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Le top 50 de la draft NFL 2024 : places 15 à 11

Le décompte jusqu’à la Draft est lancé ! Pierre angulaire de l’intersaison NFL, et évènement indissociable des sports américains, la grande messe se déroulera le 27 avril prochain. A cette occasion, le désormais annuel top 50 du CCS est là pour vous préparer en vous introduisant, petit à petit, aux tous meilleurs prospects qui changeront peut-être le visage de votre équipe favorite…

15 – Terrion Arnold, CB, Alabama

Chez Hugo : 18

Chez Cyp : 12

On aime :

La fluidité de Terrion Arnold est exceptionnelle. Sa vitesse de pied, son passage de hanche pour changer de technique, suivre son adversaire du début à la fin d’une action, tous ces éléments sont déjà quasiment élites pour Arnold ce qui le rend irrésistible pour l’œil du quidam qui regarde un match d’Alabama de la saison passée. Il y a peut-être des athlètes dont nous avons déjà parlé dans notre Top 50 qui poussent les curseurs plus loin qu’Arnold mais seulement lui le fait avec une vitesse sensationnelle. Il est aussi bien capable de tenir un speedster sur la longueur mais aussi de fermer les petits espaces à la vitesse de l’éclair. Bref un alliage technique et physique presque parfait. Enfin, Arnold n’était pas attendu, on parlait plus de son collègue (cf plus loin dans l’article). Il a donc eu le mérite d’être grandement testé cette année et a fait plus que répondre présent.

On aime moins :

Pour enchaîner avec ma dernière phrase dans le paragraphe du dessus, c’est aussi ce qui peut faire poser des questions aux scouts et GM de NFL. Est-ce qu’on ne serait pas sur un (petit) One Year Wonder ? Non car c’est réellement sa 2ème année en tant que titulaire. Oui car il n’a qu’une seule année au niveau qui lui permet d’être dans un premier tour de draft. Sinon, il n’y a pas grand-chose à renier dans le jeu de l’ex-joueur de Bama. On pourrait espérer plus de ball skills mais rien d’alarmant non plus.

Couvrir Ladd McConkey sur une route intérieure en un contre un, ça force le respect

14 – Jer’Zhan Newton, DT, Illinois

Chez Hugo : 19

Chez Cyp : 10

On aime :

Les capacités de pass rusher depuis l’intérieur de ligne sont hors norme chez Newton. Aucun autre joueur de cette classe de draft ne lui arrive à la cheville dans tout ce qui est technique, placement des mains et plans pour attaquer son vis-à-vis. La maturité dont il fait preuve sur ses attributs est extrêmement rare à ce niveau là de carrière. Surtout quand un joueur peut alterner entre un bull rush puissant mais aussi une panoplie profonde (swim, rip, swipe) plus fine, un cauchemar pour les OL. Mais si la plus-value de l’ancien DT d’Illinois se trouve là, les fondamentaux contre la course sont aussi très bon ! Engager/désengager les blocks est d’une facilité déconcertante pour lui, sa technique de plaquage est aussi très bonne par rapport aux standards. Et son ancrage sur la ligne de scrimmage est plus que correcte depuis une position de 3T. Enfin, son alliage lecture/réaction/mentalité ressemble à ce qui est recherché en NFL.

On aime moins :

Le profil physique est limitant. Newton n’est pas très grand, pas très lourd. Et donc ne semble pas offrir une grande polyvalence non plus sur cette DL. Personnellement je l’imagine plus réussir dans une 43 en 3T avec un profil capable de drainer les double team et donc libérer les espaces pour Newton et le laisser opérer. Dans une 34 Jer’Zhan sera plus un tweener avec un profil physique qui correspond plus à un NT pourtant déplacer plutôt en DE et c’est donc le grand saut dans l’inconnu. J’ai plus de mal à l’imaginer sur des positions extérieures de la DL car le regen de Geno Atkins (comparaison assez consensuelle chez les analystes) manque cruellement de capacités athlétiques, on tape. Et ses blessures le privant de tests pendant le processus pré-draft empêchent de connaître un potentiel uspide sur son agilité et son explosivité. En résumé : le plancher est haut, le plafond inconnu.

Ce mélange de mains violentes et de flexibilité, c’est ça Johnny Newton.

13 – Jackson Powers-Johnson, C, Oregon

Chez Hugo : 14

Chez Cyp : 15

On aime :

Tout. Jackson Powers-Johnson est de la trempe des Humphrey, Linderbaum dans le build et la qualité du jeu. S’il est tout de même derrière les deux susnommés à leur sortie d’université, c’est tout de même ce genre de performance que peut atteindre JPJ en NFL. Car il n’y a simplement aucun point faible dans son jeu. L’explosivité est là (importante en Centre), la mobilité est extra pour aller chercher les 2e voire les 3e rideau sur des jeux de zone run. La puissance est là pour contrôler la ligne de scrimmage dans tous les secteurs. La technique de mains, et les placements sont exceptionnels. Le footwork très bon. Et surtout, surtout (!), l’intelligence de jeu est incroyable. Que cela soit sur la lecture des gaps, des zones à attaquer sur la course mais aussi la lecture des stunts contre la passe, la réflexion va très vite et est toujours efficace. Les instincts viennent compléter ce mélange équilibré. JPJ sera dès son premier jour un bon Centre en NFL sans nul doute.

On aime moins :

Le paragraphe va être beaucoup plus difficile à écrire, mais aussi beaucoup plus court. S’il y a une réelle inconnue c’est possiblement l’agilité mais rien d’inquiétant ne transpire sur les vidéos dans le jeu. La seule chose à faire pour JPJ est donc d’augmenter ses capacités dans tous les attributs pour passer d’un titulaire indiscutable à un all-pro régulier. Rien que ça. Il y aura donc un grand effet dépendant de l’équipe qui repêchera l’ancien joueur d’Oregon et c’est la seule chose que l’on peut dire.

12 – Kool-Aid McKinstry, CB, Alabama

Chez Hugo : 8

Chez Cyp : 20

On aime :

Recrue 5 étoiles puis titulaire dès sa saison freshman dans le Crimson Tide d’Alabama (excusez du peu), McKinstry arbore un sacré pédigré. 42 titularisations dans la plus grosse machine défensive du pays, aux ordres d’un coach intransigeant, ça force le respect. Après avoir dicter sa loi en SEC pendant 3 ans, le moment est venu de passer à la NFL. Cornerback instinctif au possible, Kool-Aid brille par son QI football. C’est un bon athlète, et sa technique est impeccable, mais ce qui le rend si spécial, c’est bien sa reconnaissance du jeu. Kool-Aid comprend vite et bien ce que l’attaque veut faire, et il s’est rendu spécialiste dans l’art de contrecarrer les plans des coaches adverses. Lorsque il est en couverture, sa capacité à jouer son receveur tout en surveillant les yeux du QB dégagent une impression de maîtrise absolue. C’est le genre de joueur qui apparaît de nulle part pour punir un lancer mal avisé, la définition du « là où on ne l’attend pas ».

On aime moins :

Il s’agit d’un bon athlète, mais peut-être un peu juste pour prétendre au très haut du panier. Moins fiable que ses collègues en homme à homme, on le voit moins jouer sur une île face aux grands receveurs de la NFL. Son côté « parieur » peut clairement déplaire, car il y a bien sûr un risque inhérent à son envie de dépasser ses fonctions. Niveau effort et concentration, Kool-Aid doit gagner en constance pour éviter les plaquages manqués notamment. Son côté trop facile sur certaines séquences doit absolument être gommé à l’étage supérieur.

Kool-Aid reconnaît la « rub route » et décroche de son joueur pour aller plaquer le vrai receveur. Ses capacités de lectures sont au-dessus du lot.

11 – Cooper Dejean, CB, Iowa

Chez Hugo : 22

Chez Cyp : 6

On aime :

Impossible de trouver une comparaison NFL pour Cooper DeJean. Personne ne sait à quoi il ressemble ni quel poste il jouera réellement en NFL finalement… Mais ce que tout le monde sait, c’est que DeJean est un sacré joueur de foot. Capable de jouer à l’extérieur, de lockdown le meilleur receveur mais aussi de descendre dans la boite et de plaquer parfaitement un RB lancé à vive allure, ou encore de se mettre dans le champ profond et d’intercepter une passe dans sa direction, et enfin pourquoi pas retourner un coup de pied pour 80 yards ? Cooper DeJean est capable de faire tout cela car c’est un athlète formidable qui court vite, longtemps, qui est puissant, explosif, agile, bref qui est parfaitement proportionné peut importe ce qu’on lui demande. Au niveau universitaire, l’ex joueur d’Iowa a surtout joué et performé face au jeu dans un système qui lui demandait de reculer loin et de réagir rapidement dans sa zone. Mais il a aussi était très efficace sur les répétitions homme à homme moins nombreuses mais qui ont mis en lumière sa fluidité de hanche et ses différentes approches en technique de couverture. DeJean est un defensive back qui saura être un joueur d’envergure pour n’importe quelle équipe NFL et peut importe ce qu’on lui demande, un joueur sûr mais aussi un playmaker, un support contre la course mais aussi un capitaine de défense…

On aime moins :

Trop de polyvalence = moins d’efficacité ? Obligé de penser à Isaiah Simmons dans un autre rôle mais qui arrivait en NFL avec un profil de licorne magique. La magie n’a pas opéré avec lui opérera-t-elle avec DeJean ? Au CCS on reste très optimiste car cette polyvalence n’est pas au poste de LB/S mais plutôt CB/S. On pourra pinailler sur le footwork parfois un peu brouillon quand DeJean perd un peu pied rapidement, mais ça reste marginal. Voilà ni plus, ni moins.

Le reste du top 50 :

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