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Le TOP 50 de la Draft NFL 2023 : places 10 à 6

Fini la saison NFL, place à la Draft ! Le 27 avril seront appelés pas moins de 250 nouveaux venus prêts à tout casser dans la grande ligue. Pour se préparer au mieux à cette fête annuelle, le CCS vous propose de revenir sur nos 50 prospects favoris. Après avoir évalué l’ensemble de cette cuvée, voici les 50 anciens joueurs universitaires qui ont obtenus les meilleurs notes. Pour les départager, Hugo et Cyprien ont chacun fait leur propre classement. Les classements ont ensuite été agrégés, afin d’obtenir une position moyenne par joueur. Les 50 lauréats vous seront présentés chaque semaine par groupe de 5. Les voici !

10 – Paris Johnson, OT, Ohio State

Chez Hugo : 8

Chez Cyp : 17

On aime :

Un géant de 2m avec une envergure de 2m15, ça attire forcément l’œil. Ancienne recrue 5 étoiles, Johnson est le prototype physique et athlétique souhaité pour la position premium de Left Tackle. L’argument principal pour le Buckeye, c’est qu’il allie cette taille ultra imposante avec des pieds très légers. Que ce soit dans les petits ou les grands espaces, le bas du corps de Paris Johnson paraît quasi surnaturel pour un homme au corps aussi massif. L’expression « ours dansant » revient souvent dans les cercles de scout pour les Left Tackles athlétiques. Johnson est assurément de ceux qui représentent le mieux cette expression. Le pas chassé du Tackle de Columbus est parfaitement fluide et lui donne une sensation de facilité. Au delà d’être grand et agile, sa coordination générale, sa flexibilité sont tout simplement rares.

Paris Johnson est l’un de ses Tackles qu’on ne peut juste pas contourner : il vous accompagnera faire un tour bien loin du QB.

On aime moins :

Sur le bas du corps, c’est un régal. Au dessus de la ceinture, c’est plus compliqué, surtout techniquement. Johnson est trop immature dans sa technique de mains. Son punch est peu précis, envoyé avec un timing pour le moins suspect, et cela laisse son buste trop vulnérable. À ce moment, sa taille le dessert puisqu’il devient fragile face au bullrush.

9 – Peter Skoronski, OL, Northwestern

Chez Hugo : 19

Chez Cyp : 5

On aime :

Skoronski, c’est le Lineman ultime. La technique d’un vétéran, les pieds légers et synchronisés, les épaules compactes et le punch précis… Toutes les cases qu’on demande à un Offensive Lineman de cocher, l’ancien de Northwestern les coche haut la main. On fait ici face à un profil ultra complet et, concrètement, un prospect on ne peut plus propre. Tellement complet que l’autre grande force de Skoronski, c’est sa polyvalence. C’est simple, si on le qualifie d’Offensive Lineman c’est qu’il est tout à fait capable de remplir les 5 postes sur la ligne. Une qualité sur laquelle on place énormément d’importance au CCS.

L’enchaînement des deux blocs et le footwork pour accompagner le rusher loin du QB. Beaucoup de qualités en une action.

On aime moins :

Skoronski fait partie de ces prospects qui ont UN défaut, mais un gros. Dans le cas présent, c’est l’envergure. Mesurés à 81,9 cm, les bras de « Skoro » sont bien en dessous du palier fixé à 83,8 pour les OT. Et comme pour les boxeurs, l’envergure remet une énorme importance pour les Tackles. Ce déficit amène beaucoup à penser que Skoronski serait plus un Guard qu’un Tackle. Ce repositionnement masquerait ses défauts physiques, mais au prix de jouer une position avec une plus faible valeur ajoutée. Tous les scénarios restent envisageables à l’heure actuelle, et il reste difficile de ne pas voir Skoronski devenir un excellent professionnel.

8 – Devon Witherspoon, CB, Illinois

Chez Hugo : 14

Chez Cyp : 9

On aime :

Devon Witherspoon, c’est le chouchou de tout le monde dans cette classe. Et on ne s’opposera certainement pas au consensus. Le CB est la résultante lorsqu’on additionne un fort QI football et un amour inconditionnel du contact. Ses plaquages féroces et spectaculaires ont déjà fait le tour de la toile. Athlétiquement, ses changements de direction sont instantanés et on qualifiera sa vitesse de pointe de suffisante. Le point fort de Witherspoon en couverture, c’est sa matière grise. Il sait exactement quoi attendre de l’attaque, et il n’est pas rare de le voir anticiper les mouvements de ses opposants. Pour faire simple : lancez dans sa zone si vous l’osez, il ne demande que ça !

En regardant bien, on voit que Witherspoon change de direction AVANT que le receveur entre dans son tracé. C’est quasi du jamais vu.

On aime moins :

Athlétiquement et physiquement, Witherspoon rentre juste dans les clous. En le draftant, il ne faut pas s’attendre à recruter un phénomène physique, ce n’est pas son jeu. Pourra-t-il performer face aux « grands » de la NFL, pas en reste pour fournir des athlètes venus d’ailleurs ? On surveillera aussi sa résistance sur le long terme. Il a terminé cette saison blessé et on peut se demander si son style de jeu est raisonnable dans une NFL qui ne lui fera pas de cadeaux.

7 – Nolan Smith, LB, Georgia

Chez Hugo : 8

Chez Cyp : 12

On aime :

Regardez la défense de Georgia, on vous met au défi de ne pas remarquer le numéro 4. Il s’agit de l’ancienne recrue lycéenne numéro 1 du pays, un freak athlétique dont Kirby Smart a fait son meneur défensif : Nolan Smith. Assurément l’un des joueurs les plus uniques de la classe, Smith est un Outside Linebacker très fin et souple, avec un premier pas dévastateur. Contre la passe, c’est un speed rusher au talent athlétique évident. Contre la course, et malgré son gros déficit de poids… c’est un démon. C’est tout bonnement le meilleur défenseur contre la course de la classe. Smith peut tenir le défi physique face à des Linemen 20 kilos plus lourds, aussi bien qu’il peut leur glisser dessous s’ils s’engagent trop. Comme si cela ne suffisait pas, il est très intelligent dans sa lecture du jeu, peut se rabattre en couverture au besoin, et joue avec une énergie dantesque. Il a été le leader de la meilleure défense universitaire pendant 2 ans, et rien n’est à redire sur son attitude. Difficile d’avoir raté son Combine stratosphérique, mais qu’on soit clair : il y a un vrai joueur de football derrière l’athlète.

Cela ne se verra pas sur la ligne de stats, mais Nolan a ce petit quelque chose qui le rend impossible à bloquer, quelle que soit la situation…

On aime moins :

Si on drafte un Edge rusher, c’est avant tout pour ses prouesses dans le pass rush. Et sur ce point, Smith a du retard à combler. Tout le talent physique est là, mais tout reste à faire sur la technique. Son profil très polymorphe et son utilisation à Georgia n’ont pas aidé à développer cet aspect de son jeu. On ajoute à cela une blessure qui a mis fin prématurément à sa saison, et il ressort un arrière goût d’incomplet à la carrière universitaire de la superstar lycéenne.

6 – Michael Mayer, TE, Notre Dame

Chez Hugo : 14

Chez Cyp : 4

On aime :

Mayer, c’est LE Tight End. Dans toutes les facettes du jeu, il incarne la position. Comme le demande son poste, Mayer est aussi dominant pour bloquer que recevoir. Dans le jeu de course, il peut assurer plusieurs assignations, et garde la même férocité quelque soit le type de bloc. Loin de faire de la figuration, c’est un vrai facteur qu’on peut qualifier sans problème 6ème Lineman. Ce qui revient souvent dans l’évaluation de Mayer, ce sont ses mains. Que ce soit pour maintenir son bloc, mais aussi dans le jeu de passe. Pour créer de la séparation, il sait utiliser ses bras comme ses principales armes lorsqu’il court ses tracés. Il est ainsi capable d’offrir une fenêtre de passe rapidement à son QB. Au moment de recevoir, on en revient à ses mains puissantes. Mayer a la concentration mentale et la force physique pour retomber avec le ballon en sa position même avec plusieurs défenseurs sur son dos.

Le petit travail avec les mains pour se défaire du défenseur sans interférence… Digne d’un vétéran.

On aime moins :

Mayer sera-t-il un TE dominant ? Au bloc, oui. A la réception… Il y a débat. On n’a aucun souci à le voir entrer dans le top 15 de sa position, mais pour garantir une sélection haute, il faudrait plus. Et quand on parle du haut de panier à ce poste, on tombe quasi systématiquement sur des immenses athlètes. Mayer n’étant tout simplement pas un alien comme les Pitts, Waller, Kelce ou Kittle, on le voit rester un cran en dessous en tant que pro. Reste à voir où les GM seront à l’aise avec ça.

Le TOP 50 de la Draft NFL 2023 :

50 à 46 – 45 à 41 – 40 à 36 – 35 à 31 – 30 à 26 – 25 à 2120 à 1615 à 11

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