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Mondiaux féminins de hockey 2023 : présentation du Groupe B

Présentation du Groupe B pour les mondiaux 2023 de hockey féminin. L'équipe de France fait son grand retour dans l'élite

Demain, débute les mondiaux féminins. Du 5 au 16 avril, 10 équipes nationales lutteront pour remporter le titre mondial et pour éviter la relégation. Début de ce tour d’horizon des forces en présences avec la poule des outsiders : le groupe B. (Crédit photo de couverture : IIHF.com)

À noter que ces 5 équipes sont concernées par la relégation. Les trois premières du groupe se qualifient pour les quarts de finale, tandis que la nation qui terminera dernière sera reléguée en division 1A. Suite à son triomphe lors du mondial D1A à Angers, l’équipe de France retrouve l’élite, en lieu et place du Danemark. Notons que les rencontres de l’équipe de France seront diffusées sur la chaine Sport en France.

Edit : Ce n’est plus que la dernière nation qui sera reléguée, mais les 2 dernières nations du Groupe. L’IIHF l’a annoncé quelques heures après le début de la compétition ! Ce qui est un cruel manque de considération pour les athlètes. Par ailleurs la fédération internationale n’a pas donné plus d’explications quand à ce qui a motivé ce changement de règlement (réintroduction de la Russie ? 2 équipes qualifiées de la D1A ? Tout est possible)

🇫🇮 Finlande : redorer le blason ?

Credit image : Instagram @sjry.fi

Après une année 2022 qui fut un véritable chemin de croix, la Finlande se présente à Brampton avec sans doute la volonté de prouver que ça n’était qu’un accident de parcours.
Pourtant les signes de cette chute commençaient à poindre lors des derniers jeux olympiques de Pékin, où, les “lionnes” ont semblées ne plus avoir leur mordant habituel. Les problèmes extra-sportifs et internes ont eus raison de la belle harmonie dégagée par une équipe qui commençait à tutoyer les sommets. Cependant la médaille de bronze obtenue à Pékin, n’a été que l’arbre qui cache la forêt. A Frederikshavn, l’élimination en quarts de finale lors du mondial danois a fait le plus mal, sans parler de la défaite piteuse lors du match de classement qui a été le clou final dans cet immense gâchis.
Désormais 6ème mondiale, il va falloir que la Naisleijonat retrouve rapidement le fameux “Sisu“, si cher aux finnois, pour ne pas s’enfoncer d’avantage dans la crise.

La joueuse clé 🗝️

Crédit Photo : ARNO HÄMÄLÄINEN / jatkoaika.com

Evidemment si la Finlande veut sortir de l’ornière, ça va passer par un effort collectif. Mais il va falloir que l’attaque trouve le fond du filet. Pour ça, la Naisleijonat peut compter sur la vétéran Noora Tulus. Auteure de 56 points (22 buts et 34 assists) avec Lulea en SDHL, la native de Vantaa va devoir mettre le bleu de chauffe et inspirer ses équipières.

🇸🇪 Suède : objectif Groupe A ?

Source image : Twitter @Trekronorse

Revenu en élite du fait des sanctions internationales prononcées contre la Russie, la Suède a fait mieux que se défendre. Deux quarts de finalesPékin et à Frederikshavn) et une belle 7ème place au classement final. Ce retour dans l’élite a redonné des couleurs à une sélection suédoise qui était au fond du trou en 2019 avec une relégation qui a mis un gros coup d’arrêt au programme. Après des Jeux olympiques corrects, et un mondial intéressant, c’est avec une ambition mesurée que les joueuses d’Ulf Lundberg se présentent à Brampton. L’escouade rajeunie semble prête à continuer sa marche en avant et cherche surtout à s’installer durablement dans l’élite. Portés par un groupe composé de joueuses issus de la SDHL et d’universitaires, la Tre Kronor semble suffisamment armée pour revenir en quarts de finale et peut-être espérer mieux, toutefois le groupe B semble assez homogène donc gare au moindre faux pas.

La joueuse clé 🗝️

Source photo : Bildbyrån

La Suède va évidemment compter sur sa star Lisa Johansson, auteure de 61 points en 150 matchs sous la tunique nationale, Johansson va être le choix numéro 1 de l’attaque suédoise. Mais il faut garder un oeil également sur la pépite Josefin Bouveng qui loin d’être maladroite avec le palet, peut également servir de deuxième lame et ainsi créer la panique dans les défenses.

🇭🇺 Hongrie : à la croisée des chemins ?

La Hongrie va devoir se sortir les tripes durant ce mondial. Les huitièmes du dernier championnat du monde, vont devoir serrer la vis défensivement (3ème plus mauvaise défense avec 28 buts encaissés) et surtout gagner (une seule victoire en 6 matchs), si elles veulent survivre dans l’élite. D’autant plus que les nations qui vont lutter pour le maintien sont de niveau égal voire légèrement supérieure à la sélection hongroise. Majoritairement composée de joueuses issues de la European Women’s Hockey League (composée de clubs d’Europe centrale et du Kazakhstan), les Magyars vont surtout compter sur leurs attaquantes vedettes issues de la PHF nord-américaine pour compenser une défensive qui risque, une fois de plus, d’être le talon d’Achille. Espérons toutefois pour les joueuses hongroises, que leur supporters, véritables “6ème homme” seront présents pour donner ce petit plus d’âme qui peut faire la différence.

La joueuse clé 🗝️

Source photo : MTI/Czagány Balázs

Evidemment dès qu’on parle de la sélection hongroise, le focus va sur Fanni Garat-Gasparics. L’ancienne attaquante vedette de l’Agidel Oufa en Russie, a posé ses valises aux Metropolitan Riveters en PHF. Malgré la découverte d’un nouveau championnat, Gasparics n’a pas perdu son talent, même si ses statistiques ne sont pas flamboyants cette saison : Seulement 14 points en 24 matchs, elle termine, tout de même, au 5ème rang des pointeuses de son équipe. Autant dire que la native de Budapest, va vouloir faire chauffer la palette et mettre le feu sur la glace.

🇩🇪 Allemagne : faire mieux que 2022 ?

Source image : deb-online.de

Neuvièmes des derniers mondiaux, l’Allemagne se présente à nouveau avec l’épée de Damoclès de la relégation au dessus de la tête. Malgré un défensive honorable (5ème meilleure défense du tournoi) et ce malgré le départ à la retraite de la portière historique de la Mannschaft : Jennifer Harß. C’est surtout l’attaque qui a été totalement anémique (seulement 8 buts en 4 matchs, soit la deuxième pire attaque du tournoi 2022). L’Allemagne ne doit son salut qu’à un tout petit point. Celui glané face aux Suédoises lors d’une défaite en prolongation, mais également grâce à son unique victoire du tournoi lors du dernier match face aux Danoises. Après avoir manqué les JO de Pékin et la dernière campagne internationale, il va falloir montrer un visage plus conquérant si les allemandes veulent rester en élite

La joueuse clé 🗝️

Crédit Photo : André Ringuette/HHOF-IIHF Images

Difficile de sortir une individualité, tant cette Mannschaft en manque cruellement. Toutefois, notre choix se porte sur Sonja Weidenfelder. Meilleure attaquante de la liste d’un point de vue statistique (28 points en 20 matchs avec son club de l’ECDC Memmingen), la native de Toronto voudra briller sur sa terre natale. Cependant, il va falloir un réveil offensif des Allemandes pour espérer se sauver car le maintien se jouera à rien, une fois de plus.

🇫🇷 France : objectif maintien voire plus ?

Source image : Twitter @Hockey_FRA

De retour en élite après une première expérience encourageante en 2019, l’équipe de France sait qu’elle a une véritable montagne à grimper pour sauver sa place. Toutefois, malgré le départ des “historiques” à la suite du mondial D1A à Angers, les Bleues débarquent à Brampton, avec l’état d’esprit qui perdure depuis des années : Se battre comme des chiffonnières sur la glace. La nouvelle génération sait qu’elles devront jouer chaque match à 120%, mais le talent est là et vu la composition du groupe B, le maintien est jouable et qui sait, peut-être une place dans les 3 quart de finalistes pourrait être envisageable. A noter le retour de l’expérimentée Athéna Locatelli en défense, qui avait pourtant annoncé sa retraite internationale l’an passé. Un retour qui ne pourra qu’être bénéfique à la défensive bleue.

La joueuse clé 🗝️

Crédit photo : Théo Bariller-Krine 

La joueuse à suivre pour l’équipe de France est, sans surprise, Chloé Aurard. L’attaquante française a encore été une menace dans le championnat universitaire nord américain. Avec un record en carrière de 54 points, Aurard prend de plus en plus de place au sein de l’attaque prolifique de Northeastern University. De bon augure pour les espoirs françaises, où sa complémentarité avec Estelle Duvin et Clara Rozier, apporte une véritable puissance offensive à une équipe de France, bien consciente qu’il va falloir scorer pour survivre.

Nos Prédictions 🔮

1 : Finlande
2 : Suède
3 : France
4 : Allemagne
5 : Hongrie

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