Fini la saison NFL, place à la Draft ! Le 27 avril seront appelés pas moins de 250 nouveaux venus prêts à tout casser dans la grande ligue. Pour se préparer au mieux à cette fête annuelle, le CCS vous propose de revenir sur nos 50 prospects favoris. Après avoir évalué l’ensemble de cette cuvée, voici les 50 anciens joueurs universitaires qui ont obtenus les meilleures notes. Pour les départager, Hugo et Cyprien ont chacun fait leur propre classement. Les classements ont ensuite été agrégés, afin d’obtenir une position moyenne par joueur. Les 50 lauréats vous seront présentés chaque semaine par groupe de 5. Les voici !
15 – Jordan Addison, WR, USC

Chez Hugo : 14
Chez Cyp : 20
On aime :
Le profil global d’Addison qui ne présente pas de faiblesses apparentes. Complet, équilibré, Addison est capable de gagner de beaucoup de manières différentes. Ses tracés sont bien courus, ses releases sont propres, son profil physique est « dans la norme », ses mains sont correctes… Au-dessus du reste on notera ses changements de directions soudains et appuyés que ce soit avec et sans le ballon et surtout sa capacité à ne jamais se perdre sur le terrain. Addison sait où se trouve le ballon dans beaucoup de circonstances, reste à déterminer si cela vient d’une capacité innée à traquer la balle dans les airs ou ses facultés à apprendre et restituer les concepts d’une attaque. Que ce soit l’un ou l’autre, cela procurera un réel avantage à l’ex receveur de Pitt en NFL.
On aime moins :
Si Addison est très complet, on cherche encore un trait où il excelle, où il serait instantanément le meilleur d’un groupe de WR. Loin d’être dérangeant pour réussir en NFL, on se demande aussi où se trouvera son plafond. Son passage à USC n’a pas révélé d’autres qualités que celles déjà vu à Pitt dans une attaque qui comptait pourtant le génie de Riley et Caleb Williams. La question finale devient donc : Addison deviendra-t-il un vrai WR1 ou sera-t-il « simplement » un WR2 de complément ?
14 – Joey Porter Jr., CB, Penn State

Chez Hugo : 20
Chez Cyp : 14
On aime :
Le potentiel du garçon qui tutoie les étoiles. Joey Porter possède absolument tous les attributs physiques pour devenir un « Lockdown CB » en NFL. Ses capacités en 1v1 ceux sont déjà révélées au niveau universitaire, sa taille, sa vitesse et sa puissance en chefs de file. Mais pour son gabarit, ce qui reste le plus impressionnant est sa capacité d’accélération en sortie de cut, il récupère des distances phénoménales qu’il aurait pu perdre face à des receveurs vifs. Ses hanches sont fluides, son backpedal scolaire d’un point de vue technique. Ses instincts restent à travailler mais sont déjà au niveau de ce qui est attendu chez un rookie NFL.
On aime moins :
Le voir plaquer. L’envie est là, la technique au contact plutôt correcte, mais il faut se canaliser et être plus intelligent sur les angles d’attaque et la finition. Sur ce point Porter part avec une charge de travail plus importante. Enfin il faudra s’adapter définitivement à un poste extérieur pour toucher le pactole en NFL. Pour cela Porter devra parfaire ses lectures et devenir aussi dominants face aux meilleurs « route runner », profil contre lequel il peut avoir quelques difficultés.
13 – Bryce Young, QB, Alabama

Chez Hugo : 27
Chez Cyp : 7
On aime :
Absolument tout ce qui ne touche pas au physique. Il faut savoir être dithyrambique quand on voit un joueur techniquement parfait. Bryce Young en est un. Le paragraphe ne va pas être long mais la liste de ses qualités oui : Bryce Young est capable de faire n’importe quelle type de passe, courtes, moyennes, longues, dans le milieu du terrain, en dehors des marques, par-dessus l’épaule, zippées… Bryce Young est le meilleur joueur du CFB pour jouer sous pression, comprendre d’où elle va venir, d’où elle vient, les mouvements à faire dans la poche pour l’éviter et toujours trouver la solution dans des situations compliquées. Bryce Young est précis mais surtout son ball placement est « elite », il mettra toujours son WR dans la meilleure situation pour jouer la balle sans que le défenseur puisse intervenir. Bryce Young est aussi capable d’utiliser ses jambes pour gagner des yards quand il en a besoin.
On aime moins :
Sa taille. Mais ce n’est pas un vrai problème, ça dérangera juste les équipes vis-à-vis de sa possible « existence de vie » NFL quand on voit comment certains joueurs avec son gabarit (Kyler, Tua…) évoluent avec les blessures. Le jeu de Bryce Young reste unique.
12 – Anton Harrison, OT, Oklahoma

Chez Hugo : 4
Chez Cyp : 23
On aime :
Le fait qu’Harrison est le meilleur protecteur à la passe de toute la cuvée. Son premier pas latéral est explosif et couvre une grande distance, de ce fait, Harrison ne se fait jamais surprendre par n’importe quel « speed rusher ». Harrison a aussi développé une excellente mobilité latérale pour répondre aux chasseurs de quarterbacks qui essayent de le contrer sur son épaule intérieure. Enfin, Anton est aussi un bon technicien avec son haut du corps. Il utilise parfaitement son jab à une main pour tenir en respect ses adversaires. Son placement des mains à l’intérieur des épaules de son vis-à-vis quand il a décidé de l’amener vers un tour est aussi très bon.
On aime moins :
Son léger manque de puissance contre la course qui ne fait pas de lui un mauler comme pourrait l’être les autres joueurs de la cuvée qui prétendent au premier tour. Harrison est aussi moins appliqué dans le secteur techniquement alors qu’il en a les moyens. Une passivité dommageable qui pose des questions sur son état d’esprit et sa concentration sur les 60 minutes d’un match.
11 – C.J. Stroud, QB, Ohio State

Chez Hugo : 19
Chez Cyp : 8
On aime :
Si j’ai été dithyrambique sur les qualités de Young, il faut rendre à César ce qui appartient à César, C.J. Stroud est le meilleur pur « pocket passer » de toute cette draft. Depuis sa poche Stroud est aussi capable de réaliser tous types de lancer avec plus de puissance et de précision que ce que fait Young. Stroud a aussi une compréhension du jeu excellente qui lui procure un gros avantage, il lance avec anticipation en connaissant les patterns de ces receveurs mais aussi des défenses adverses. Enfin, le quarterback d’Ohio State est aussi capable d’improviser en dehors des plateformes habituelles avec efficacité. Un talent d’improvisation et des attitudes qui lui serviront grandement en début de carrière en NFL.
On aime moins :
Sa dépendance un peu plus forte à sa OL. Pour toucher son plein potentiel, Stroud a besoin d’un peu de temps pour lancer (~4sec) temps qu’il ne pourra pas gagner à chaque fois seul avec ses jambes moins véloces que celles de Young. On n’a jamais connu le QB des Buckeyes sous pression non plus, une inconnue toujours difficile à prendre en compte lors d’une transition dans la grande ligue. Mais hormis cela, il y a peu d’inconnus ou de points négatifs sur le C.J. Stroud.
Le TOP 50 de la Draft NFL 2023 :
50 à 46 – 45 à 41 – 40 à 36 – 35 à 31 – 30 à 26 – 25 à 21 – 20 à 16