2022. Des équipes aux gros collectifs, dont l’identité défensive est bien implantée, comme Miami ou Toronto, vont probablement saliver devant un profil comme le sien. La principale condition à sa réussite en NBA sera d’abord un régularité au tir avec une prise de muscle pour encore amplifier son impact défensif.
*Tiers du CCS, explications. Il est très difficile d’estimer le devenir d’un prospect. Pour embrasser au mieux le potentiel de ces jeunes joueurs, le CCS vous propose une hiérarchisation par « tiers », ou « groupes à potentiel ».
Groupe 1 : Tiers « potentiel All-Star », facile à deviner, le prospect à le potentiel pour devenir un All Star.
Groupe 2 : Tiers « Starter ++ », le joueur peut très bien devenir la deuxième ou la troisième option de sa franchise.
Groupe 3 : Tiers « Starter/6ème homme », rôle player important ou leader de la second unit.
Groupe 4 : Tiers « Rotation importante », 8ème ou 9ème, toujours précieux avec un rôle défini.
Groupe 5 : Tiers « Fin de rotation », 10ème ou 12ème homme avec peu de minutes, un plafond limité mais pouvant rendre de précieux services.
Groupe 6 : Tiers « G-League/2Way », pour eux, il faudra se battre pour espérer avoir un avenir en NBA, mais tout reste possible pour les éclosions tardives.
Retrouvez tous nos profils de la Draft NBA 2022 ici !
Tier « Potentiel All-Star »
Chet Holmgren – Paolo Banchero – Shaedon Sharpe
Tier « Starter ++ »
Tari Eason – Jaden Hardy – Harrison Ingram – Ben Mathurin – Johnny Davis – Tyty Washington – AJ Griffin – Jaden Ivey – Jabari Smith
Tier « Starter/6ème homme »
Patrick Baldwin – Nikola Jovic – Bryce McGowens – Moussa Diabaté – Caleb Houstan – Ochai Agbaji – Kennedy Chandler – Kendall Brown – Ousmane Dieng
Tier « Rotation importante »
Jabari Walker – Spencer Jones – Dyson Daniels – Dereon Seabron – MarJon Beauchamp – Jean Montero – Walker Kessler – Jaylin Williams – Caleb Love – Christian Braun – Johnny Juzang – Iverson Molinar – Malaki Branham – Jalen Williams
Tier « Fin de rotation »
Wendell Moore Jr – Julian Champagnie – Ismaël Kamagaté – Jaime Jaquez Jr – Trayce Jackson-Davis – Hugo Besson – Christian Koloko – Max Christie – Justin Lewis – EJ Liddell – Lee Hyun-Jung – Michael Devoe – Jaden Shackelford – Scotty Pippen Jr
Tier « G-League/2Way »