Fini la saison NFL, place à la Draft ! Le 27 avril seront appelés pas moins de 250 nouveaux venus prêts à tout casser dans la grande ligue. Pour se préparer au mieux à cette fête annuelle, le CCS vous propose de revenir sur nos 50 prospects favoris. Après avoir évalué l’ensemble de cette cuvée, voici les 50 anciens joueurs universitaires qui ont obtenus les meilleurs notes. Pour les départager, Hugo et Cyprien ont chacun fait leur propre classement. Les classements ont ensuite été agrégés, afin d’obtenir une position moyenne par joueur. Les 50 lauréats vous seront présentés chaque semaine par groupe de 5. Les voici !
45 – Will Levis, Quarterback, Kentucky
Chez Hugo : 42
Chez Cyprien : 46
On aime :
Son zip, fulgurant, intense, pourfendeur. La balle sort de la main de Levis d’une vitesse inégalé dans cette cuvée, son bras « canon » est capable de dégainer à tout moment dans n’importe quelle condition, une balle fusant rectiligne vers ses cibles. Vous pouvez rajouter à cela un profil athlétique bien au-dessus de la moyenne. Will se déplace vite et fait bon usage de ces jambes, ce qui n’est pas sans nous rappeler, toutes proportions gardées, un certain Jalen Hurts. On finira en disant que Will Levis a durant son cursus a Kentucky était capable de réaliser des performances solides dans une attaque qui connaît les ballons données sous le centre, une adaptation en moins à la NFL et qui ravira certains coordinateurs.
On aime moins :
Lancer fort c’est bien, lancer au bon endroit c’est mieux. Son % de complétion est un peu trompeur du bas de son 56,16%. Le supporting cast du QB aux habitudes alimentaires douteuses n’était pas le meilleur de la ligue certes, reste que la variance dans la précision de ses lancers est encore trop élevée pour être considéré parmi les meilleurs. De même que pour… ses lectures, qui sont parfaites et complexes sur certains jeux pour devenir léthargiques et absurdes sur le suivant. Des points aujourd’hui sombres sur la fiche de Levis mais qui ne demanderont qu’à être éclaircis par les bonnes personnes pour toucher un potentiel alléchant.
44 – Siaki Ika, Nose Tackle, Baylor
Chez Hugo : 44
Chez Cyprien : 43
On aime :
Son profil très complet pour son poste de prédilection en Nose Tackle dans un alignement en 34. Cette position est parfaite pour maximiser tous ses attributs mais ne soyez pas surpris de voir l’ex pensionnaires des Bears réussir aussi des coups d’éclats depuis une position face au Gap A. Ses mensurations sont parfaites pour son poste et sa puissance lui permettent d’assurer constamment un point d’ancrage au face à la OL adverse. De plus, Ika n’est pas en reste sur le pass rush puisqu’il est capable de nous gratifier de surprenant premier pas et de quelques mouvements de bras le rendant incontrôlable en un contre un.
On aime moins :
Sa perte de régularité face à des double teams adverses est embêtante, en effet avec un gabarit comme Ika, on aimerait avoir un joueur capable d’amener avec lui plusieurs secondes deux défenseurs pour libérer de l’espace pour ses coéquipiers, et trop souvent le beau bébé texan se fait contrôler facilement et rapidement quand ses adversaires s’y mettent à plusieurs. Etonnant en voyant son gabarit. Les franchises devraient aussi être frileuses de par son utilisation, probablement à tort. Néanmoins son plafond ne semble pas non plus si élevé de ce que Siaki Ika a montré à l’université.
43 – Trenton Simpson, Linebacker, Clemson
Chez Hugo : 59
Chez Cyprien : 39
On aime :
Ses capacités physiques hors du commun. Simpson est un freak athlétique, il va plus vite, plus haut, plus loin, plus fort que n’importe quel autre joueur à son poste sur cette cuvée (hormis face à Sewell mais seulement dans certains domaines). Bref, physiquement il est le plus complet. On apprécie aussi sa défense face à des coureurs dans les grands espaces, frontalement ou en poursuite quand personne ne lui met les mains dessus Simpson est capable d’arrêter n’importe quel coureur.
On aime moins :
Et bien tout le reste… Physiquement au-dessus, techniquement en dessous, le linebacker de Clemson manque cruellement de rigueur. Naïf sur ses lectures de gaps et sur les blocks adverses en gap run, il est aussi très souvent coupable sur des couvertures simples. Ce qui le sauve : son poste et son profil, la transition de linebackers physiques qui travaillent la technique est souvent bien meilleure que l’inverse. Un pari que certains prendront forcément.
42 – Dawand Jones, Offensive Tackle, Ohio State
Chez Hugo : 57
Chez Cyprien : 38
On aime :
Encore une fois le profil physique gargantuesque de Dawand Jones. Cet homme et demi avale tous sur son passage y compris la majorité des EDGE qui se présentaient cette année face au Right Tackle des Buckeyes. Mais Jones n’est pas juste un monstre de 2 m de haut pour 160 kg, il est aussi capable de se déplacer latéralement à une vitesse plus qu’anormale pour sa stature. Bloquer un homme comme lui dans un système de Gap Run fait peur, très peur et rien que pour éviter d’affronter cette idée, beaucoup seraient prêts à le prendre très haut à la draft. Ah oui le bonhomme est aussi très puissant, logique.
On aime moins :
Les changements de directions brutaux ne sont pas son point fort. Difficile de blâmer un homme si grand et lourd sur ce point, un mauvais mouvement et le genou finit dans la boite à gant. On ne le souhait évidemment pas à Jones, mais s’alléger un peu pourrait permettre de combler ce déficit, tout en gardant bien assez de puissance. Attention aussi à un footwork encore trop balbutiant et qui sera bien plus problématique en NFL qu’en CFB.
41 – Kelee Ringo, Cornerback, Georgia
Chez Hugo : 17
Chez Cyprien : 71
On aime (Hugo) :
6’2 pieds et 210 livres avec une vitesse de pointe estimée dans les 4.3, c’est rare. On sait que les phénomènes physiques ne sont pas les plus populaires dans la communauté draft, mais quand même. Quand Kelee est techniquement appliqué, sa dominance physique prend le dessus et les receveurs sont étouffés. L’aspect physique de son jeu n’est jamais en reste, il peut être aussi injouable en press que violent au plaquage. Pas juste grand et rapide, il est dynamique sur ses appuis et ses changements de directions sont extrêmement impressionnants pour sa taille. Bien coaché, on parle d’un futur top 10 à sa position.
On aime moins (Cyprien) :
Ses lectures de routes et de zones, son anticipation, ses pieds désynchronisés, ses angles de poursuite au plaquage, ses mains trop baladeuses dans le champ profond, ses mains pas assez actives sur la ligne de scrimmage, son côté gambler, sa perte de repères quand il est dos au jeu, son incapacité à suivre un ballon dans les airs, à suivre et comprendre sa trajectoire et à se retrouver à ne jouer ni le ballon, ni le receveur au point de chute. On continue ?
Le TOP 50 de la Draft NFL 2023 :50 à 46 – 45 à 41 – 40 à 36 – 35 à 31