Ski nordique Sports hiver

Le ski de fond, l’un des doyens des JO

En attendant les Jeux Olympiques qui se tiendront du 4 au 20 février prochain, la rédac’ Sports d’Hiver du CCS se mobilise afin de vous préparer au mieux en vue de cette échéance. C’est pourquoi nous vous proposerons au tout au long de ce début de saison, des articles présentant les différents sports ainsi que leurs disciplines, les athlètes qui ont marqué l’histoire, et ceux qui sont prêts à l’écrire… Aujourd’hui, retour sur l’un des doyens des sports d’hiver : le ski de fond.

Année de fondation de la fédération : 1924

Licenciés en France : 300 000 pratiquants réguliers

Pays les plus médaillés aux Championnats du monde : Norvège

Apparition aux Jeux Olympiques : 1924

Athlètes les plus titrés : Marit Bjørgen (8) et Bjørn Dæhlie (8)

Athlètes les plus médaillés : Marit Bjørgen (15) et Bjørn Dæhlie (12)

Pays le plus titré : Norvège (47 titres, 121 médailles)

Nombre de médailles françaises : 4 (aucun titre)

Un peu d’histoire

Le ski de fond est sûrement la pratique hivernale la plus vieille de l’histoire, remontant à l’Antiquité (-1000 avant JC),. Son origine se trouve en Norvège (surprenant non ?) où le ski de fond était avant tout un moyen rapide de déplacement, pratique pour la chasse. La mythologie norvégienne fait également la part belle au ski avec la présence d’un dieu (Ull) et d’une déesse (Skadi, également déesse de la chasse). Les historiens ne sont néanmoins pas tous d’accord et certains voir le ski de randonnée nordique être l’ancêtre du ski de fond. Dès le XIIème siècle, on trouve un intérêt militaire au ski de fond, qui rejoint l’infanterie des Vikings puis des Suédois. Sa pratique permet également aux explorateurs d’atteindre des milieux peu accessibles comme le Groenland.

La pratique du ski de fond est très ancienne avec des usages qui ont variés durant l’Histoire (Crédit : SkiBro)

Le premier tournant du ski de fond intervient au XIXème siècle, lorsqu’il est important en Europe centrale puis aux Amériques par des étudiants norvégiens et migrants. Il se démocratise alors comme activité sportif et ludique, bien aidé par l’invention du télémark du norvégien Sondre Norheim, décrivant les techniques de ski de descente avec talon libre.

On trouve trace des premières compétitions en 1843 en Norvège, puis chez ses voisins scandinaves à la fin du siècle. La Vasaloppet est créée en 1922 en Suède, sur un parcours de 90 km. Deux ans plus tard, la Fédération Internationale de Ski est créée et la même année, le ski de fond intègre les premiers Jeux Olympiques d’hiver avec deux épreuves : le 18 km et le 50 km, seulement chez les hommes. Enfin, en 1925, les premiers mondiaux de ski nordique sont créés.

La Vasaloppet est une des compétitions les plus anciennes et célèbres de ski de fond (Crédit : vasaloppet.se)

Les dernières révolutions du ski de fond interviennent à la fin du XXème siècle. La technique du ski évolue : cantonnée au style classique (pas alternatif), les skieurs utilisent à partir des années 80 la technique du skating ou « pas de patineur ». Enfin, la coupe du monde de ski de fond est mise en place en 1982, suivie de la coupe Marathon à partir de 1999, qui regroupe les épreuves de très longue distance comme la Vasaloppet.

Les techniques de ski de fond

Il existe donc deux techniques principales pour le ski de fond : le style classique (ou pas alternatif) et le style libre (ou skating ou encore pas du patineur). Ces techniques ont leurs propres caractéristiques et un matériel associé.

Le style classique, historique de la discipline, se pratique avec des skis traditionnels fartés ou avec des peaux synthétiques. Il existe plusieurs types de mouvements associés à cette pratique. Le pas principal est le pas alternatif : on prend appui sur un pied pour se propulser en appuyant avec le bras opposé au pied, puis on glisse sur le ski opposé. C’est le pas utilisé pour les montées principalement. Les autres mouvements sont la poussée simultanée et le pas de un.

Le style libre ou skating est bien plus récent et se pratique avec des skis lisses encore plus fartés, afin d’optimiser la glisse. Le biathlon a notamment fait le choix de la technique de skating. Ce style possède également une diversité de pas. Le pas « diagonal » est l’équivalent du pas alternatif en style classique et sert principalement aux phases de montée. Les autres pas sont le « deux temps », le « un temps », le pas combiné et le pas tournant.

On distingue bien deux styles dans le ski de fond, pour des compétitions différentes (Crédit : SlidePlayer)

Pour plus de clarté, nous vous proposons en fin d’article d’approfondir les différents pas des deux styles à l’aide de vidéos courtes et ludiques.

Un matériel adapté à chaque style

En ski de fond, contrairement au ski alpin, les skis sont plus longs et plus étroits avec une fixation uniquement sur l’avant du pied, afin de laisser le talon libre, en lien avec la technique du télémark. Si les skis des styles classique et de skating se ressemblent dans l’ensemble, ils ont chacun leur spécificité.

Les skis de la technique classique ont besoin d’un système anti-recul pour favoriser la poussée vers l’avant et éviter un glissement vers l’arrière, plus probable avec les pas classiques. Le système anti-recul peut être mis en place via un fart de glisse ou de retenue appliqué sur la partie centrale de la semelle du ski, une peau de phoque synthétique (les poils sont tournés vers l’arrière pour accrocher la neige) ou encore des écailles, bien que ces dernières soient destinées aux débutants. Les skis sont très longs, jusqu’à 10 à 15% plus grands que le skieur.

Les skis de fond sont différents entre les styles classique et skating (Crédit : veloptimum.net)

En skating, les skis sont un peu moins longs (3-10% plus grands que le skieur) et ne nécessite pas de système anti-recul, puisque les pas de skating sont moins propices au recul. Contrairement au ski classique, le ski de skating peut être complètement recouvert de fart pour améliorer la glisse. Enfin, les chaussures de skating sont ressemblantes à celles du style classique, avec une semelle un peu moins rigide pour ces dernières.

Des épreuves nombreuses et variées

Il existe de nombreuses épreuves sur la coupe du monde de ski de fond, au point qu’il est parfois difficile de s’y retrouver. On distingue 7 épreuves différentes chez les hommes et les femmes, qui peuvent parfois se faire en style classique ou en style libre. Le style libre permet de choisir entre techniques classique et de skating. A l’instar de la nage libre en natation (où le crawl est privilégié), le skating est toujours choisi pour le style libre. Certaines épreuves sont individuelles, d’autres en confrontations directes.

La seule épreuve solitaire est l’Individuel, où le skieur doit parcourir une distance le plus rapidement possible, et qui peut se faire en style classique ou libre. La distance règlementaire est de 15 km chez les hommes et 10 km chez les femmes. Parfois, les écarts de l’Individuel sont conservés pour des Poursuites, épreuves en confrontation où le premier à franchir la ligne remporte la course (sur le même modèle que la poursuite en biathlon).

Un résumé des épreuves de ski fond présentes aux JO 2018 (Crédit : Le Point)

Parmi les autres épreuves de confrontations, il y a le Sprint, qui oppose des séries de 6 coureurs dans des formats éliminatoires où les meilleurs se qualifient au tour suivant, jusqu’en finale. Les distances sont alors courtes, entre 1 et 1,8 km, pour un format assez dynamique. Le Sprint peut se faire en style libre ou classique. La Mass-Start est, comme au biathlon, un départ de masse pour une distance assez longue : 30 km chez les femmes et 50 km chez les hommes. Le premier arrivé l’emporte, dans une course qui peut également se faire en format classique ou libre. Le skiathlon est le format le plus étonnant du sport, où les skieurs doivent parcourir une distance en style classique puis en style libre. La distance est identique pour les deux passages : 7,5 km pour les femmes et 15 km pour les hommes.

Enfin, il existe différentes épreuves d’équipes à répartir en deux catégories. Du côté du Sprint, le Team Sprint qui oppose les nations dans des séries de Sprint sous le même format. Sur des distances plus longues, les relais homme et femme existent depuis bien longtemps, aussi bien en format classique que libre.

Les différentes épreuves intégrées à la coupe du monde 2021-2022 (Crédit : FIS-ski.com)

Pour la saison 2020-2021, deux épreuves mixtes ont fait leur entrée en coupe du monde à Falun en Suède, pour deux formats bien distincts. Dans le relais mixte, les équipes sont composées de deux femmes et deux hommes qui parcourent chacun 5 km. Sur le Team Sprint mixte, ce sont des paires d’une fondeuse et un fondeur qui s’affrontent dans des séries jusqu’en finale. Le mixte ne fera pas encore son apparition aux JO 2022 mais est renouvelé pour la saison 2021-2022, toujours à Falun.

Enfin, difficile de ne pas évoquer le Tour de Ski, le rendez-vous de l’année avec les mondiaux et les JO. Le principe est simple : sur un peu plus d’une semaine et sur différents sites, les fondeurs s’affrontent dans 6 à 9 épreuves individuelles. Chaque épreuve accordent des points pour la coupe du monde et les écarts sont conservés dans un temps global (comme un tour de France en cyclisme) jusqu’à la dernière épreuve, l’ascension de l’Alpe Cermis à Val di Fiemme en format poursuite.

Le final du Tour de Ski part du bas de la piste de l’Alpe Cermis à Val di Fiemme (Crédit : Nordic Focus)

Lors de cette ascension, les coureurs partent avec les écarts générés lors des épreuves précédentes : le premier arrivée en haut de cette piste de ski alpin remporte le tour de ski. En 2021, Maurice Manificat avait fait sensation en remportant la deuxième place ! Cette année, le Tour de ski a lieu du 28 Décembre au 4 Janvier.

Une organisation critiquée

Dernièrement, le ski de fond est critiqué pour son organisation parfois à la traîne. Lors de la crise du covid, les scandinaves (norvégiens en tête) avaient décidé de ne pas participer à certaines épreuves de coupe du monde. Récemment, la programmation des épreuves de fond, en même temps que certaines épreuves alpines ou de biathlon, a été critiquée. Car le biathlon est aujourd’hui préféré à son grand frère le ski de fond. Cela est notamment dû aux droits télés du fond qui ne sont pas centralisés comme au biathlon, ce sont encore les fédérations qui gèrent le sujet cas par cas.

Par manque d’attractivité, certaines épreuves sont d’ailleurs très peu présentes sur le calendrier. On pense notamment à la Mass-Start 30/50 km, qui n’est présente qu’nue seule fois au calendrier 2021-2022 (à Falun) alors que c’est une épreuve olympique. La FIS a bien conscience du problème et commence à mettre en place des choses pour redonner de l’attractivité au ski de fond.

Des légendes… norvégiennes !

Pour un sport inventé en Norvège, rien de moins surprenant cela dit. Mais quand même, la supériorité norvégienne depuis l’introduction de la coupe du monde et des mondiaux de ski de fond est impressionnante. Néanmoins, l’année 2020-2021 a marqué un coup d’arrêt pour les norvégiens : pour la première fois depuis 10 ans (et la saison 2010-2011), les vainqueurs du globe féminin et masculin ne sont pas norvégiens. L’américaine Jessica Diggins a remporté son premier globe chez les femmes et le russe Alexander Bolshunov son second chez les hommes.

Chez les femmes, la légende absolue du ski de font est bien sûr Marit Bjørgen. Vainqueur de 114 courses (dont 84 en Coupe du monde) entre 1997 et 2018, elle compte à son palmarès 4 gros globes de cristal (plus 9 petits globes), 15 médailles olympiques dont 8 en Or (un record) et 26 médailles aux mondiaux dont 18 en Or (record également). Elle ne compte en revanche qu' »un seul » Tour de Ski.

Marit Bjorgen a laissé une trace indélébile suite à sa carrière (Crédit : Nordic Focus)

Parmi les autres grandes fondeuses de l’histoire, on peut citer la russe Elena Välbe (record de 5 gros globes de cristal, 7 médailles olympiques dont 3 en or, 17 médailles mondiales dont 14 en or) et la polonaise Justyna Kowalczyk (4 gros globes de cristal et un record de 4 victoires sur le Tour de Ski).

Chez les hommes, l’ovni du ski nordique se nomme Bjørn Dæhlie, actif de 1989 à 1999. En seulement 10 ans, il cumule 6 gros globes de cristal (un record), 12 médailles olympiques dont 8 en or (un autre record), 17 médailles mondiales dont 9 en or. Il n’a jamais pu disputer le Tour de ski, mis en place bien après sa retraite.

Bjorn Daehlie est LA légende du fond masculin (Crédit : Sport aktiv)

Derrière Daehlie, on peut citer le suisse Dario Cologna (record de 4 victoires sur le Tour de ski, 4 gros globes de cristal et 4 médailles olympiques, toutes en or) ainsi qu’un autre norvégien, Petter Northug (record de 13 médailles d’or mondiale, mais aussi 2 gros globes et 1 tour de ski).

Le fond, ce n’est pas que la Coupe du Monde !

Au delà de la coupe du monde de ski de fond, on trouve également la Coupe Marathon (ou Worldloppet), qui regroupe des épreuves de très longues distance, et qui varie d’une année à l’autre. La Vasaloppet en fait toujours partie, considérée comme la plus prestigieuse course longue distance du monde, entre Sälen et Mora en Suède.

En France, l’épreuve longue distance la plus connue est la Transjurassienne. Deuxième plus longue épreuve du monde, elle a été créée en 1979 et est la seule épreuve française à apparaître sur le calendrier de la Wordloppet. Le parcours faisait initialement 76 km avant d’être raccourci en 2015 à « seulement » 68 km. Parmi les autres épreuves françaises connues, on peut citer le marathon de Bessans, la Foulée Blanche ou encore l’Etoile des Saisies.

La Transjurassienne est l’une des plus belles fêtes du ski de fond en France (Crédit : France 3 Régions)

Un programme chargé aux JO

Aux Jeux Olympiques de Pékin, il y a aura 12 épreuves au programme, 6 chez les femmes et 6 chez les hommes. Le skiathlon ouvrira le bal avec deux fois 7,5 km chez les femmes et deux fois 15 km chez les hommes, suivi du Sprint en format libre chez les hommes et les femmes. Viennent ensuite le 10 km classique pour les femmes et 15 km classique pour les hommes, suivi des relais 4 x 5 km femme et 4 x 10 km homme. Le Team Sprint sera l’avant dernière épreuve avant la course reine : le Mass-Start de 30 km chez les femmes et 50 km chez les hommes.

Les chances françaises : principalement sur le Sprint

Certes, la France n’est pas et ne sera sûrement jamais la Norvège ou la Russie, qui trustent la majorité des podiums, souvent complété de suédois, finlandais ou italiens. Néanmoins, l’équipe de France a pris l’habitude de jouer les troubles fêtes, notamment aux Jeux Olympiques avec 3 médailles sur les deux dernières olympiades.

Le relais masculin français fait souvent figure d’outsider pour la 3ème place derrière les norvégiens et les russes, comme ce fut le cas en 2014 et 2018, emmené par Maurice Manificat. Cette année encore, la France sera à la lutte pour la médaille de bronze, avec un quatuor sûrement composé de Maurice Manificat, Hugo Lapalus, Clément Parisse et Adrien Backscheider. Du point du vue individuel sur distances longues, les chances de médaille sont faibles, même si Maurice Manificat et Hugo Lapalus, déjà auteurs de top 10 cette saison sur l’Individuel, joueront crânement leur chance. Pour le premier cité, on espère que sa blessure récente ne l’handicapera pas trop dans sa fin de préparation olympique. Il est forfait pour le tour de ski.

Le quatuor Clément Parisse, Adrien Backscheider, Maurice Magnificat et Jean-Marc Gaillard avaient réalisé l’exploit en 2018 (Crédit : Vladimir Astapkovich)

C’est du côté du Sprint que les chances sont réellement importantes. Depuis le début de la saison 2021-2022, l’équipe de France a déjà obtenu 3 podiums (à chaque fois la troisième place) sur le Sprint : Richard Jouve deux fois, puis tout récemment Lucas Chanavat. Ils joueront pour sûr une place en finale lors des JO, et pourquoi pas une médaille. C’est en toute logique que le duo jouera aussi la médaille sur le Team Sprint, où Richard Jouve avait déjà remporté le bronze à Pyeongchang en 2018 (avec Maurice Manificat).

Richard Jouve (à droite) et Lucas Chanavat (à gauche) ont de réelles chances de médaille sur le Sprint et le Team Sprint (Crédit : Nordic Focus)

Chez les femmes, les chances de médailles sont moins nombreuses, mais elles donneront tout pour aller chercher la première breloque du fond féminin. Sur longue distance, Delphine Claudel est la meilleure chance française, elle qui est déjà aller chercher un top 10 en coupe du monde cette saison.

Delphine Claudel est la français en forme de ce début de saison

Du côté du Sprint, Lena Quintin est la française la plus en progression, puisqu’elle a atteint les demi-finales en coupe du monde fin 2021. Lors du Team Sprint avec Flora Dolci, elles pourraient créer la surprise.

Flora Dolci et Lena Quintin essayeront de déjouer les pronostics sur les épreuves de Sprint (Crédit : Millo Moravski/Agence Zoom/Getty Images)

Les chances françaises en relais sont réelles, notamment par le fait que, contrairement aux épreuves de coupe du monde, les nations ne peuvent pas aligner plusieurs équipes. Ainsi, une fois la Norvège et la Russie retirées de l’équation, il reste une place à prendre sur le podium où tout est ouvert. Néanmoins, au vu des faibles moyens de l’équipe de France comparés aux autres nations, difficile de demander plus à nos représentants qu’une ou deux médailles. Les résultats du début de saison nous permettent tout de même rêver, pourquoi pas à un titre improbable ?

Pour aller plus loin dans la technique

Pour les amateurs de technique encore présents jusqu’ici, les prochains paragraphes visent à décrire, à l’aide de vidéos, les principaux pas des deux grands styles de techniques en ski de fond : le style classique et le skating.

Du côté du style classique, le pas principal est le pas alternatif : on prend appui sur un pied pour se propulser en appuyant avec le bras opposé au pied, puis on glisse sur le ski opposé. C’est le pas utilisé pour les montées principalement.

Explications du pas alternatif en style classique par Simon Fourcade (Crédit : YoutubeGlisshop)

Le second mouvement est la poussée simultanée, où les skis restent parallèles et les bras poussent simultanément avec les deux bâtons. Peu adapté à la montée, il est le mouvement le plus rapide et énergivore, très utilisé en compétition.

Explications de la poussée simultanée en style classique par Simon Fourcade (Crédit : YoutubeGlisshop)

Enfin, le pas de un ou Stawug est à mi-chemin entre les deux pas précédents : on alterne entre poussées simultanées et pas alternatif, ce qui est plutôt adapté aux terrains plats ou légèrement montant.

Explications du pas de un en style classique par Simon Fourcade (Crédit : YoutubeGlisshop)

Le style libre ou skating possède également une diversité de pas. Le pas « diagonal » est l’équivalent du pas alternatif en style classique et sert principalement aux phases de montée.

Le pas « deux temps » est plus répandu, une poussée de bras étant complétée de deux poussées de jambe, et est utilisée pour la plupart des montées.

Explications du pas deux temps en skating par Simon Fourcade (Crédit : YoutubeGlisshop)

Le pas « un temps » permet d’utiliser plus souvent les bras, puisqu’une poussée de bras et simultanée à une poussée de jambe. Il est utilisé sur le plat ou en faux-plat.

Explications du pas un temps par Simon Fourcade (Crédit : YoutubeGlisshop)

Le pas « combiné » est un des dérivés du pas deux temps, la poussée des bras se faisant plus tôt avant la poussée des jambes.

Explications du pas combiné par Simon Fourcade (Crédit : YoutubeGlisshop)

Enfin, le pas tournant permet de changer de direction en descente en déplacement successivement les skis via un transfert de poids.

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