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Mondiaux féminin de hockey 2022 : présentation du Groupe B

Dans quelques jours, débuteront les mondiaux féminin. Du 25 Août au 4 Septembre, 10 équipes nationales lutteront pour remporter le titre mondial et pour éviter la relégation. Début de ce tour d’horizon des forces en présences avec la poule des outsiders : le groupe B. ( Source image de couverture : AFP)

A noter que ces 5 équipes sont concernées par la relégation. Les trois premières du groupe se qualifient pour les quarts de finale, tandis que la nation qui terminera dernière sera reléguée en division 1A. Du fait de l’exclusion de la Russie, la Suède a été promue administrativement en Elite.

🇨🇿 Tchéquie : Les quarts sinon rien

C’est l’équipe ultra favorite de ce groupe B, la Tchéquie vise rien de moins que les quarts de finale voire plus encore. La Tchéquie c’est une attaque foudroyante, une défense solide et une des meilleures gardiennes au monde. Le développement du hockey féminin Tchèque prend du temps, mais depuis 4 ans de présence dans l’élite, les tchèques grimpent de plus en plus dans la hiérarchie. L’objectif est d’entrer dans le top 5. Autour d’une génération incroyable, à l’image de la capitaine Alena Mills, l’attaquante Katerina Mrazova, et la gardienne Klara Peslarova, les lionnes tchèques sont affamées, ambitieuses et ne le cachent plus.

Source image : IIHF.com

La joueuse clef 🗝️

Source photo : Twitter @narodnitymzen

Dans la défense de fer des tchèques, Tereza Radova est une des principales forces en présence. La joueuse de 21 ans, n’hésite pas a faire parler son physique, aller gratter les palets et a lancer l’offensive. Toutefois elle prend pas mal de pénalités, ce qui peut être un obstacle pour ses coéquipières. Mais sa présence fait souvent douter les attaquantes adverses, surtout dans le groupe B. Une travailleuse de l’ombre, qui mérite d’être mise plus en lumière.

🇩🇪 Allemagne : Nouveau départ ?

Deux départs, et non des moindres, pour une équipe allemande qui va avoir à cœur d’effacer son élimination piteuse lors du TQO à domicile. Tout d’abord c’est la gardienne Jenny Harß qui raccroche les gants et les jambières, mais également Julia Zorn (Qui a la particularité d’avoir commencé en tant que gardienne en U18 et qui a fait la transition sur la glace pour devenir joueuse de champ). Ca fait beaucoup pour une équipe qui essaye de relancer son programme. Autant dire que ces mondiaux vont être un premier test sérieux pour voir si la reconstruction est en marche ou si il va falloir revoir la copie. Pour se sauver, il va falloir que la Mannschaft soit unie, groupée et combattante. Ce mondial doit devenir une rampe de lancement.

Source image : IIHF.com

La joueuse clef 🗝️

Source photo : Facebook – Deutscher Eishockey-Bund

Nicola Eisenschmid va être une des joueuses à avoir à l’œil dans l’effectif allemand. La néo-attaquante de Djurgardens en SDHL va devoir prendre le jeu à son compte et porter ses équipières pour ne pas tomber en D1A. Par contre, la jeune attaquante de 25 ans va devoir hausser son niveau de jeu, elle a les capacités pour marquer et pour peser sur le jeu allemand.

🇭🇺 Hongrie : La lutte ultime

La Hongrie vient avec un seul objectif en tête : Sauver sa place en élite. Mais pour cela il va falloir s’accrocher à chaque match, aller gratter des points au maximum et surtout arriver avec un esprit conquérant. L’avantage pour les hongroises est qu’elles ont déjà l’expérience d’un mondial élite. Par contre la qualité des adversaires va être un réel défi. Autant dire que chaque match va être une véritable finale avec pour unique objectif réussir l’exploit de rester. Pour se faire, les magyars vont compter sur l’inoxydable Fanni Garat-Gasparics pour mener l’assaut sur les filets adverses. Par contre, il va falloir être solide devant Aniko Nemeth qui ne pourra pas tout faire.

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La joueuse clef 🗝️

Source photo : ANDRE RINGUETTE / HHOF-IIHF IMAGES

La joueuse a suivre pour la Hongrie est la vétérane avec 10 ans d’expérience sous le maillot national hongrois : Reka Dabasi. Celle qui a été blessée il y a 3 ans, est depuis devenue une artiste accomplie sur internet.
Outre ses œuvres d’art numériques, Dabasi est également une artiste sur la glace, son élégance et sa classe font d’elle une des plus grandes stars du programme hongrois. A 25 ans, elle va entrer dans l’histoire du hockey hongrois en devenant la première joueuse du pays à jouer dans une grande ligue Nord Américaine, en effet elle a signé avec l’équipe de PHF des Metropolitan Riveters. Autant dire que son expérience et sa créativité vont être un vrai plus pour une jeune équipe hongroise qui va devoir lutter.

🇩🇰 Danemark : Briller à domicile

Pour leur mondial à domicile, les danoises vont avoir à cœur de briller devant leurs partisans. Pour ce faire, elles pourront compter sur l’expérience de leur nouveau sélectionneur : Bjorn Edlund (bien connu par les partisans du mythique club de MoDo en SHL). Pour ce mondial, le Danemark pourra compter sur un effectif talentueux, à l’image de ses « 3 Joséphines » (Jakobsen, Asperup and Persson), mais également sur la vétérane Nicoline Jensen, sans oublier leur gardienne Cassandra Repstock-Romme. A noter les débuts de trois jeunes talents : Sofia Skriver, Sofie Skott et Mille Sorensen.
Le Danemark va essayer d’accrocher une des 3 places qualificatives pour les quarts de finale, pour se faire elles pourront compter sur un public chaud bouillant pour les soutenir.

Source image : IIHF.com

La joueuse clef 🗝️

Source photo : Mats Bekkevold/eliteprospects

La gardienne Cassandra Repstock-Romme risque fort d’être la joueuse qui détient la clef de la réussite danoise. Agée de seulement 20 ans, Repstock-Romme fait déjà partie des joueuses expérimentées de cette jeune équipe. Solide sur sa ligne, elle va devoir cornaquer sa défense afin de ne pas laisser trop d’opportunités aux attaquantes adverses surtout en deuxième vague.

🇸🇪 Suède : Sur la lancée de Pékin

Reclassée en élite après l’exclusion de la Russie, la Suède va être très revancharde. Tout d’abord, sportivement, la Tre Kronor va vouloir effacer sa relégation piteuse en 2019. L’autre revanche à prendre est vis à vis de la fédération suédoise qui a sanctionné financièrement l’équipe suédoise après sa relégation. Toutefois on a pu voir que la Suède n’a pas fait de la figuration à Pékin, se qualifiant pour les quarts de finale, avant de tomber lourdement face à une équipe canadienne qui était totalement injouable (11-0). Le programme suédois reprend des couleurs, mais il va falloir confirmer ce renouveau avec un maintien, et pourquoi pas une qualification en quarts. Après vu le niveau des adversaires, ça va être une lutte de chaque instant, mais les suédoises peuvent nourrir quelques ambitions.

Source image : IIHF.com

La joueuse clef 🗝️

Source photo : difhockey.se

La suédoise qui va faire parler d’elle est Josefin Bouveng. La future attaquante de l‘université de Minnesota en NCAA est une véritable machine à scorer (13 points en 11 matchs sous le maillot national et 46 points avec son club de Brynas en SDHL la saison dernière) autant dire que les gardiennes adverses vont avoir du travail. Dotée de bonnes mains, d’un patinage fluide et d’une excellente vision du jeu, Bouveng va pouvoir montrer toute l’étendue de son immense talent, surtout pour une équipe de Suède qui veut retrouver sa place dans l’élite.

Notre pronostic 🔮

1 : Tchéquie
2 : Danemark
3 : Suède
4 : Allemagne
5 : Hongrie

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