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Le TOP 50 de la Draft NFL 2023 : places 25 à 21

Fini la saison NFL, place à la Draft ! Le 27 avril seront appelés pas moins de 250 nouveaux venus prêts à tout casser dans la grande ligue. Pour se préparer au mieux à cette fête annuelle, le CCS vous propose de revenir sur nos 50 prospects favoris. Après avoir évalué l’ensemble de cette cuvée, voici les 50 anciens joueurs universitaires qui ont obtenus les meilleures notes. Pour les départager, Hugo et Cyprien ont chacun fait leur propre classement. Les classements ont ensuite été agrégés, afin d’obtenir une position moyenne par joueur. Les 50 lauréats vous seront présentés chaque semaine par groupe de 5. Les voici !

25 – Tyjae Spears, RB, Tulane

Chez Hugo : 45

Chez Cyp : 27

On aime :

Le profil très complet de Spears qui sera une vraie menace offensive pour sa nouvelle équipe. Il n’y a pas de véritable faiblesse dans le jeu du RB de la green wave. Spears va vite sans être un dragster, est puissant sans être Derrick Henry et est agile sans pour autant être totalement félin. Son petit plus, il l’amène définitivement avec son explosivité en sortie de cut. Une accélération foudroyante qui laisse et laissera sur place beaucoup de monde. Couplée à sa lecture du jeu au-dessus de la moyenne, ce cocktail fait du joueur un véritable « homerun hitter » capable de transformer chaque ballon en occasion de marque.

Surtout, surtout, ne pas rater son plaquage sur Spears… Sinon, rendez-vous dans l’autre moitié du terrain !

On aime moins :

Probablement son physique qui additionné à son style explosif heurtera sa durabilité dans le temps (comme tous les RB). Son profil n’est pas une denrée rare non plus. La ligue pullule de coureurs explosifs adeptes des cuts soudains. Tyjae pourra néanmoins se démarquer par sa non dépendance à un schéma particulier. Enfin ses mains juste honnêtes à la réception et sa qualité de pass block moyenne le feront passer derrière des spécialistes.

24 – Dalton Kincaid, TE, Utah

Chez Hugo : 27

Chez Cyp : 25

On aime :

Dalton n’a du TE que l’étiquette. C’est une menace aérienne constante. Ses mains sont excellentes, avec un drop rate insignifiant de 2,8 % l’an dernier pour plus de 75% de ballons rattrapés dans sa possession et parfois dans des situations contestables (9/18). La qualité de ses tracés courts comme intermédiaires est excellente et ce quel que soit le système défensif affronté (zone ou man). D’ailleurs l’attaque d’Utah ne s’y est pas trompée, l’alignant dans le slot 55% du temps et le faisant exclusivement courir des tracés en situation de passe (91,8 %). Enfin, Kincaid est capable de convertir ses réceptions en gains plus importants avec une appétence rare pour un TE après le catch.

Kincaid, c’est la soupape de sécurité au milieu du terrain, avec une grosse appétence pour les YAC

On aime moins :

Si Dalton se rapproche plus du physique d’Averell que de Joe, il n’en est pas pour autant « imposant » pour sa position. Une taille moyenne qui n’a pas posé problème en NCAA mais qui mettra des doutes sur sa transition en NFL. Enfin Kincaid est définitivement plus un WR qu’un TE, impossible à juger sur le pass block mais surtout avec un niveau tout juste suffisant sur la course. Reste à voir ce que les équipes attendent de leur « TE ».

23 – Myles Murphy, EDGE, Clemson

Chez Hugo : 14

Chez Cyp : 37

On aime :

Son profil physique. Myles Murphy est grand, costaud, explosif, agile, flexible… Il coche absolument toutes les cases du joueur de ligne extérieur moderne. Le profil athlétique est plus qu’alléchant et ne demande qu’à être modelé. Murphy sait aussi utiliser ce corps pour se mettre à son avantage, notamment contre la course ou ses attributs lui permettent aisément de stacker les linemen puis de s’en décrocher pour réaliser le plaquage. Murphy est un bon « edge setter ». Enfin, son temps de réaction est aussi une vraie arme à part entière qui lui permettent de rattraper ses erreurs de lecture.

Ce n’est pas toujours régulier, mais les flashs d’explosivité et de puissance sont tellement évidents chez Murphy…

On aime moins :

Ce qu’il apporte sur le pass rush. C’est un grand point d’interrogation qui se dresse devant moi (Cyprien) au vu des vidéos de match de Myles Murphy. Si les flashs sont là, et superbes, sur du speed rush notamment, l’inconstance du DE de Clemson est encore beaucoup trop importante pour s’assurer une place au premier tour. Murphy n’a simplement aucun mouvement de pass rusher, ne sait pas utiliser ses mains, une technique abyssale… Le plus inquiétant, son incapacité à transformer son explosivité en puissance pour martyriser ses adversaires. Rien d’insurmontable pour un bon coaching staff mais un lourd travail attend Murphy pour devenir un vrai numéro 1.

22 – Isaiah Foskey, EDGE, Notre-Dame

Chez Hugo : 35

Chez Cyp : 11

On aime :

Isaiah Foskey fait tout ce que fait Myles Murphy… Mais en mieux. Techniquement et physiquement, Foskey est le joueur le mieux armé de cette cuvée pour défendre la course. Et c’est un vrai diable dans le domaine. Il est capable au choix, de laisser venir à lui le coureur en ne perdant pas un mètre, tout en contrôle de ses opposants. Ou bien de simplement décider de pénétrer en puissance et technique la ligne offensive adverse pour faire un play clutch. Foskey est grand et athlétique, il ne fera pas tache dans la NFL moderne, il est aussi très intelligent et analyse les situations de jeu plus rapidement que les autres. On lui notera aussi une bonne technique de pass rush sur une palette certes peu étoffée (stab, rip, club) mais diablement efficace.

La capacité de Foskey à défendre autant la course que la passe fera de lui un titulaire très tôt dans sa carrière, probablement son meilleur atout en tant que prospect.

On aime moins :

Pas grand-chose… mais son agilité en dessous de ses autres capacités physiques et qui se traduit par un bend faiblard. Bien sûr sa technique toujours à raffiner et sa variété de mouvements de pass rusher sont aussi à noter. Mais dans mon cas (Cyprien) cela s’arrêtera là.

21 – Tyree Wilson, EDGE, Texas Tech

Chez Hugo : 11

Chez Cyp : 29

On aime :

Jamais deux sans trois. Les deux derniers étaient déjà des « freaks » athlétiques, et bien voilà leur patron. Tyree Wilson a été construit dans un laboratoire secret et est venu pour terroriser la NFL. C’est un géant avec une envergure d’albatros et beaucoup trop félin pour ce gabarit. Wilson est probablement le plus puissant des trois nommés du jour. Il sait utiliser ce corps pour emboutir n’importe quel homme qui se présentera face à lui que cela soit à la course ou à la passe. Encore une fois sa défense contre la course est facile, sans efforts pour lui qui contrôle aisément sa zone assignée. Tyree Wilson est un énorme bloc d’argile qu’il ne reste plus qu’à sculpter pour les coachs/potiers de NFL.

Le long-arm, le split du double team, et pour finir la flexibilité, à cette taille, pour finir le sack… Très peu de gens peuvent faire ça.

On aime moins :

Techniquement, on est encore loin du compte avec Tyree. Il est notamment plus en retard que ces deux compères sur son placement des mains pour gagner cet effet de levier très important. Maintenant il a aussi montré une palette de mouvement de pass rusher à compléter et surtout perfectionner. Enfin, le dernier point noir, gênant, dans le jeu de Wilson c’est son temps de réaction souvent (trop) long et qui lui empêche d’exploser dès le snap. Mais contrairement à Murphy et Foskey, Wilson est un personnage trop tiré de Dragon Ball Z pour le voir quitter le premier tour.

Le TOP 50 de la Draft NFL 2023 :

50 à 46 – 45 à 41 – 40 à 36 – 35 à 3130 à 26

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