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Le TOP 50 de la Draft NFL 2024 : places 50 à 46

Le décompte jusqu’à la Draft est lancé ! Pierre angulaire de l’intersaison NFL, et évènement indissociable des sports américains, la grande messe se déroulera le 27 avril prochain. A cette occasion, le désormais annuel top 50 du CCS est là pour vous préparer en vous introduisant, petit à petit, aux tous meilleurs prospects qui changeront peut-être le visage de votre équipe favorite…

50 – Xavier Legette, WR, South Carolina

Chez Hugo : 52

Chez Cyp : 60

On aime

1m85 pour 100 kg, Legette est ce qu’on appelle communément un beau bébé au poste de receveur. Ajoutez à ça une grosse pointe de vitesse, et le receveur des Gamecocks est un spécimen rare physiquement. Si les profils de « projets » sont de moins en moins attrayants chez les receveurs, il reste certains dont les capacités hors normes font saliver. Legette en fait partie. Avec un gabarit plus proche du Tight End et un style dur au mal, capable d’encaisser et donner des coups, il est également plus facile de le voir trouver à minima un rôle de receveur de possession. Surtout qu’une fois le ballon dans les mains, son potentiel est tout bonnement dévastateur.

Un physique pareil qui peut accélérer comme ça balle en main, c’est tentant !

On aime moins

Recruté en tant que Quarterback à la sortie du lycée, Legette est encore en train de parfaire sa formation à son nouveau poste. Compréhensible, mais voilà, l’ancien Gamecock a déjà 23 ans. On parle donc d’un prospect âgé qui n’a eu qu’une seule saison productive. Surtout que dominer à 22 ans des jeunes étudiants de 19/20 ans, c’est moins reluisant. Ainsi, malgré son profil physique, Xavier serait-il proche de son plafond ?

49 – Kingsley Suamataia, OT, BYU

Chez Hugo : 28

Chez Cyp : 80

On aime

Suamataia possède le physique parfait pour le poste de Tackle gauche en NFL. Grand, puissant, avec une grosse envergure et des pieds légers, tout y est pour le samoan. D’ailleurs, je n’ai pas peur de dire que certaines des plus belles phases de pass protection sont à mettre au nom de Suamataia. Car quand il s’applique, le lineman peut contrôler son opposant pendant de très longues durées.

On aime moins

Niveau technique, ce n’est ni fait ni à faire. Quand Suamataia est concentré, c’est beau, mais c’est assez moche le reste du temps. Son punch est mal ajusté, ses pieds vont dans tous les sens et il protège mal son buste, ce qui le rend très sensible au bullrush. Suamataia doit se coordonner avant tout, et utiliser ses pieds et ses mains en accord. Bref, il y a du boulot, mais le jeu en vaut la chandelle.

48 – Kyran Amegadjie, OT, Yale

Chez Hugo : 30

Chez Cyp : 76

On aime

Ne vous laissez pas avoir par le nom de l’université, Amegadjie est un vrai prospect. Dès le premier snap, on voit la fluidité de ses déplacements. Ses qualités athlétiques sont évidentes, surtout face à la faible Ivy League. D’un côté ses pieds sont légers, mais de l’autre il y a une vraie aisance technique sur son footwork. Ses pieds sont coordonnés, il miroite parfaitement les déplacements de son vis-à-vis et garde constamment une position de force. C’est un pass protecteur aguerri et quasi NFL ready malgré la différence de niveau. Je garde une légère réserve sur sa puissance, mais elle reste suffisante pour encaisser les charges et son ancrage est tout à fait satisfaisant.

On aime moins

Prometteur sur la protection du Quarterback, Amegadjie est plus que moyen sur le jeu de course. Il joue plus en finesse et ce n’est clairement pas un déménageur. Son punch manque de puissance et quelque soit le schéma, il ne bougera que très rarement ses vis-à-vis. On espère également que sa puissance limité ne lui causera pas trop de tort sur la protection face aux pass rushers les plus physiques.

47 – Tyler Nubin, Safety, Minnesota

Chez Hugo : 61

Chez Cyp : 42

On aime

Annoncé à 1m90 et dôté d’une belle envergure, Nubin prend de la place sur le terrain et a la capacité de refermer rapidement les fenêtres de passes. Utilisé en profondeur par les Gophers, il est à l’aise en couverture, comme l’attestent ses 5 interceptions cette saison. Cependant, Nubin se plaît tout autant à venir dans la boîte pour participer au run support. Sa polyvalence en fait le parfait Safety moderne qui saura trouver un poste de titulaire dès sa première saison.

On aime moins

A part son impressionnante envergure, Nubin ne semble briller nul part. Ses capacités athlétiques semblent correctes, sans plus, ce qui reflète un plafond sur son potentiel à long terme. Bon partout, excellent nul part, c’est un peu l’élève au milieu de la classe, qui a pas mal de copains et que le prof aime bien parce qu’il travaille bien. Mais c’est aussi l’élève qui vise la mention Assez Bien au Bac, pas Polytechnique. Mais attention, ça ne veut pas dire que sa carrière ne sera pas longue et productive.

46 – Bucky Irving, RB, Oregon

Chez Hugo : 58

Chez Cyp : 44

On aime

Dans une classe particulièrement faible au poste de coureur, un seul joueur intègre notre top 50 : l’électrique Bucky Irving. Il faut dire qu’au CCS, on donne une vraie importance au « kiff ». Et à ce titre, difficile de trouver de joueur plus fun to watch que le RB d’Oregon. On sort de chaque visionnage en se disant que vraiment, il se passe quelque chose à chaque fois qu’Irving touche la gonfle. Ses changements de directions sont dévastateurs, mais Irving démontre aussi une vraie vision et il est évident qu’il travaille beaucoup tous les aspects de son jeu. Concerné par les basses besognes lorsqu’il faut se muer en bloqueur, le coureur de poche aime le football et ça se voit.

La vivacité, la vision de trouver le cutback, et l’explosivité pour finir en terre promise…

On aime moins

Les limitations de Irving sont malheureusement évidentes au premier coup d’oeil : il est juste petit. Il n’y a pas position plus exposée au contact que celle de RB, aussi un vrai coureur titulaire doit être suffisamment résistant pour supporter une vingtaine de touchers hebdomadaires, ce que Bucky n’est juste pas. Sa résistance au plaquage est bluffante, mais ce n’est pas non plus un bélier qu’on envoie gratter les yards et épuiser les défenses tout au long du match. Il a le profil parfait du RB2, capable de tout faire et d’engranger des gros gains. La question est : où est-ce qu’on drafte ce genre de joueur ?

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