Fini la saison NFL, place à la Draft ! Le 27 avril seront appelés pas moins de 250 nouveaux venus prêts à tout casser dans la grande ligue. Pour se préparer au mieux à cette fête annuelle, le CCS vous propose de revenir sur nos 50 prospects favoris. Après avoir évalué l’ensemble de cette cuvée, voici les 50 anciens joueurs universitaires qui ont obtenus les meilleurs notes. Pour les départager, Hugo et Cyprien ont chacun fait leur propre classement. Les classements ont ensuite été agrégés, afin d’obtenir une position moyenne par joueur. Les 50 lauréats vous seront présentés chaque semaine par groupe de 5. Les voici !
20 – Brian Branch, S, Alabama

Chez Hugo : 23
Chez Cyp : 19
On aime
Branch représente tout ce qu’on attend du Safety moderne. Polyvalent, appliqué et athlétique, le Defensive Back de Bama est le digne héritier de ses prédécesseurs du Tide. Aligné en “Star” dans le système Saban (un poste hybride entre le slot et le Safety) il s’y est montré aussi à l’aise que Minkah Fitzpatrick ou Xavier Mckinney à leur époque. Le succès de ces joueurs rend d’ailleurs la projection très facile pour Branch. La position de Star implique avant tout un immense QI Football et une grosse flexibilité mentale. Des qualités auxquelles Branch ajoute un excellent niveau de couverture au milieu du terrain et surtout, surtout, des plaquages de très haute qualité. Véritable titulaire prêt à l’emploi pour qui le draftera, Branch est un couteau suisse dans le backfield défensif et un tone-setter pour sa future unité.
On aime moins :
Branch est l’exemple typique du plancher haut/plafond bas. Sa carrière sera longue et productive, mais son impact changera-t-il le visage d’une défense ? Peut-être pas. Branch est un joueur qui élève le niveau minimal de la défense par sa communication, son jeu ultra propre, sa capacité à faire les tâches ingrates. En contrepartie, il n’en élève que légèrement le niveau maximale. Branch est suffisamment athlétique pour remplir son rôle, mais n’est pas un monstre et, encore une fois, cela limite son impact maximale.
19 – Jaxon Smith-Njigba, WR, Ohio State

Chez Hugo : 20
Chez Cyp : 21
On aime :
“JSN” est un receveur cantonné au slot dans le système d’Ohio State, un rôle avec lequel il a terrorisé la NCAA. 95 réceptions pour 1606 yards et 9 TD en 13 matches… La saison 2021 de “JSN” nous a donné le tournis. C’est avant tout un route runner exceptionnel, extrêmement fluide dans ses mouvements. Sa capacité à changer de vitesse et de direction le rend extrêmement compliqué à couvrir au milieu du terrain en homme à homme. Face à la zone, son QI football brille et il n’est pas rare de le voir patiemment laisser l’espace s’ouvrir à lui. En somme, Smith-Njigba est le meilleur ami du QB par sa capacité à toujours se rendre disponible. Et même lorsqu’il ne l’est pas, son jeu physique et sa concentration font de lui un excellent receveur en situation contestée. Enfin, comment ne pas évoquer ses qualités balle en main ? JSN est aussi insaisissable avec que sans la balle, et sait bonifier chaque toucher.
On aime moins :
Déjà, sa saison blanche en 2022. Rater la quasi intégralité de la saison sur des pépins physiques, cela pose la question de sa résistance au contact. Lorsque le niveau physique augmentera d’un cran en NFL, surtout dans le slot, pourra-t-il rester en forme physiquement ? Pour revenir sur son jeu, on aimerait savoir si l’ex Buckeye peut pousser son jeu sur l’extérieur et franchir un nouveau cap. Pas le joueur le plus rapide, ni le plus grand, Smith-Njigba devra prouver sur le terrain qu’il n’a pas encore atteint son plafond.
18 – Cam Smith, CB, South Carolina

Chez Hugo : 7
Chez Cyp : 33
On aime :
Cam Smith, c’est le mélange entre bonne taille, agressivité dans le jeu et fluidité dans les mouvements. Physiquement, Smith est taillé pour la position, entre sa taille et son envergure qui ne limitent pourtant pas ses changements de direction. Au jeu des hanches fluides, le Corner est à mettre dans le haut du panier. Autant capable d’évoluer en press qu’en off, c’est un spécialiste de la couverture homme à homme qui ne refuse jamais le challenge. Mentalement, Smith est un chien. On lui donne deux semaines pour se mettre sa future fanbase dans la poche. Son amour du contact et du gros plaquage en font un joueur menaçant et vrai leader défensif. Dans sa couverture, sa capacité à trouver le ballon en l’air le sépare de beaucoup de ses rivaux dans cette classe. Smith sait autant jouer l’homme que le ballon, réfléchissez bien avant de le tester.
On aime moins :
Dans une classe 5 étoiles à la position, Smith semble parfois un peu juste en vitesse. Si ses mensurations sont satisfaisantes, elles ne sont pas non plus exceptionnelles. Son jeu agressif peut aussi se retourner contre lui, et il peut se faire piéger à trop vouloir submerger ses adversaires. On l’a trop peu vu en zone et c’est un point d’interrogation sur son attractivité pour certaines équipes.
17 – Bryan Bresee, DT, Clemson

Chez Hugo : 23
Chez Cyp : 13
On aime :
Bresee était la recrue lycéenne numéro 1 en 2020, et il est aisé de comprendre pourquoi. Le numéro 11 de Clemson est un véritable buffle dans les tranchées, avec des mensurations idéales et une force évidente. Ses mains sont très vicieuses et font très mal à l’impact pour les Offensive Linemen. Il possède une bonne explosion et lorsqu’il gagne le leverage sur son adversaire, c’est fini. Physiquement, Bresee peut être autant dominant contre la course que contre la passe, et ce depuis divers alignements.
On aime moins :
C’est probablement l’une des évaluations les plus compliquées de l’année. D’un côté, on sent le potentiel. De l’autre, c’est difficile de voir un très bon joueur à l’heure actuelle. Sa saison 2022 a été difficile à bien des égards, et on peut le comprendre, mais le fait est que Bresee montre trop de lacunes. Sa technique est très rudimentaire, ce n’est pas l’athlète extraordinaire qu’on attendrait, il manque cruellement de flexibilité… Et ça donne beaucoup de séquences très inquiétantes sur sa projection en NFL. Pour drafter Bryan Bresee, il faut prendre le parti qu’il saura reprendre sa progression en avant suite à cette très mauvaise année sur le plan personnel.
16 – Deonte Banks, CB, Maryland

Chez Hugo : 10
Chez Cyp : 26
On aime :
Le package complet. Banks est un Cornerback grand, fluide, athlétique, facile dans ses mouvements. Il est autant fonctionnel en zone qu’en homme à homme, en press qu’en off. Son envergure lui permet de fermer les fenêtres de tirs et ses pieds très dynamiques l’aident à couvrir les receveurs les plus vifs. Ce n’est pas le cornerback le plus physique mais il ne rechigne pas au plaquage et peut être étouffant si le receveur en face veut le tester. Il l’a également montré au Combine : c’est un athlète suprême. Bref, Banks coche toutes les cases et c’est difficile de ne pas voir un futur CB1 en le regardant.
On aime moins :
Techniquement, il y a encore un peu de boulot. Pas autant que pour d’autres, mais il faudra nettoyer le footwork et être moins dans la réaction, et plus dans l’anticipation. Certains pointeront aussi vers le manque de production sur le ballon : seulement 2 interceptions en 4 ans. C’est vrai, le jeu de Banks n’est pas celui d’un playmaker, et ça peut en ennuyer certains.
Le TOP 50 de la Draft NFL 2023 :