Fini la saison NFL, place à la Draft ! Le 27 avril seront appelés pas moins de 250 nouveaux venus prêts à tout casser dans la grande ligue. Pour se préparer au mieux à cette fête annuelle, le CCS vous propose de revenir sur nos 50 prospects favoris. Après avoir évalué l’ensemble de cette cuvée, voici les 50 anciens joueurs universitaires qui ont obtenus les meilleurs notes. Pour les départager, Hugo et Cyprien ont chacun fait leur propre classement. Les classements ont ensuite été agrégés, afin d’obtenir une position moyenne par joueur. Les 50 lauréats vous seront présentés chaque semaine par groupe de 5. Les voici !
35 – Anthony Richardson, QB, Florida
Chez Hugo : 27
Chez Cyp : 45
On aime :
Le physique du garçon. Quand on fait un sport mieux vaut être fort, rapide, agile, explosif… physique. Et bien Anthony Richardson n’a tout simplement aucun pair à mettre à côté de lui sur la plus haute marche pour les Quarterbacks. Ce monsieur fait passer Cam Newton pour un joueur de pétanque avec son Relative Athletic Score (RAS) parfait lors du combine. Ce n’est pas tout, Richardson sait tirer avantage de ces qualités pour être une véritable double menace sol-air. Ses jambes de feu et son bras canon vont séduire n’importe quel coach avide de modeler le jeune joueur qui occupe le poste le plus important sur un terrain de football, de quoi vraiment croire qu’il pourra partir à la première position de la draft. Mais ne pas croire que c’est juste un athlète. Richardson possède également de réelles qualités en tant que footballeur, notamment son excellente présence dans la poche. C’est un joueur encore jeune et qui ne demande qu’à progresser.
On aime moins :
« High risk, high reward… Mais vraiment high risk quand même » Si les atouts physiques de Richardson ne sont aucunement à débattre, il reste beaucoup de zones d’ombres ou même sombres dans son jeu. Sa précision sur des lancers pourtant peu complexes n’est tout simplement pas (encore) au niveau. Ses lectures souvent simples au niveau universitaire devront obligatoirement se complexifier et se diversifier pour espérer toucher du doigt le Lombardi Trophy un jour. Un grand travail technique attend Richardson et ses coachs en NFL. Et la variance de réussite sur des prospects présentant les mêmes caractéristiques est élevée. Le jeu en vaudra-t-il la chandelle ? (Oui)
34 – Lukas van Ness, DE, Iowa
Chez Hugo : 28
Chez Cyp : 44
On aime :
Au regret de me répéter mais encore une fois : le physique. Le physique prévaut et prévaudra toujours dans le sport en général mais encore plus en football américain. Tout simplement parce que le physique ça ne s’apprend pas. Van Ness est grand, puissant et avec des bras longs. Un prototype parfait pour un DE moderne. Plus que cela, l’hercule du Midwest est une terreur pour bouger les hommes en face de lui. Il arrive parfaitement à transformer sa puissance du haut du corps pour chasser le QB adverse mais aussi être un vrai rempart contre la course. Les fois où il a reculé dans un duel se compte sur les doigts d’une main. Son plafond qui côtoie les étoiles nous fait saliver, les GM NFL aussi, sûrement.
On aime moins :
La panoplie de mouvement de pass rusher qui n’est ni faite, ni à faire. Toutes les bases manquent cruellement et un lourd travail attend le prochain coach de ligne qui devra lui enseigner les arts obscurs du pass rush. Mais van Ness a l’avantage d’être très jeune et encore malléable. Reste à déterminer sa soif et ses capacités d’apprentissage. Si la tentative n’est pas transformée, il restera un gendre idéal dans votre effectif, ne vous inquiétez pas.
33 – Will McDonald IV, OLB, Iowa State
Chez Hugo : 47
Chez Cyp : 24
On aime :
Le profil félin terriblement agile de Will McDonald qui sait se rendre petit pour passer dans des trous de souris. Mais aussi une puissance non négligeable pour tenir en respect une grande partie des OL qu’il a rencontrés. Contrairement à son prédécesseur dans notre TOP 50, McDonald est aussi capable de gagner par la technique. Son Spin Move a fait tourner les têtes de quelques (jeunes) pères de famille et nul doute qu’il saura le répéter à l’échelon supérieur. On ne peut finir en évoquant sa polyvalence, car le jeune EDGE pourra aussi être repositionné sur l’intérieur de la ligne sans faire tache mais avec parcimonie, de quoi surprendre les adversaires.
On aime moins :
Le fait que Will McDonald ait été le joueur le PLUS MAL UTILISÉ de tout le CFB l’an dernier. Son profil physique colle parfaitement à un OLB dans une 34. Mais non, il a joué la majorité de ses snaps en DE 34. Une anomalie inexplicable intéressante mais aussi avec d’énormes questions soulevées. Pourquoi cette contre utilisation ? Saura-t-il s’adapter à un vrai rôle qui lui convient mieux ? Devra-t-il finalement évolué en DE 34 en NFL ? Des interrogations qui vont faire peur aux franchises pour un joueur pourtant plein de potentiel.
32 – Josh Downs, WR, North Carolina
Chez Hugo : 54
Chez Cyp : 15
On aime :
Ses appuis lasers, capables de se créer de la séparation dès le release mais aussi au milieu et à la fin de ses routes. Ses routes parlons-en, Josh Downs est capable de courir l’entièreté de l’arbre de tracés avec une préférence pour les « in breaking routes » tout de même. Downs sera un diable pour… convertir les downs, cocasse. Pour finir, le receveur de la caroline joue gros, il faut comprendre à ça qu’il arrive à faire des jeux qu’on ne soupçonnerait pas en voyant sa carrure. La comparaison évidente est celle d’Elijah Moore mais sous cocaïne.
On aime moins :
Son profil qui sera (à tord) raccordé à celui d’un slot exclusif. Downs est petit, trop aux yeux des équipes pour jouer à l’extérieur, et c’était déjà le cas au niveau universitaire avec seulement 70 snaps sur l’extérieur pour 400+ à l’intérieur. Lui laisser des releases ouverts depuis le slot n’est pas une mauvaise idée, dans cette position il devient impossible à arrêter mais la qualité de ses tracés et de ses mains lui ouvrent les portes de l’extérieur. Son seul véritable défaut gênant reste sa vitesse longue un peu en dessous de ce qu’on pourrait attendre avec son gabarit. Downs ne sera jamais une menace profonde.
31 – Calijah Kancey, DT, Pitt
Chez Hugo : 35
Chez Cyp : 32
On aime :
Le parallèle avec Aaron Donald. Même fac, même physique, même explosivité et talent pour chasser le quarterback, la liste est longue. C’est sa qualité technique qui impressionne en premier, son aisance pour se débarrasser de son vis-à-vis en un contre un est la meilleure de la classe à son poste. Son premier pas est aussi une vraie force qui complète parfaitement sa technique. Et on finit avec son centre de gravité extrêmement bas qui lui offre un effet de levier assez surprenant bien serviable dans la globalité de ce que doit apporter un DT contre la course et la passe.
On aime moins :
Le parallèle avec Aaron Donald. Kancey souffrira toute sa carrière de cette comparaison. S’il peut être un vrai joueur de devoir qui reste longtemps en NFL notamment de par son activité contre la passe rare depuis l’intérieur de ligne, il n’aura probablement jamais l’aura, la force et l’ancrage que peut apporter Donald contre la course. A tel point qu’on se demande si une semi-reconversion en Defensive End ne lui serait pas bénéfique.
Le TOP 50 de la Draft NFL 2023 :50 à 46 – 45 à 41 – 40 à 36 – 35 à 31